REXEL : RESULTATS DU 2EME TRIMESTRE ET DU 1ER SEMESTRE 2015 (non audités)

 CROISSANCE SOLIDE DES VENTES EN DONNEES PUBLIEES

• +8,4% au T2 après +7,2% au T1 ; +7,8% au S1, favorisées par un fort effet de change positif

 RALENTISSEMENT DES VENTES EN ORGANIQUE AU T2

• -1,6% au T2 en données comparables et à nombre de jours constant, après -0,4% au T1 ; -1,0% sur le S1
  • Ralentissement principalement dû à l'Amérique du Nord, affectée par la forte baisse du segment pétrolier et gazier (en baisse de 32% au T2 par rapport à l'année précédente)
  • Amélioration séquentielle en Europe et en Asie-Pacifique

AMELIORATION SEQUENTIELLE DE LA MARGE D'EBITA AJUSTE AU T2, A 4,4% DES VENTES

• Malgré le ralentissement des ventes en Amérique du Nord et une baisse de la marge brute sur les câbles en Europe

OBJECTIFS 2015 CONFIRMES DANS LE BAS DE LA CIBLE

¹
Cf. définitions dans la section "Glossaire" de ce document ; à compter de cette publication, les opérations en Amérique Latine sont présentées en "Opérations non poursuivies" et les actifs/passifs correspondant en « Actifs/Passifs détenus en vue de la vente »

Les états financiers au 30 juin 2015 ont été arrêtés par le Conseil d'Administration qui s'est tenu le 28 juillet 2015. Ils ont fait l'objet d'une revue limitée par les commissaires aux comptes.

A compter de cette publication, les opérations en Amérique Latine sont présentées en "Opérations non poursuivies" et les actifs/passifs correspondant en « Actifs/Passifs détenus en vue de la vente »

Les termes suivants : EBITA, EBITA ajusté, EBITDA, Flux de trésorerie disponible et Dette nette sont définis dans la section « Glossaire » de ce document.

Sauf mention contraire, tous les commentaires sont faits en base comparable et ajustée et, pour ce qui concerne le chiffre d'affaires, à nombre de jours constant.

VENTES

Au T2 2015, Rexel a enregistré des ventes de 3 423,5M€, en hausse de 8,4% en données publiées, favorisées par un fort effet de change, et en baisse de 1,6%, en données comparables et à nombre de jours constant, reflétant principalement un ralentissement en Amérique du Nord, dû à la forte détérioration des ventes à l'industrie pétrolière et gazière.

Au S1 2015, les ventes se sont élevées à 6 645,2M€, en hausse de 7,8% en données publiées et en baisse de 1,0% en données comparables et à nombre de jours constant.

Au T2 2015, Rexel a enregistré des ventes de 3 423,5M€,
en hausse de 8,4% en données publiées et en baisse de 1,6% en données comparables et à nombre de jours constant. Excluant un effet positif de 0,2% lié aux variations du prix des câbles à base de cuivre, les ventes ont été en baisse de 1,8% en données comparables et à nombre de jours constant.

La hausse de 8,4% des ventes en données publiées inclut :

• Un effet de change positif de 303,2M€ (principalement lié à l'appréciation du dollar américain contre l'euro),
• Un effet positif net des variations de périmètre de 13,3M€ provenant des récentes acquisitions (Elevite en Suisse, 4 Knights en Thaïlande et Beijing Ouneng et Shanghai Maxqueen en Chine) en partie compensées par la cession des opérations en République Tchèque,
• Un effet calendaire positif de 0,2 point.

Au S1 2015, Rexel a enregistré des ventes de 6 645,2M€,
en hausse de 7,8% en données publiées et en baisse de 1,0% en données comparables et à nombre de jours constant. Excluant un effet négatif de 0,1% lié aux variations du prix des câbles à base de cuivre, les ventes ont été en baisse de 0,9% en données comparables et à nombre de jours constant.

La hausse de 7,8% des ventes en données publiées inclut :

• Un effet de change positif de 546,1M€ (principalement lié à l'appréciation du dollar américain contre l'euro),
• Un effet positif net des variations de périmètre de 19,9M€ provenant des récentes acquisitions (Elevite en Suisse, 4 Knights en Thaïlande et Beijing Ouneng et Shanghai Maxqueen en Chine) en partie compensées par la cession des opérations en République Tchèque,
• Un effet calendaire négatif de 0,2 point.

Europe (54% des ventes du Groupe) : +1,5% au T2 et +0,7% au S1 en données comparables et à nombre de jours constant

Au T2 2015
, les ventes en Europe ont progressé de 4,0% en données publiées et de 1,5% en données comparables et à nombre de jours constant.

• En
  France
  (33% des ventes de la région), les ventes ont été quasiment stables, en amélioration séquentielle (elles ont baissé de seulement 0,3% après une baisse de 3,6% au T1). L'activité de construction est restée faible au T2. L'amélioration séquentielle vs. T1 2015 a reflété principalement une base de comparaison plus facile (les ventes étaient en baisse de 3,4% au T2 2014, alors qu'elles n'avaient baissé que de 0,4% au T1 2014) ainsi que des ventes de câbles                                    plus élevées.
• Au
  Royaume-Uni
  (15% des ventes de la région), les ventes ont été en baisse de 2,3%. En excluant l'effet de l'optimisation du réseau d'agences, elles ont baissé de 1,8%, reflétant notamment une moindre activité de projets.
• En
  Allemagne
  (11% des ventes de la région), les ventes ont confirmé un retour à la croissance et ont progressé de 1,7%, traduisant un marché final industriel solide et des ventes de câbles plus élevées.
• En
  Scandinavie
  (12% des ventes de la région), les ventes ont continué d'enregistrer une croissance solide à 7,8%, avec la Suède en hausse de 8,3%, la Norvège de 10,2% et la Finlande de 3,3%.
• Dans les
  autres pays européens
  , les performances ont été les suivantes :

• Les ventes en Belgique et Autriche ont progressé respectivement de 6,0% et 2,1%,
• En Europe du Sud, l'Espagne a enregistré une croissance à deux chiffres (+16,1%), grâce à une forte activité sur le marché domestique et à l'export, tandis que l'Italie a enregistré une croissance de 2,0%,
• En Suisse, les ventes ont baissé de 2,8%, affectées par un moindre effet prix, en raison de l'évolution du franc suisse, alors que les volumes ont été stables,
• Aux Pays-Bas, l'environnement est resté difficile avec des ventes en baisse de 3,1%, ce qui constitue une amélioration séquentielle significative par rapport à la baisse de 13,2% enregistrée au trimestre précédent.

Amérique du Nord (36% des ventes du Groupe) : -5,9% au T2 et -3,3% au S1 en données comparables et à nombre de jours constant

Au T2 2015
, les ventes en Amérique du Nord ont progressé de 12,8% en données publiées, incluant un effet de change positif important de 223,6M€ (principalement dû à l'appréciation du dollar américain contre l'euro). En données comparables et à nombre de jours constant, les ventes ont reculé de 5,9%, reflétant principalement la forte détérioration des ventes à l'industrie pétrolière et gazière, qui représentent environ 10% des ventes de la région et ont baissé de 32% en moyenne sur le trimestre, d'une part, et, une baisse des ventes de câbles, d'autre part.

• Aux
  Etats-Unis
  (77% des ventes de la région), les ventes ont reculé de 4,6%, dont :

• 3,4 points provenant de la baisse de 33% des ventes à l'industrie pétrolière et gazière (la baisse avait été de seulement 1% au T1 2015 par rapport au T1 2014),
• 1,4 point provenant de la baisse des ventes de câbles,
• 1,2 point provenant de l'optimisation du réseau d'agences.

• Au
  Canada
  (23% des ventes de la région), les ventes ont reculé de 10,3%, dont :
  • 2,9 points provenant de la baisse de 29% des ventes à l'industrie pétrolière et gazière (la baisse avait été de 11,7% au T1 2015 par rapport au T1 2014),
  • 2,4 points provenant de la baisse des ventes de câbles,

• 3,4 points provenant d'une forte baisse des ventes d'équipements photovoltaïques (en baisse de 86% sur le trimestre après une baisse de 60% au trimestre précédent).

L'optimisation du réseau d'agences aux Etats-Unis, mentionnée ci-dessus, fait partie d'un programme de mesures de réduction des coûts mis en oeuvre en Amérique du Nord et qui produira ses effets pleins au S2. Ces mesures comprennent :

• Aux
  Etats-Unis
  :

• La fusion de 23 agences avec d'autres agences existantes sur la même zone commerciale et la fermeture de 9 agences supplémentaires au T2 (le nombre d'agences a été optimisé de 400 agences à la fin du T1 à 370 agences à la fin du T2, incluant deux ouvertures au T2),
• Une réduction nette de 237 employés (de 6 310 personnes à la fin du T1 à 6 073 à la fin du T2),
• Et la révision du plan de développement des centres de distribution régionaux à 13 en fin d'année (vs. les 15 initialement envisagés).

Ces mesures devraient générer des économies de coûts opérationnels d'environ 20 millions d'euros en base annuelle.

• Au
  Canada
  :

• La mise en oeuvre d'un programme « Absence No Pay » (« Jours non travaillés, non payés ») dans l'Ouest du pays et au Québec,
• Et l'ajustement des dépenses d'assurance-santé.

Asie-Pacifique (10% des ventes du Groupe) : -1,1 au T2 et -1,7% au S1 en données comparables et à nombre de jours constant

Au T2 2015
, les ventes en Asie-Pacifique ont progressé de 18,0% en données publiées, incluant un effet de change positif significatif de 37,6 millions d'euros (principalement le yuan chinois contre l'euro) et un effet positif de 18,2 millions d'euros lié aux acquisitions de 4 Knights International en Thaïlande et de Beijing Ouneng et Shanghai Maxqueen en Chine. En données comparables et à nombre de jours constant, les ventes ont reculé de 1,1%.

• En
  Asie
  (52% des ventes de la région), les ventes ont progressé de 1,6% :
  • En
    Chine
    (70% de l'Asie), les ventes ont été quasiment stables (+0,4%), en dépit d'une forte baisse de 59% des ventes à l'industrie éolienne ; hors éolien, les ventes ont progressé de 4,2%.
  • En
    Asie du Sud-Est
    (22% de l'Asie), les ventes ont progressé de 5,7%, tirées par l'activité coeur-de-métier et les projets d'éclairage, qui ont compensé la pression sur les ventes à l'industrie pétrolière et gazière.
• Dans la région
  Pacifique
  (48% des ventes de la région), les ventes ont reculé de 3,8%:
  • En
    Australie
    (81% de la région Pacifique), les ventes ont reculé de 3,8%, reflétant un niveau toujours bas de l'activité de projets et l'impact de fermetures d'agences. Hors effet des fermetures d'agences, les ventes ont baissé de seulement 0,5%.
  • En
    Nouvelle-Zélande
    (19% de la région Pacifique), les ventes ont enregistré une légère amélioration séquentielle, avec un recul de 4,0% en comparaison d'un recul de 6,5% au T1.

RENTABILITE

Amélioration séquentielle de la marge d'EBITA ajusté de 4,1% au T1 à 4,4% au T2, en dépit un ralentissement séquentiel des ventes


EBITA ajusté au S1 de 280,6M€, soit 4,2% des ventes, en baisse de 70 points de base par rapport à l'année précédente, impacté principalement par l'Amérique du Nord

Au S1 2015, la
marge brute
s'est établie à 24,3% des ventes, en baisse de 30 points de base par rapport à l'année précédente. Cette baisse reflète principalement une baisse de la marge brute en Europe (en recul de 65 points de base) due à une pression sur les ventes de câbles au T2, partiellement compensée par une amélioration de 15 points de base de la marge brute en Amérique du Nord, provenant en grande partie de l'efficacité des initiatives de politique de prix au Canada.

Au S1 2015, les
frais administratifs et commerciaux (y compris les amortissements)
se sont élevés à 20,1% des ventes, en hausse de 40 points de base par rapport à l'année précédente en pourcentage des ventes. Cette hausse reflète principalement une augmentation significative en Amérique du Nord (augmentation de 105 points de base), due à la poursuite de l'augmentation des coûts de transport et logistiques liée au programme de transformation en cours aux Etats-Unis, ainsi qu'au délai dans l'adaptation de la base de coûts au ralentissement des ventes du T2 provoqué par la détérioration séquentielle des ventes à l'industrie pétrolière et gazière. Cet accroissement des frais administratifs et commerciaux en pourcentage des ventes en Amérique du Nord a été partiellement compensé par un contrôle des coûts efficace en Europe, où frais administratifs et commerciaux en pourcentage des ventes ont baissé de 20 points de base.

En conséquence, la
marge d'EBITA ajusté
au S1 2015 s'est établie à 4,2% des ventes, en baisse de 70 points de base par rapport à l'année précédente.

Au S1 2015, l'
EBITA publié
s'est établi à 275,4M€, en baisse de 7,3% par rapport à l'année précédente.

RESULTAT NET

Résultat net des opérations poursuivies de 43,2M€ au S1, principalement impacté par 52,5M€ de coûts exceptionnels liés aux opérations d'optimisation des financements


Résultat net récurrent de 133,4M€ au S1

Au S1 2015, le
résultat opérationnel
s'est établi à 207,6M€, en baisse de 18,9% par rapport à l'année précédente.

• L'amortissement des actifs incorporels résultant de l'allocation du prix d'acquisition s'est élevé à 8,6M€ (contre 7,6M€ au S1 2014).
• Les autres produits et charges ont représenté une charge nette de 59,2M€ (contre une charge nette de 33,7M€ au S1 2014). Ils comprenaient 36,8M€ de coûts de restructuration (contre 22,6M€ au S1 2014) et 19,1M€ de dépréciation des écarts d'acquisition liés aux opérations en Australie et aux Pays-Bas (contre 6,3M€ au S1 2014).

Au S1 2015, les
charges financières nettes
se sont élevées à 139,4M€ (contre 91,7M€ au S1 2014) et elles incluaient 52,5M€ de coûts exceptionnels liés aux opérations d'optimisation des financements :

• 19,6M€ dus au remboursement anticipé au T1 de la ligne obligataire en euros à 7,000% dont la maturité initiale était en décembre 2018 (ligne non remplacée),
• 33,0M€ dus au remboursement anticipé au T2 de la ligne obligataire en dollars US à 6,125% dont la maturité initiale était en décembre 2019 et qui a été refinancée grâce à l'émission, toujours au T2, d'une nouvelle ligne obligataire en euros à 3,250% dont la maturité est en juin 2022.

Ces deux opérations généreront des économies significatives en charges d'intérêts et contribueront à la poursuite de l'amélioration de la structure financière de Rexel. Au S1 2015, le taux d'intérêt effectif moyen sur la dette brute a été réduit de 85 points de base par rapport à l'année précédente, à 4,15% de la dette brute (contre 5,0% au S1 2014).

L'impôt sur le revenu
au S1 2015 a représenté une charge de 25,0M€. Le taux d'imposition effectif s'est établi à 36,7% (contre 31,9% au S1 2014) et la hausse est principalement due à des charges de dépréciation de goodwill non-déductibles reconnues en 2015, en comparaison de 2014.

Le résultat net des opérations poursuivies
au S1 2015 a reculé de 61,4%, s'établissant à 43,2M€ (contre 111,9M€ au S1 2014).

Le résultat net des opérations abandonnées (Amérique Latine)
au S1 2015 a été une perte de 41,7M€ (contre une perte de 21,4M€ au S1 2014).

En conséquence, le résultat net publié au S1 2015 s'est établi à 1,5M€ (contre 90,5M€ au S1 2014).

Le résultat net récurrent
au S1 2015 s'est élevé à 133,4M€ (contre 145,0M€ au S1 2014) (Cf. annexe 2).

STRUCTURE FINANCIERE

Dette nette de 2 556,5M€, impactée par un effet de change défavorable et les éléments exceptionnels liés aux opérations d'optimisation des financements  

Au S1 2015,
le free cash-flow avant intérêts et impôts
a été un flux net positif de 2,4M€ (contre un flux net positif de 16,0M€ au S1 2014), dont 144,2M€ ont été générés au cours du T2 (contre 94,5M€ au T2 2014).

Ce flux net positif de 2,4M€ comprenait :

• Des dépenses d'investissement de 51,2M€ (contre 41,5M€ au S1 2014),
• Un flux négatif de 213,8M€ dû à la variation du besoin en fonds de roulement (contre un flux négatif de 238,0M€ au S1 2014).

Au 30 juin 2015, la dette nette
s'établissait à 2 556,5M€, en hausse de 6,2% par rapport à l'année précédente.

La variation de la dette au cours du S1 :

• 76,6M€ de frais financiers versés,
• 75,6M€ d'impôt sur le revenu versés,
• 51,0M€ d'éléments exceptionnels liés aux opérations d'optimisation des financements, 
• 133,9M€ d'effet de change défavorable.

Au 30 juin 2015, le ratio d'endettement
(dette financière nette / EBITDA), calculé selon les termes du contrat de crédit Senior, s'est établi à 3,2x, contre 3,0x au 30 juin 2014.

Succès de l'émission obligataire de 500M€ à 3,250% avec une maturité en 2022

Suite au remboursement en cash au T1 de la ligne obligataire en euros à 7,000% avec une maturité en décembre 2018, Rexel a refinancé au T2 sa ligne obligataire en dollars US à 6,125% avec une maturité en décembre 2019 grâce à l'émission d'une nouvelle ligne obligataire en euros à 3,250% avec une maturité en juin 2022. Le nominal remboursé s'élevait à 500M€ et représentait une valeur comptable de 442,5M€ au 30 juin 2015.

Une charge exceptionnelle de 33,0M€ a été comptabilisée, incluant :

• Une prime de remboursement de 12,2M€,
• Une charge d'intérêt de 13,3M€ pour la période du 22 juin au 16 décembre,
• Et d'autres coûts de refinancement pour 7,5M€.

La Valeur Actuelle Nette (
Net Present Value
) des cash flows liés au refinancement s'élève à de 14,4M€.

Cette amélioration de la structure financière génèrera des économies significatives en charges d'intérêts :

• Environ 34M€ en base annuelle, grâce au remboursement cash de la ligne en euros à 7,000%,
• Environ 7M€ en base annuelle, grâce au refinancement de la ligne en dollars US à 6,125%.

ACQUISITION

Rexel renforce sa part de marché en Belgique avec l'acquisition de Electro-Industrie en Acoustiek

En juin, Rexel a acquis Electro-Industrie en Acoustiek, un distributeur électrique basé dans le port d'Anvers. Cette société s'adresse principalement à des clients situés dans la zone industrielle du port d'Anvers et bénéficie d'une forte exposition au marché final industriel.

Avec environ 30 employés et 3 agences, Electro-Industrie en Acoustiek a réalisé des ventes de l'ordre de 15M€ en 2014, avec une rentabilité supérieure à la moyenne du Groupe.

Compte tenu de la performance du premier semestre, d'une part, ainsi que des prix du cuivre et de l'évolution du secteur pétrolier et gazier inférieurs aux attentes, d'autre part, Rexel prévoit maintenant d'être, en année pleine, dans le bas de la cible de ventes et de rentabilité annoncée avec :

• Une baisse organique des ventes d'au maximum 2%
  (en données comparables et à nombre de jours constant, vs. « Une croissance organique des ventes comprise entre -2% et +2% » annoncée en février),
• Une marge d'EBITA ajusté d'au moins 4,8%
  (vs. 5,0% en 2014 et vs. « Une marge d'EBITA ajusté comprise entre 4,8% et 5,2% » annoncée en février).

L'objectif de marge d'EBITA ajusté en année pleine 2015 représente une amélioration de la marge d'EBITA ajusté au second semestre par rapport à l'année précédente.

Rexel maintient inchangé son objectif annoncé en février de générer, en année pleine, un cash-flow solide :

• D'au moins 75% de l'EBITDA, avant intérêts et impôts,
• D'environ 40% de l'EBITDA, après  intérêts et impôts.

*


* *

29 octobre 2015                               Résultats du 3
^ème
trimestre et des 9 premiers mois

Le rapport financier au 30 juin 2015 est disponible sur le site web de Rexel (www.rexel.com) dans la rubrique


« Information réglementée » et a été déposé auprès de l'Autorité des Marchés Financiers.


Une présentation des résultats du 2
^ème
trimestre et du 1
^er
semestre 2015 est également disponible sur le site web de Rexel.

Leader mondial de la distribution professionnelle de produits et services pour le monde de l'énergie, Rexel est présent sur trois marchés : l'industrie, la construction tertiaire et la construction résidentielle. Le Groupe accompagne ses clients partout dans le monde, où qu'ils soient, pour leur permettre de créer de la valeur et d'optimiser leurs activités. Présent dans 38 pays, à travers un réseau d'environ 2 200 agences et employant environ 30 000 collaborateurs, Rexel a réalisé un chiffre d'affaires de 13,1 milliards d'euros en 2014.


Rexel est coté sur le marché Eurolist d'Euronext Paris (compartiment A, symbole RXL, code ISIN FR0010451203) et figure dans les indices suivants : SBF 120, CAC Mid 100, CAC AllTrade, CAC AllShares, FTSE EuroMid, STOXX600. Rexel fait également partie des indices ISR suivants : DJSI Europe, FTSE4Good Europe & Global, EURO STOXX Sustainability, Euronext Vigeo Europe 120, ESI Excellence Europe, et figure dans le Registre d'Investissement Ethibel EXCELLENCE, grâce à sa performance en matière de responsabilité sociale d'entreprise. Pour plus d'information : www.rexel.com

ANALYSTES FINANCIERS / INVESTISSEURS

PRESSE

EBITA PUBLIE
(Earnings Before Interest, Taxes and Amortization) est défini comme le résultat opérationnel avant amortissement des actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'affectation du prix des acquisitions et avant autres produits et charges.

L'EBITA AJUSTE
est défini comme l'EBITA retraité de l'estimation de l'effet non récurrent des variations du prix des câbles à base de cuivre.

EBITDA
(Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) est défini comme le résultat opérationnel avant amortissements et avant autres produits et charges.

RESULTAT NET RECURRENT
est défini comme le résultat net ajusté de l'effet non récurrent du cuivre, des autres produits et autres charges, des charges financières non récurrentes, déduction faite de l'effet d'impôt associé aux éléments ci-dessus.

FLUX NET DE TRÉSORERIE DISPONIBLE
est défini comme la variation de trésorerie nette provenant des activités opérationnelles, diminuée des investissements opérationnels nets.

ENDETTEMENT FINANCIER NET
est défini comme les dettes financières diminuées de la trésorerie et des équivalents de trésorerie. La dette nette inclut les dérivés de couverture.

*
Comparable et ajusté = A périmètre et taux de change constant et en excluant l'effet non-récurrent lié aux variations du prix des câbles à base de cuivre et avant amortissement des actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'affectation du prix des acquisitions ; l'effet non récurrent lié aux variations du prix des câbles à base de cuivre représente sur l'EBITA :

• une perte de 4,0M€ au T2 2014 et une perte de 0,8M€ au Q2 2015, et
                           
• une perte de 6,7M€ au H1 2014 et une perte de 5,1M€ au H1 2015.
     

Compte de résultat consolidé

Table de correspondance entre le résultat opérationnel avant autres charges et produits et l'ebita ajusté

Résultat net récurrent

Chiffre d'affaires et rentabilité par zone géographique

Bilan consolidé
¹

1
Incluant :


– des dérivés de couverture de juste valeur de 6,5M€ au 31 décembre 2014 et de 5,3M€ au 30 juin 2015,


– des intérêts courus à recevoir pour (0,7)M€ au 31 décembre 2014 et pour (0,7)M€ au 30 juin 2015.

Evolution de l'endettement net

1
Incluant des dépenses de restructuration de 21,2M€ au Q2 2015 et 37,8M€ au H1 2015


2
Excluant le règlement des dérivés de couverture de juste valeur

Au 1
^er
semestre, le bénéfice net provenant des activités abandonnées élevé à (41,7) millions d'euros :

• Ventes                                                                                                                                            
• EBITA                                                                                                                                           
• Amortissement des actifs incorporels reconnus
  
  
  lors de l'allocation du prix d'acquisition des entités acquises                                                                                                      (0,3) M€
• Autres produits et charges, dont dépréciation du GW: (36,2) M€
• Résultat financier net
• Impôt sur le revenu
•  

Résultat net des activités abandonnées

• Comme indiqué dans le communiqué de presse du 30 avril dernier, la cession des activités en Amérique latine devrait se traduire par une perte estimée à environ 70 millions d'euros avant impôt pour l'exercice 2015. Ce montant estimatif comprend un effet de conversion des devises négatif qui sera publié à la date de clôture de l'opération.

Sur la base des hypothèses suivantes de taux de change moyens :

• 1€ = 1,12USD
• 1€ = 1,38CAD
• 1€ = 1,44AUD
• 1€ = 0,72GBP

AVERTISSEMENT