Enreach explique comment les nouveaux modèles de travail ont le potentiel d’accroître l’autonomisation, l’agilité et l’apprentissage en continu.
La transformation numérique et la montée en puissance des communications dans le cloud ont permis aux entreprises de se moderniser et d’accroitre au maximum leur productivité. Les environnements de travail traditionnels sont nés, car les collaborateurs devaient être proches de leurs documents et de leurs centres de production, mais désormais, le travail à distance et la collaboration dans le cloud permettent un plus grand nombre de possibilités, y compris le remplacement de structures de gestion linéaires et rigides.
Une approche qui gagne du terrain est l’holacratie qui implique la création d’une organisation basée sur les rôles au sein de laquelle chaque rôle a un but et des responsabilités. Cela contribue à favoriser l’appropriation et l’esprit d’entreprise chez les personnes. La structure distribuée de l’holacratie repose sur un échange continu et sur une organisation agile. Les organisations basées sur l’holacratie se réunissent en équipes chaque fois que nécessaire pour échanger sur la manière dont le travail doit être effectué. Cela permet de partager des approches constructives et positives sur les modes de travail et tâches à réaliser.
« Une tension est une différence entre l’endroit où vous êtes et l’endroit où vous aimeriez être. Si vous concentrez votre agenda de réunion sur les tensions, vous êtes continuellement à la recherche de progrès et de nouvelles idées, explique Anita Klaver, responsable des ressources humaines du groupe chez Enreach. Cela se traduit par un effort d’apprentissage continu que vous faites ensemble et c’est un aspect vraiment essentiel de l’holacratie. Dans chaque réunion, les collaborateurs sont invités à faire part de tensions et de propositions. Une proposition peut être une action, un projet ou une suggestion de rôle. De cette façon, vous progressez toujours ensemble. »
La technologie est souvent considérée comme le moyen par lequel l’expérience de travail est transformée. Mais la technologie à elle seule ne peut pas lier les différents moteurs qui créent une entreprise. Il faut veiller à ce que les individus puissent apprendre, à ce que les besoins de l’entreprise soient communiqués efficacement et à ce que les travailleurs sentent qu’ils font partie de l’organisation. La structure de bureau traditionnelle ne fonctionne pas lorsque les membres de l’équipe travaillent à domicile, lorsqu’une fusion se produit et que de nouveaux membres de l’équipe rejoignent l’entreprise.
« Le leadership partagé, la fluidité du travail et le travail en réseau par opposition à la hiérarchie présentent un modèle de fonctionnement nouveau qui apporte beaucoup d’agilité, ajoute Anita Klaver, soulignant qu’Enreach pratique ce qu’elle prêche en matière d’holacratie. Au cours des trois ou quatre dernières années, nous avons réalisé 17 acquisitions, passant de 200 à 1 200 personnes et celles-ci se sont produites pendant la période Covid lorsque nous n’avons pas pu nous rencontrer physiquement. L’holacratie nous aide énormément, non seulement par la fluidité qu’elle apporte, mais aussi par la transparence des informations commerciales essentielles à l’auto-organisation. Nous disposons d’un outil qui capture tous nos rôles dans l’ensemble de l’organisation, leur objectif et leurs responsabilités, ainsi que les informations commerciales, les projets, les actions et les mesures des objectifs. Tout est visible et accessible à tous. De plus, les scripts de réunion, qui accompagnent l’holacratie, ont énormément aidé à la formation des nouvelles équipes qui nous ont rejoints. »
Notre vision est que les équipes deviennent auto-organisées dans la poursuite de leurs objectifs. Cela nécessite une gestion substantielle du changement dans un vaste paysage de processus métier. « Vous devez aligner toutes vos pratiques RH sur le concept que vous adoptez, confirme Anita Klaver. Avec l’holacratie, vous construisez une organisation plus latérale où les gens travaillent de pair-à-pair. Il n’est donc pas possible de travailler avec des processus RH issus d’un état d’esprit hiérarchique. Cela signifie par exemple que nous n’évaluons pas les fonctions, mais récompensons le comportement de nos collaborateurs. Ma conviction est que la mise en place de l’holacratie ne peut être réussie que si elle s’accompagne de pratiques RH alignées pour soutenir les comportements d’auto-organisation. »
La mise en œuvre de l’holacratie implique des changements substantiels et nécessite un engagement soutenu sur de nombreuses années, mais le cheminement vers celle-ci est déjà en cours dans des entreprises telles qu’Enreach. Cette entreprise de communication cloud en est persuadée : le futur du travail sera plus fluide, plus collaboratif et moins hiérarchisé.