SAN FRANCISCO–(BUSINESS WIRE)–Le sulfate de chondroïtine est supérieur à un anti-inflammatoire (le
célécoxib) pour retarder la progression de la gonarthrose. Telle est la
conclusion principale d’une nouvelle étude réalisée grâce à l’imagerie à
résonance magnétique quantitative et présentée par le rhumatologue
spécialiste de l’arthrose Jean-Pierre Pelletier de l’Université de
Montréal (Canada), à la conférence de presse officielle du congrès
annuel de l’Académie américaine de rhumatologie qui s’est tenu à San
Francisco en Californie.
Il s’agit d’une étude comparative, contrôlée, en double aveugle,
aléatoire et multicentrique qui a porté sur le sulfate de chondroïtine
et le célécoxib. D’une durée supérieure à trois ans, l’étude, baptisée MOSAIC,
a été réalisée dans cinq centres médicaux au Québec (Canada) en
collaboration avec Bioiberica.
Dans le cadre de cette étude, 194 patients atteints d’arthrose
inflammatoire du genou (synovite) avec douleurs modérées ont été
recrutés. Les participants ont été divisés en deux groupes : on a
administré 1.200 mg de sulfate de chondroïtine de qualité pharmaceutique
(produit par Bioiberica)
par jour au premier groupe tandis que les participants de l’autre groupe
se sont vus administrer 200 mg de célécoxib (produit par Pfizer) par
jour sur une période de deux ans. Les participants ont passé trois
examens par résonance magnétique quantitative : l’un au début de
l’étude, le second après un an et le troisième à la fin de l’étude.
Les résultats ont révélé que la progression de la gonarthrose était plus
lente chez les patients ayant reçu du sulfate de chondroïtine. Plus
précisément, on a remarqué chez ces patients une perte de volume
cartilagineux statistiquement moins importante après la première année
de traitement comparée à celle des patients à qui on avait administré
l’anti-inflammatoire. « Ces données prouvent que le sulfate de
chondroïtine pourrait retarder la progression de l’arthrose à long terme
et qu’il a eu un effet de modification sur l’évolution de la maladie »,
a affirmé le professeur Pelletier.
Cette étude a aussi évalué les effets des deux médicaments sur la
douleur, les fonctions et raideurs articulaires et les gonflements et
écoulements des articulations et en a conclu que les deux traitements
étaient aussi efficaces l’un que l’autre d’un bout à l’autre de l’étude,
avec des résultats d’amélioration des symptômes cliniques pertinents
d’environ 50%. « L’étude a confirmé que les deux médicaments étaient
efficaces dans le traitement des symptômes de l’arthrose, bien que seul
le sulfate de chondroïtine ait cet avantage supplémentaire d’exercer un
effet de protection des articulations et d’avoir un meilleur profil de
sécurité », a conclu le professeur Pelletier.
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