Les impacts positifs du travail hybride sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle augmentent d’année en année
SOMMAIRE
- L’étude Cisco sur le travail hybride révèle que 81 % des Canadiens affirment les politiques de travail flexible ont un impact sur le fait de conserver ou de quitter un emploi. Malgré cela, 61 % des employeurs imposent un nombre de jours obligatoires pour retourner au bureau.
- La flexibilité des politiques de travail est considérée comme une priorité absolue pour les employés lorsqu’ils choisissent un employeur, tout juste derrière le salaire.
- Malgré le désir de travailler de façon hybride, près de la moitié des employés s’inquiètent du fait que ceux qui sont plus souvent au bureau auront plus de possibilités de faire progresser leur carrière.
TORONTO, 16 févr. 2023 (GLOBE NEWSWIRE) — Aujourd’hui, Cisco Canada a publié la deuxième édition de son Étude sur le travail hybride, menée par Angus Reid. L’enquête a révélé que, parmi les employés canadiens, le débat est clos : le travail hybride est désormais un incontournable. En revanche, l’enquête, qui portait également sur les perceptions des employeurs, illustre un écart entre les attentes des employés et des employeurs quant au lieu de travail de l’avenir.
Les résultats de l’enquête montrent que la flexibilité n’est plus perçue comme un « avantage » par les employés, mais comme une attente. En fait, la flexibilité des modalités de travail est considérée comme une priorité absolue (23 %) pour les employés lorsqu’ils choisissent un employeur, tout juste après un salaire plus élevé (34 %). Elle se classe désormais avant l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, les avantages sociaux, la raison d’être et les petits extras du bureau.
« L’avenir du travail est hybride et mondial. Les organisations qui priorisent la flexibilité et le choix comme impératifs commerciaux fondamentaux en tireront parti », a déclaré Shannon Leininger, présidente de Cisco Canada. « Le Canada continue de faire face à un marché du travail concurrentiel, et un modèle de travail hybride flexible et inclusif qui répond aux gens là où ils sont et là où ils veulent être favorise le recrutement, la rétention des talents, ainsi que le bonheur et le bien-être. »
La majorité (81 %) des employés canadiens ont déclaré que les politiques de travail flexible ont une incidence directe sur le fait qu’ils conservent ou quittent un emploi. Un nombre croissant d’employés a également déclaré que le travail hybride a eu un impact positif sur leur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (79 %). Fait intéressant, 47 % d’entre eux affirment qu’il a eu un impact très positif, ce qui représente une augmentation considérable de 16 % par rapport aux résultats de l’enquête de 2021.
Pourtant, 61 % des employeurs interrogés ont déclaré qu’ils ont mis en place ou prévoient de mettre en place un nombre obligatoire de jours au bureau par semaine et plus de la moitié (54 %) ont demandé aux employés de retourner au bureau plus souvent, ou prévoient de le faire. Près d’un tiers (30 %) des employeurs ont également déclaré qu’ils s’attendent à ce que les employés se rapprochent de leur lieu de travail s’ils habitent trop loin pour faire la navette.
Les résultats révèlent une nette divergence entre les préférences des employés et des employeurs quant à l’avenir du travail.
L’enquête a également révélé que même si la plupart des employés préfèrent le travail hybride, il existe un malaise quant à l’impact négatif de l’éloignement du bureau sur la progression de la carrière. Près de la moitié (46 %) des employés qui choisissent d’être en personne plus fréquemment s’attendent à avoir plus d’occasions de participer à la culture de l’entreprise, tandis que 38 % disent la même chose pour leur progression de carrière. Les résultats de 2021 étaient similaires, 46 % des employés canadiens s’inquiétant que ceux qui se trouvent au bureau aient plus de possibilités d’engagement et d’avancement de carrière. Cela montre que, plus d’un an après le début d’un modèle de travail hybride, les préoccupations des employés persistent.
En revanche, les employeurs ne partagent pas les mêmes préoccupations que les employés. En effet, la moitié (49 %) des employeurs pensent que les possibilités de promotion professionnelle seront égales pour les employés qui travaillent principalement au bureau et ceux qui travaillent principalement à distance. Ils sont toutefois moins nombreux à croire que ce sera aussi le cas pour la participation à la culture de l’entreprise (35 %).
« Les dirigeants et les gestionnaires sont essentiels au succès du travail hybride et ont besoin des outils et de la formation appropriés pour le rendre inclusif, équitable et fructueux. Il revient aux dirigeants de donner l’exemple et de définir le travail hybride pour leurs équipes, car il ne s’agit pas d’une approche unique », a déclaré Mme Leininger. « En adoptant une attitude intentionnelle dans leur façon de diriger, d’adapter et de faire évoluer leurs pratiques de travail hybride, les dirigeants ont la possibilité de bâtir une culture qui accorde une place centrale aux employés. »
Parmi les autres conclusions du rapport, citons :
Préoccupations face à l’augmentation du coût de la vie et au travail hybride : comme les préoccupations relatives au coût de la vie subsistent, les employés peuvent se tourner vers des stratégies de travail hybride pour aider à atténuer les coûts.
- Plus du tiers (36 %) des employés interrogés déclarent que leur employeur a mis en place de nouveaux avantages pour répondre aux préoccupations liées à l’augmentation du coût de la vie, comme une augmentation de salaire, une amélioration des prestations de santé mentale et des jours de congé payés.
- En revanche, 63 % des employeurs ont déclaré avoir mis en place de nouveaux avantages pour faire face à l’augmentation du coût de la vie.
- Une étude de Cisco publiée précédemment (en anglais) a révélé que les employés économisaient en moyenne 11 100 dollars canadiens par an lorsqu’ils travaillaient selon un modèle hybride.
La perception diffère selon les générations : L’évolution du lieu de travail a amplifié le fossé générationnel. L’enquête a révélé que les différentes générations ont une perception différente de « qui » profite le plus des nouvelles politiques du lieu de travail.
- Les répondants âgés de 18 à 54 ans sont plus susceptibles d’évaluer positivement le travail hybride ou à distance (86 % contre seulement 65 % des travailleurs âgés de 55 ans et plus).
- 38 % des personnes interrogées estiment que les politiques de l’entreprise privilégient certaines générations au détriment des autres.
- Plus du tiers (35 %) des employés âgés de 18 à 34 ans estiment que les politiques de leur entreprise donnent la priorité aux baby-boomers ou à la génération X.
- Par ailleurs, les employés plus jeunes sont plus susceptibles que leurs collègues de s’éloigner du travail.
Le sondage a été réalisé par Angus Reid pour Cisco Canada, entre le 9 et le 15 décembre 2022. Au total, 1 000 employés et 509 employeurs ont été interrogés dans tout le Canada.
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