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PRÉSENTATION ORALE À L’EULAR DES DONNÉES COMBINÉES SUR OTEZLA® (APREMILAST) DANS LE TRAITEMENT À LONG TERME DES ENTHÉSITES ET DACTYLITES

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PARIS–(BUSINESS WIRE)–Celgene France, une filiale à part entière de Celgene Corporation
(NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd’hui les conclusions d’une analyse
post-hoc à long terme (sur 104 semaines) des données combinées du
programme PALACE (essais cliniques de phase III) sur l’aprémilast. Les
conclusions seront présentées lors du Congrès annuel de la Ligue
européenne contre les rhumatismes (EULAR) à Rome, en Italie.

OTEZLA® est un inhibiteur oral de la phosphodiestérase 4 (PDE4) indiqué
dans le traitement du psoriasis en plaques chronique modéré à sévère
chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou
d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine,
le méthotrexate ou la photothérapie UVA + psoralène (PUVA thérapie), et
seul ou en association avec un traitement de fond antirhumatismal
(DMARD), dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les
patients adultes ayant présenté une réponse insuffisante ou une
intolérance à un traitement de fond antérieur.

« La dactylite et l’enthésite sont des manifestations courantes et
douloureuses du rhumatisme psoriasique qui peuvent être difficiles à
traiter », a déclaré le Pr Dafna Gladman, de l’Université de Toronto. «
OTEZLA® peut améliorer ces manifestations. »

Pr Gladman, l’investigateur principal de l’étude, présentera une analyse
des données combinées issues des essais cliniques de phase III – PALACE
1, 2 et 3 – dans lesquels les patient ayant une enthésite et dactylite à
l’inclusion ont pu être évalués pendant 104 semaines. Dans les études
PALACE, les patients ont été répartis de manière randomisée pour
recevoir 20 mg d’OTEZLA® deux fois par jour, 30 mg d’OTEZLA®
deux fois par jour ou un placebo pendant les 16 premières semaines. Au
bout de 16 semaines, les patients traités par placebo avec une réponse
insuffisante ont été randomisés pour rejoindre l’un des deux groupes
traités par Otezla®, tandis que les autres ont poursuivi le traitement
par placebo jusqu’en semaine 24. Au bout de 24 semaines, les patients
ont poursuivi le traitement sous OTEZLA® ou ont été
randomisés sous OTEZLA®, à raison de 20 mg ou 30 mg deux fois
par jour dans une étude ouverte à long terme. Bien que les enthésites et
dactylites ne constituaient pas un critère de recrutement des patients
dans l’étude, et que les patients n’aient pas été classés selon ces
critères, environ 63% des patients (945/1 493) avaient une enthésite et
42% des patients (633/ 1493) avaient une dactylite à l’entrée dans
l’étude. Une analyse post-hoc sur l’effet d’OTEZLA® dans le traitement
des enthésites et dactylites a été réalisée à partir de données
combinées observationnelles issues des essais PALACE 1, 2 et 3.

L’abstract présenté indique que l’administration de 30 mg d’OTEZLA® deux
fois par jour aux patients souffrant d’enthésites (inflammation du point
d’attache d’un tendon sur un os) ou de dactylites préexistantes
(inflammation d’un doigt entier) — deux manifestations distinctes du
rhumatisme psoriasique — a permis d’améliorer ces symptômes au bout de
52 semaines et jusqu’à 104 semaines. Chez les patients auxquels on a
administré 30 mg d’OTEZLA® deux fois par jour, le score moyen de
Maastricht pour l’enthésite associée à la spondylarthrite ankylosante
(MASES) diminuait de 43,5 % au bout de 52 semaines (n=377) et de 57,5 %
au bout de 104 semaines (n=302). Au bout de 52 semaines, 37,7 % des
patients avaient atteint un score nul, indiquant une absence de douleur
au niveau des points évalués, et 48,7 % des patients avaient atteint un
score nul au bout de 104 semaines. L’administration de 30 mg d’OTEZLA®
deux fois par jour a également permis d’observer une réduction moyenne
de 67,9 % du nombre de dactylite au bout de 52 semaines (n=249) et une
réduction de 80 % au bout de 104 semaines (n=200). Un compte de
dactylite nul, indiquant l’absence de signes de dactylite, avait été
atteint chez 67,5 % des patients au bout de 52 semaines, et chez 77,5 %
des patients au bout de 104 semaines.

De la semaine 0 à la semaine 52, la plupart des événements indésirables
signalés, apparaissant chez au moins 5% des patients traités par
OTEZLA®, étaient des diarrhées, nausées, céphalées, , infections des
voies aériennes supérieures et rhinopharyngites, avec des taux entre les
52ème et 104ème semaine de 2,9%, 1,8%, 3,0%, 6,5%
et 5,8% respectivement. Aucun nouveau signal de tolérance n’a été
identifié et aucune augmentation de l’incidence ou de la gravité des
effets indésirables déjà connus n’a été observée dans le cadre d’un
traitement prolongé.

À propos du programme PALACE

PALACE 1, 2 et 3 sont des études pivots de phase III, multicentriques,
en double aveugle, contrôlées versus placebo, en parallèle, impliquant
deux groupes de traitement actif. Environ 1 500 sujets ont été
randomisés selon un ratio de 1:1:1 pour recevoir soit 20 mg d’ OTEZLA®
2x/jr, soit 30 mg d’ OTEZLA® 2x/jr, soit un placebo pendant 16 semaines.
En semaine 16, les patients traités par placebo avec une réponse
insuffisante ont été randomisés pour rejoindre l’un des deux groupes
traités par OTEZLA®, tandis que les autres ont poursuivi le traitement
par placebo jusqu’en semaine 24. Après la 24ème semaine, tous les
patients ont commencé une phase de traitement actif ouvert de long
terme. Les études PALACE 1,2 et 3 incluaient un large panel de patients
atteints de rhumatisme psoriasique actif, comprenant des patients ayant
été précédemment traités avec des DMARDs, et/ou des biologiques et des
patients n’ayant pas répondu à un inhibiteur duTNFα.

Le critère d’évaluation principal des études PALACE 1, 2, 3 et 4 était
une amélioration de 20 % du critère modifié de l’American College of
Rheumatology
(ACRm20) à la semaine 16. Les critères d’évaluation
secondaires incluaient d’autres mesures des manifestations et symptômes
du rhumatisme psoriasique, de la fonction physique et des résultats
rapportés par les patients.

A ce jour, le programme PALACE est le plus important programme sur le
rhumatisme psoriasique destiné à faire l’objet d’une soumission aux
autorités réglementaires.

À propos d’OTEZLA®

L’aprémilast est une petite molécule prise par voie orale, inhibiteur de
la phosphodiestérase 4 (PDE4), qui agit au niveau intracellulaire pour
moduler un réseau de médiateurs pro-inflammatoires et
anti-inflammatoires. OTEZLA® a été approuvé le 16 janvier
2015 par la Commission européenne (CE) dans deux indications
thérapeutiques :

  • dans le traitement du psoriasis en plaques chronique modéré à sévère
    chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou
    d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine,
    le méthotrexate ou la photothérapie UVA + psoralène (PUVA thérapie),
  • seul ou en association avec un traitement de fond antirhumatismal
    (DMARD), est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique (RP)
    actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse
    insuffisante ou une intolérance à un traitement de fond antérieur.

IMPORTANTES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA SÉCURITÉ
basées sur le résumé des caractéristiques du produit

Contre-indications

OTEZLA® (aprémilast) est contre-indiqué chez les
patients ayant manifesté une hypersensibilité à la substance active ou à
l’un des excipients contenus dans la formulation.

OTEZLA® est contre-indiqué durant la grossesse.

Mises en garde et précautions

Les patients présentant des problèmes héréditaires rares comme une
intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome
de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce
médicament.

La dose d’OTEZLA® doit être diminuée à 30 mg 1x/j chez les
patients atteints d’insuffisance rénale sévère.

Perte de poids : La perte de poids moyenne observée chez les patients
traités par l’aprémilast pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines a
été de 1,99 kg. Au total, 14,3 % des patients traités par l’aprémilast
ont présenté une perte de poids de 5 à 10 %, tandis qu’une perte de
poids de plus de 10 % a été rapportée chez 5,7 % des patients. La perte
de poids n’a eu de répercussions cliniques significatives chez aucun de
ces patients. Au total chez 0,1 % des patients, le traitement par
l’aprémilast a été arrêté en raison de l’effet indésirable de perte de
poids. Le poids doit être contrôlé à intervalles réguliers chez les
patients présentant une insuffisance pondérale lors de l’initiation du
traitement. En cas de perte de poids inexpliquée et cliniquement
significative, le patient doit être examiné par un praticien et l’arrêt
du traitement doit être envisagé.

Grossesse : Toute grossesse doit être exclue avant l’initiation du
traitement. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une
contraception efficace afin d’éviter toute grossesse durant le
traitement.

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études
cliniques de Phase III ont été les troubles d’ordre gastro-intestinal
(GI), dont la diarrhée (15,7 %) et les nausées (13,9 %). Ces effets
indésirables d’ordre GI étaient généralement de sévérité légère à
modérée, avec 0,3 % des cas de diarrhée et 0,3 % des cas de nausées
décrits comme sévères. Ces effets indésirables sont généralement
survenus au cours des 2 premières semaines du traitement et se sont
résolus en 4 semaines. Les autres effets indésirables les plus
fréquemment rapportés ont été : infections des voies respiratoires
supérieures (8,4 %), céphalées (7,9 %) et céphalées de tension (7,2 %).
Dans l’ensemble, les effets indésirables ont été en majorité considérés
comme étant de sévérité légère ou modérée.

Les réactions indésirables les plus fréquents ayant conduit à l’arrêt du
traitement au cours des 16 premières semaines de traitement ont été la
diarrhée (1,7 %) et les nausées (1,5 %). L’incidence globale des effets
indésirables graves a été faible et n’a pas montré d’atteinte de
systèmes d’organes spécifiques. Des réactions d’hypersensibilité ont été
observées peu fréquemment dans les études cliniques de l’aprémilast.

Pendant la période contrôlée versus placebo des études cliniques
de phase III dans le psoriasis, une dépression a été rapportée chez 1,2
% des patients (14/1 184) traités par l’aprémilast versus 0,5 %
des patients (2/418) recevant le placebo. Aucun de ces cas de dépression
n’a été grave ni n’a entraîné la sortie de l’étude.

Populations particulières

Globalement, il n’a pas été observé dans les études cliniques de
différences du profil de tolérance chez les patients âgés de 65 ans et
plus et les adultes plus jeunes, âgés de moins de 65 ans.

Le profil de tolérance de l’aprémilast n’a pas été évalué chez les
patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de psoriasis avec une
insuffisance hépatique.

La sécurité et l’efficacité de l’aprémilast chez les enfants âgés de 0 à
17 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

À propos de Celgene

Celgene Corporation, basée à Summit, dans l’État du New Jersey, est une
société pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre
principalement à la découverte, au développement et à la
commercialisation de médicaments innovants dans le traitement du cancer
et des maladies inflammatoires notamment par la régulation des gènes et
des protéines. Celgene France est une filiale à part entière de Celgene
Corporation.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des résultats provenant
d’abstracts publiés lors d’un congrès. Les résultats annoncés peuvent
différer de ceux repris lors d’une future publication dans une revue à
comité de lecture. Celgene n’assure aucune mise à jour d’un énoncé
prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou
d’événements futurs.

Contacts

Pour les demandes de renseignements :
Celgene Corporation
Investisseurs
:
Patrick E. Flanigan III, 908-673-9969
Vice-président des
relations avec les investisseurs
ou
Médias :
Catherine
Cantone, 732-564-3592
Directrice des communications d’entreprise