La phase III de l’essai clinique RELIEF a démontré une réduction
statistiquement significative du nombre moyens d’aphtes buccaux avec
aprémilast 30 mg par rapport au placebo jusqu’à la semaine 12
Une amélioration significative des principaux critères secondaires a
été démontrée, comme la douleur associée à l’aphtose buccale, l’activité
globale de la maladie et la qualité de vie
Ces résultats ont été présentés lors du congrès annuel de l’American
Academy of Dermatology 2018
Des dépôts réglementaires sont prévus dans le courant de l’année aux
États-Unis et au Japon.
PARIS–(BUSINESS WIRE)–Celgene France, une filiale de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a
annoncé à l’occasion d’une session orale « late-breaking » au congrès de
l’American Academy of Dermatology (AAD) que les résultats de
l’essai clinique de phase III RELIEF, portant sur l’administration
d’OTEZLA® (aprémilast) à la posologie 30mg chez des patients
atteints d’une maladie de Behçet, ont montré une réduction
statistiquement significative de l’aphtose buccale à 12 semaines par
rapport au placebo à la semaine 12.
La maladie de Behçet est une maladie inflammatoire systémique rare
d’évolution chronique. La très grande majorité des patients atteints
d’une maladie de Behçet souffrent d’une aphtose buccale récurrente qui
peut être handicapante et avoir un important retentissement sur la
qualité de vie des patients.
L’étude RELIEF a principalement évalué l’effet de l’aprémilast sur le
nombre des récurrences d’aphtes buccaux chez des patients atteints d’une
maladie de Behçet active et ayant précédemment été traités avec au moins
un médicament topique ou systémique.
« La réduction de l’aphtose buccale, qui provoque des douleurs et qui
a un impact négatif sur la qualité de vie des patients, est un objectif
thérapeutique important dans la prise en charge des personnes atteintes
d’une maladie de Behçet », a souligné le Professeur Alfred Mahr,
chef de service de Médecine interne à l’hôpital Saint-Louis et membre de
l’International Society for Behçet Disease (ISBD). « Les conclusions
de cette étude pivot montrent que l’aprémilast, en améliorant
significativement le nombre d’aphtes buccaux, la douleur associée à
l’aphtose buccale, et l’activité globale de la maladie, constitue une
véritable option thérapeutique pour les patients atteints d’une maladie
de Behçet avec une aphtose buccale active et pour lesquels il existe peu
d’alternatives de traitements aujourd’hui. »
Dans cette étude multicentrique, 207 patients ont été randomisés en
double aveugle pour recevoir un placebo ou 30 mg d’aprémilast deux fois
par jour. A 12 semaines, l’aire sous la courbe (ASC) pour le nombre
d’aphtes buccaux (critère principal de l’essai RELIEF) était
significativement inférieure avec l’aprémilast 30 mg comparativement au
placebo (129,5 ± 15,9 contre 222,1 ± 15,9; P<0,0001). L’ASC évalue
l’évolution du nombre d’aphtes buccaux au cours du temps et tient ainsi
compte du caractère récurent de l’aphtose buccale.
Pour les critères secondaires, des améliorations statistiquement
significatives ont été observées avec l’aprémilast, pour la douleur
associée à l’aphtose buccale (P<0,0001), pour l’activité globale de la
maladie (score BSAS : P<0,0001 ; score BDCAI : P=0,0335) et pour la
qualité de vie (P=0,0003).
Les évènements indésirables (EI) les plus fréquemment observés dans
l’essai étaient : une diarrhée (41,3% avec l’aprémilast, 19,4 % pour le
placebo), des nausées (19,2% avec l’aprémilast, 10,7% pour le placebo),
des céphalées (14,4% avec l’aprémilast, 9,7% pour le placebo) et des
infections des voies respiratoires supérieures (11,5% avec l’aprémilast,
4,9% pour le placebo). Ces EI sont cohérents avec le profil de tolérance
connu de l’aprémilast.
Celgene prévoit de déposer des dossiers d’autorisations auprès des
autorités compétentes aux États-Unis et au Japon pour l’aprémilast 30 mg
dans la maladie de Behçet active avec ulcérations buccales, au deuxième
semestre de cette année. Le laboratoire prévoit également de déposer une
d’extension d’indication auprès de l’Agence Européenne du Médicament
(EMA) en 2019.
« Ces résultats de phase III positifs pour la maladie de Behçet
montrent le profil unique de l’aprémilast pour les maladies
inflammatoires », a affirmé Terrie Curran, présidente du département
Inflammation et Immunologie chez Celgene. « L’aprémilast est une
nouvelle option thérapeutique pour les patients et pour les médecins
dans un domaine où les besoins non couverts sont importants.»
L’aprémilast n’est approuvé dans aucun pays pour le traitement de la
maladie de Behçet.
À propos de RELIEF
RELIEF est une étude randomisée, contrôlée par placebo, en double
aveugle, de phase III évaluant l’administration de 30 mg d’aprémilast
deux fois par jour chez 207 patients avec une maladie de Behçet active
et ayant précédemment été traités avec au moins un médicament topique ou
systémique. Cette étude, d’une durée de 52 semaines, a été effectué sur
63 sites dans 10 pays. Le critère d’évaluation principal de l’étude est
l’aire sous la courbe (ASC) pour le nombre d’aphtes buccaux durant 12
semaines de traitement. Les principaux critères secondaires de l’étude
étaient la variation de la douleur associée à l’aphtose buccale, du
score d’activité de la maladie de Behçet (BSAS), de l’indice d’activité
actuelle de la maladie (BCDAI) et du score de qualité de vie de la
maladie de Behçet à 12 semaines de traitement par rapport à l’inclusion.
À propos de la maladie de Behçet
D’origine inconnue, la maladie de Behçet est une maladie caractérisée
par des anomalies immunitaires et une inflammation des vaisseaux
sanguins. La maladie de Behçet se manifeste essentiellement par une
aphtose buccale et génitale récurrente, des lésions cutanées, des
uvéites, des arthrites, une atteinte vasculaire et une atteinte du
système nerveux central ou du tractus gastro-intestinal.
La prévalence de la maladie de Behçet est plus élevée au Moyen-Orient,
en Asie et au Japon. En France, la maladie de Behçet a été classée comme
maladie rare (ou “orpheline”) par les Instituts nationaux de santé.
A propos d’OTEZLA® (aprémilast)
OTEZLA® est un inhibiteur oral de la phosphodiestérase 4
(PDE4) spécifique de l’AMP cyclique (AMPc). L’inhibition de la PDE4
entraîne une augmentation des taux d’AMPc intracellulaires, ce qui
implique indirectement la modulation de la production de médiateurs
inflammatoires. OTEZLA a été autorisé par la Commission européenne en
2015 et est maintenant remboursé dans 24 pays à l’échelle mondiale, dont
19 pays dans l’Union européenne. Plus de 150 000 patients dans le monde
sont traités avec OTEZLA.
À propos de Celgene
Celgene Corporation, basée à Summit, dans l’État du New Jersey, est une
société pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre
principalement à la découverte, au développement et à la
commercialisation de médicaments innovants dans le traitement du cancer
et des maladies inflammatoires notamment par la régulation des gènes et
des protéines.
Celgene France est une filiale de Celgene Corporation.
Pour de plus amples informations, rendez-vous sur www.celgene.fr
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Indications
OTEZLA® est indiqué :
-
Dans le traitement du psoriasis en plaques chronique modéré à sévère
chez les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou
d’intolérance aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine,
le méthotrexate ou la photothérapie UVA + psoralène (PUVAthérapie). -
Seul ou en association avec un traitement de fond antirhumatismal
(DMARD), dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les
patients adultes ayant présenté une réponse insuffisante ou une
intolérance à un traitement de fond antérieur.
Place dans la stratégie thérapeutique
-
OTEZLA® est un traitement de seconde intention dans la
prise en charge du psoriasis en plaques modéré à sévère chronique chez
les patients adultes en cas d’échec, ou de contre-indication, ou
d’intolérance aux autres traitements systémiques non biologiques dont
la ciclosporine, le méthotrexate ou la puvathérapie. Bien qu’ayant une
efficacité modeste et du fait de sa bonne tolérance, OTEZLA®
peut être utile pour retarder la mise sous traitement par biothérapie. -
Du fait d’une efficacité modeste, de l’absence de données versus comparateur
actif, de données spécifiques en monothérapie, de données sur des
critères plus contraignants tels que les réponses ACRm50 et ACRm70, et
de données sur la destruction articulaire, la place d’OTEZLA®
dans la stratégie thérapeutique du rhumatisme psoriasique est limitée.
Du fait de sa bonne tolérance et de l’absence de nécessité d’un
pré-bilan thérapeutique et d’un suivi particulier, OTEZLA®
peut avoir un intérêt dans le traitement du rhumatisme psoriasique
actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse
insuffisante ou une intolérance à un traitement de fond antérieur, en
association à un traitement de fond antirhumatismal (DMARD),
lorsqu’une biothérapie n’est pas envisagée.
Contre-indications
OTEZLA® (aprémilast) est contre-indiqué chez les patients
ayant manifesté une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des
excipients contenus dans la formulation.
OTEZLA® est contre-indiqué durant la grossesse.
Mises en garde et précautions
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares comme une
intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome
de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce
médicament.
L’aprémilast est associé à une augmentation du risque d’affections
psychiatriques tels que l’insomnie et la dépression. Depuis la
commercialisation, la survenue d’idées et de comportements suicidaires,
y compris de suicides, a été observée chez des patients présentant, ou
non, des antécédents de dépression. Au cours des études cliniques
contrôlées aucune différence liée à ce type d’événements n’a été
observée entre le placebo et l’aprémilast et aucun cas de suicide n’a
été rapporté, Les risques et bénéfices quant à l’instauration ou la
poursuite du traitement par l’aprémilast doivent être attentivement
évalués si les patients présentent des symptômes psychiatriques, ou des
antécédents d’affections psychiatriques, ou s’ils sont traités de façon
concomitante par des médicaments susceptibles de causer des événements
psychiatriques. Les patients et soignants doivent être avertis du fait
qu’ils doivent informer le médecin en cas d’idées suicidaires ou de tout
changement de comportement ou d’humeur. Si les patients présentent de
nouveaux symptômes psychiatriques, ou que des symptômes existants
s’aggravent, ou si des idées suicidaires ou une tentative de suicide
sont identifiées, il est recommandé d’arrêter le traitement par
l’aprémilast.
La dose d’OTEZLA® doit être diminuée à 30 mg 1x/j chez les
patients atteints d’insuffisance rénale sévère. Pour le schéma
d’initiation du traitement dans ce groupe, il est recommandé de prendre
la dose d’OTEZLA® en utilisant le schéma posologique du matin
seulement.
Perte de poids : La perte de poids moyenne observée chez les patients
traités par l’aprémilast pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines a
été de 1,99 kg. Au total, 14,3 % des patients traités par l’aprémilast
ont présenté une perte de poids de 5 à 10 %, tandis qu’une perte de
poids de plus de 10 % a été rapportée chez 5,7 % des patients. La perte
de poids n’a eu de répercussions cliniques significatives chez aucun de
ces patients. Au total chez 0,1 % des patients, le traitement par
l’aprémilast a été arrêté en raison de l’effet indésirable de perte de
poids. Le poids doit être contrôlé à intervalles réguliers chez les
patients présentant une insuffisance pondérale lors de l’initiation du
traitement. En cas de perte de poids inexpliquée et cliniquement
significative, le patient doit être examiné par un praticien et l’arrêt
du traitement doit être envisagé.
Grossesse : Toute grossesse doit être exclue avant l’initiation du
traitement. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une
contraception efficace afin d’éviter toute grossesse durant le
traitement.
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études
cliniques de phase III ont été les troubles d’ordre gastro-intestinal
(GI), dont la diarrhée (15,7 %) et les nausées (13,9 %). Ces effets
indésirables d’ordre GI étaient généralement de sévérité légère à
modérée, avec 0,3 % des cas de diarrhée et 0,3 % des cas de nausées
décrits comme sévères. Ces effets indésirables sont généralement
survenus au cours des 2 premières semaines du traitement et se sont
résolus en 4 semaines. Les autres effets indésirables les plus
fréquemment rapportés ont été : infections des voies respiratoires
supérieures (8,4 %), céphalées (7,9 %) et céphalées de tension (7,2 %).
Dans l’ensemble, les effets indésirables ont été en majorité considérés
comme étant de sévérité légère ou modérée.
Les effets indésirables les plus fréquents ayant conduit à l’arrêt du
traitement au cours des 16 premières semaines de traitement ont été la
diarrhée (1,7 %) et les nausées (1,5 %).
L’incidence globale des effets indésirables graves a été faible et n’a
pas montré d’atteinte de systèmes d’organes spécifiques. Des réactions
d’hypersensibilité ont été observées peu fréquemment dans les études
cliniques de l’aprémilast.
Pendant la période contrôlée versus placebo des études cliniques
de phase III dans le psoriasis, une dépression a été rapportée chez 1,2
% des patients (14/1 184) traités par l’aprémilast versus 0,5 %
des patients (2/418) recevant le placebo. Aucun de ces cas de dépression
n’a été grave, ni n’a entraîné la sortie de l’étude.
Populations particulières
Globalement, il n’a pas été observé dans les études cliniques de
différences du profil de tolérance chez les patients âgés de 65 ans et
plus et les adultes plus jeunes, âgés de moins de 65 ans.
Le profil de tolérance de l’aprémilast n’a pas été évalué chez les
patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de psoriasis avec une
insuffisance hépatique.
La sécurité et l’efficacité de l’aprémilast chez les enfants âgés de 0 à
17 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
DÉCLARATIONS PRÉVISIONNELLES
Ce communiqué de presse contient des déclarations prévisionnelles qui
relatent généralement des faits non historiques. Les déclarations
prévisionnelles se caractérisent par l’emploi de termes comme « s’attend
à », « anticipe », « croit », « cherche à », « estime », « prévoit »,
« perspectives » et d’expressions similaires au futur. Les déclarations
prévisionnelles s’appuient sur les projets, estimations, suppositions et
projections actuels de la direction et ne sont valables qu’à la date de
leur formulation. Celgene n’assume aucune obligation de mise à jour
d’une quelconque déclaration prévisionnelle, que ce soit à la lumière de
nouvelles informations ou d’événements futurs, sauf dans la mesure où la
loi l’exige. Les déclarations prévisionnelles comportent des risques
inhérents et des incertitudes, dont la plupart sont difficilement
prévisibles et qui sont généralement en dehors de notre contrôle. Les
résultats réels peuvent différer de façon importante de ceux supposés
par ces déclarations prévisionnelles, en raison de l’impact d’un certain
nombre de facteurs, dont un bon nombre sont évoqués plus en détail dans
notre rapport annuel sur le formulaire 10-K et dans d’autres rapports
déposés auprès de la Commission des opérations de bourse américaine.
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