L’institut Curie et Onxeo s’associent pour ce projet ambitieux au
service des patients
PARIS & COPENHAGUE, Danemark–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:
Onxeo S.A. (Paris:ONXEO) (NASDAQ OMX:ONXEO) (Euronext Paris, Nasdaq
Copenhague : ONXEO), société de biotechnologie spécialisée dans le
développement de médicaments innovants pour le traitement des maladies
orphelines en particulier en oncologie, et l’Institut Curie, fondation
reconnue d’utilité publique regroupant l’un des plus grands centres de
recherche européens en cancérologie et deux établissements hospitaliers
de pointe, s’associent à l’occasion de la Journée mondiale contre le
cancer, pour lancer une série d’études afin d’étudier l’intérêt de
l’association de la radiothérapie, des inhibiteurs de la réparation de
l’ADN tumoral et de l’immunothérapie. Cette combinaison particulièrement
innovante permettrait de faire régresser la maladie chez des
patients atteints de cancers résistants.
Berceau de la radiothérapie et premier institut en France à se doter
d’un grand centre d’immunothérapie des cancers, l’Institut Curie
investit naturellement ce nouveau champ de recherche clinique
particulièrement prometteur.
Onxeo, société française de biotechnologie spécialisée dans la
recherche et le développement de nouveaux traitements des cancers
orphelins, a acquis en 2016 le produit AsiDNA™ basé sur la technologie
des DBait, agents inhibiteurs de la réparation de l’ADN tumoral, issus
notamment de la recherche de l’institut Curie.
Les deux équipes renforcent aujourd’hui leur collaboration pour mener
à bien un projet ambitieux.
De nombreux essais associant la radiothérapie et l’immunothérapie
(plus de 200 en cours1) testent l’efficacité de cette
association dans le traitement de nombreux cancers métastatiques ou
avancés tels que le mélanome, le cancer du poumon, de l’œsophage, du
cerveau, de la prostate, les sarcomes et les leucémies. Par
exemple, des essais récents ont démontré l’avantage d’associer la
radiothérapie à l’ipilimumab (une immunothérapie ciblant PD1) dans le
mélanome métastatique : une augmentation de la survie et des réponses
complètes ont été observées chez les patients ayant reçu le double
traitement.
Aujourd’hui l’Institut Curie souhaite donner une nouvelle dimension au
legs le plus précieux reçu de Marie Curie : la radiothérapie. Le site
d’Orsay de l’Institut Curie se consacre à son développement avec, pour
objectif aujourd’hui, de mettre au point de nouvelles combinaisons
particulièrement innovantes avec l’immunothérapie.
L’immunothérapie constitue indiscutablement une nouvelle arme de choix
contre le cancer. Toutefois, malgré des résultats impressionnants contre
certaines tumeurs, 80 % des patients ne répondent pas à ces nouvelles
stratégies thérapeutiques, dont les plus avancées sont les inhibiteurs
de PD1 et PDL1.
« Les patients chez lesquels les nouvelles immunothérapies sont peu
efficaces sont généralement porteurs d’un cancer dont l’ADN est peu muté
et qui ne produit pas de néo-épitopes. Ces petites molécules
caractéristiques des cancers car porteuses d’une mutation d’un gène
spécifique de la cellule tumorale agissent comme un chiffon rouge pour
lancer le système immunitaire sur la piste des cellules dangereuses »,
explique Sebastian Amigorena, directeur du Centre d’immunothérapie des
cancers de l’Institut Curie.
Le frein à l’action des toutes nouvelles immunothérapies semble être
associé à la présence d’altérations de l’ADN et très certainement à
l’existence d’une capacité, même résiduelle, à réparer les lésions. Or,
Marie Dutreix, directeur de recherche à l’Institut Curie (site d’Orsay),
est une spécialiste reconnue des mécanismes de réparation de l’ADN2
et à l’origine d’une nouvelle classe de produits très prometteuses : les
Dbait, agents qui accentuent l’effet des traitements génotoxiques comme
la radiothérapie, notamment en détournant de leur cible les enzymes de
réparation de l’ADN tumoral.
L’association de la radiothérapie-et de Dbait a déjà montré des
résultats très prometteurs chez l’homme. L’essai DRIM3,
effectué chez des patients atteints de mélanome avec métastases
cutanées, a montré la bonne tolérance d’AsiDNA™ (forme
clinique de Dbait) administré par voie locale, et des taux de réponse
complète (disparition des nodules tumoraux) 4 fois supérieurs à ce qui
avait été observé avec la radiothérapie seule.
Radiothérapie, inhibiteur de la réparation de l’ADN tumoral et
immunothérapie pourraient devenir le trio gagnant
Avec l’équipe d’Onxeo, les médecins et chercheurs de l’Institut Curie
réunissent leurs expertises pour évaluer l’association de
l’immunothérapie à la radiothérapie et à AsiDNA™.
Judith Greciet, Directeur Général d’Onxeo, commente : « Nous
sommes très heureux de ce nouveau programme, qui vient compléter
le plan de développement ambitieux déjà en place et renforce notre
collaboration avec l’Institut Curie. AsiDNA™ est
une nouvelle classe de médicaments très innovante qui pourrait, à terme,
représenter un nouveau paradigme de traitement du cancer ».
La combinaison d’AsiDNA™ avec la radiothérapie et l’immunothérapie
représente un espoir fort dans la lutte contre le cancer.
Concrètement, cette association fonctionnerait comme un cercle vertueux,
chaque approche thérapeutique contribuant à l’efficacité des autres :
-
L’irradiation par radiothérapie induit la mort des cellules tumorales
qui stimule l’expression de gènes de l’inflammation et donc le système
immunitaire ; -
AsiDNA vise à amplifier l’effet de l’irradiation en empêchant la
réparation des dommages créés par cette dernière sur l’ADN tumoral.
Elle augmente donc l’efficacité de la radiothérapie et la mort
« immunogène des cellules tumorales » ; -
L’immunothérapie augmente la capacité du système immunitaire à
reconnaitre les cellules tumorales et les détruire.
Des essais cliniques associant radiothérapie et immunothérapie ont
d’ores et déjà fait la preuve de l’efficacité de cette association. La
triple combinaison pourrait permettre de franchir une nouvelle étape
dans la lutte contre le cancer.
Les équipes de recherche de l’Institut Curie travaillant sur la
réparation de l’ADN et sur l’immuno-oncologie sont reconnues à l’échelle
internationale. Quant à la société Onxeo, elle est spécialisée dans le
développement de médicaments avec un savoir-faire démontré par 3
produits déjà commercialisés.
Enfin, pour accélérer le développement et la recherche sur cette
association thérapeutique innovante, l’Institut Curie accueillera dès le
mois de mars une nouvelle recrue de marque en la personne du Pr Philip
Poortmans. Actuellement chef du département de radio-oncologie au centre
médical universitaire Radboud à Nijmegen, aux Pays-Bas, et professeur à
l’Université Radboud, il prendra la tête du Département de radiothérapie
de l’Institut Curie en mars 2017. Il apportera son expertise préclinique
et clinique sur ce projet visant à valider cette nouvelle approche
thérapeutique pour les patients.
« La combinaison d’AsiDNA avec la radiothérapie et
l’immunothérapie pourrait être une innovation révolutionnaire avec un
fort potentiel de développement » conclut-il.
Pour en savoir plus
La radiothérapie constitue une arme
majeure contre les cancers : environ deux-tiers des patients reçoivent
ce traitement, qui s’est montré efficace contre les tumeurs localisées
tout en faisant preuve d’une bonne tolérance. Depuis 20 ans, les
techniques ont considérablement évolué : elles s’adaptent aux
caractéristiques de la tumeur et diminuent les effets secondaires. La
combinaison de la radiothérapie et des médicaments de chimiothérapie a
encore amélioré son efficacité. Cependant, ces solutions ne permettent
pas de vaincre toutes les tumeurs.
L’immunothérapie, qui consiste à
stimuler les défenses naturelles du corps pour détruire les cellules
cancéreuses, représente un espoir majeur pour les personnes touchées par
un cancer. Les progrès fulgurants des dernières années changent
complètement la donne, notamment pour les patients atteints de cancers
avancés. Misant sur l’essor de l’immunothérapie, l’Institut Curie ouvre
cette année un Centre d’immunothérapie des cancers avec l’objectif de
regrouper en un même lieu les chercheurs, les médecins et les patients,
pour faciliter les interactions et accélérer ainsi le passage de la
recherche fondamentale au médicament.
AsiDNA™ est un inhibiteur de la
réparation de l’ADN tumoral au mécanisme d’action inédit. Il simule les
signaux envoyés par l’ADN endommagé des cellules tumorales pour recruter
des enzymes réparateurs. Ces enzymes se dirigent alors vers AsiDNA au
lieu de réparer l’ADN des cellules tumorales qui, continuant à se
répliquer avec un ADN endommagé, meurent. AsiDNA™ et son mécanisme
d’action unique ont été mis au point par quatre centres d’excellence de
la recherche publique française, avec en chef de file, l’Institut Curie.
Il représente une innovation potentielle forte pour les patients
atteints de nombreux différents types de cancer.
A propos de l’Institut Curie
L’Institut Curie, acteur de référence de la lutte contre le cancer,
associe un centre de recherche de renommée internationale et un ensemble
hospitalier de pointe qui prend en charge tous les cancers y compris les
plus rares.
Fondé en 1909 par Marie Curie, l’Institut Curie rassemble sur 3 sites
(Paris, Saint-Cloud et Orsay) plus de 3 300 chercheurs, médecins et
soignants autour de ses 3 missions : soins, recherche et enseignement.
Fondation privée reconnue d’utilité publique habilitée à recevoir des
dons et des legs, l’Institut Curie peut, grâce au soutien de ses
donateurs, accélérer les découvertes et ainsi améliorer les traitements
et la qualité de vie des malades.
Pour en savoir plus : www.curie.fr
À propos d’Onxeo
Onxeo est une société française de biotechnologie spécialisée dans le
développement de médicaments innovants pour le traitement des maladies
orphelines dans le domaine de l’oncologie, répondant à une forte demande
thérapeutique dans l’un des segments à plus forte croissance de
l’industrie pharmaceutique. Onxeo a pour ambition de devenir un leader
mondial et un pionnier dans le domaine des cancers orphelins. La
stratégie d’Onxeo est fondée sur le développement de thérapies de pointe
efficaces et sûres, destinées à améliorer la vie des patients en
apportant une vraie différence par rapport aux thérapies actuelles.
Onxeo dispose d’un vaste portefeuille composé de quatre produits à
divers stades de développement, notamment Beleodaq®, le premier
médicament de la société contre un cancer orphelin à avoir bénéficié
d’une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis. Onxeo est une
entreprise cotée sur Euronext Paris (Ticker : ONXEO, Code ISIN :
FR0010095596) et sur le Nasdaq à Copenhague (Ticker : ONXEO).
Pour plus d’information : www.onxeo.com.
Avertissement
Le présent communiqué contient de manière implicite ou expresse
certaines déclarations prospectives relatives à Onxeo et à son activité.
Ces déclarations dépendent de certains risques connus ou non,
d’incertitudes, ainsi que d’autres facteurs, qui pourraient conduire à
ce que les résultats réels, les conditions financières, les performances
ou réalisations de Onxeo diffèrent significativement des résultats,
conditions financières, performances ou réalisations exprimés ou
sous-entendus dans ces déclarations prospectives. Onxeo émet ce
communiqué à la présente date et ne s’engage pas à mettre à jour les
déclarations prospectives qui y sont contenues, que ce soit par suite de
nouvelles informations, événements futurs ou autres. Pour une
description des risques et incertitudes de nature à entraîner une
différence entre les résultats réels, les conditions financières, les
performances ou les réalisations de Onxeo et ceux contenus dans les
déclarations prospectives, veuillez-vous référer à la section « Facteurs
de Risque » du Document de Référence 2015 déposé auprès de l’Autorité
des Marchés Financiers, l’AMF, le 29 avril 2016, qui est disponible sur
les sites Internet de l’AMF http://www.amf-france.org
et de la Société http://www.onxeo.com.
1 Notamment, récemment : Cancer Biol
Ther. 2016 Dec 1:1-7. doi: 10.1080/15384047.2016.1264543. [Epub
ahead of print] – Improved survival and complete response rates in
patients with advanced melanoma treated with concurrent ipilimumab and
radiotherapy versus ipilimumab alone. Koller KM,
Mackley HB, Liu J3,
Wagner H, Talamo G,
Schell TD, Pameijer C,
Neves RI, Anderson B,
Kokolus KM, Mallon CA,
Drabick JJ.
2 Pour ses travaux très innovants sur les mécanismes de
réparation de l’ADN tumoral, le Docteur Marie Dutreix a reçu en décembre
2016 le prestigieux prix Guy Lazorthes de l’Académie des Sciences.
3 Le Tourneau et al. 2016 ; First-in-human phase I
study of the DNA-repair inhibitor DT01 in combination with radiotherapy
in patients with skin metastases from melanoma ; British Journal of
Cancer 114, 1199-1205
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Nicolas Fellmann, CFO
Valerie
Leroy, Relations Investisseurs
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1 45 58 76 00
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Alize
RP
Caroline Carmagnol / Florence Portejoie
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Relations
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Kirsten Thomas / Lee Roth
kthomas@theruthgroup.com
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ou
Hopscotch
Perrine
Carriau / Manon Le Bail
pcarriau@hopscotch.fr
/ mlebail@hopscotch.fr
01
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