Press release

Séché Environnement : Résultats consolidés au 31 décembre 2016

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Bon niveau d’activité
Rentabilité opérationnelle courante
maintenue sur le périmètre historique

Structure financière
représentative de l’effort d’investissement

CHANGÉ, France–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:

Séché Environnement (Paris:SCHP):

     

Croissance solide en 2016

 

CA consolidé contributif : +4,6% en données brutes

(+3,3% sur le périmètre historique1)
– Bonne contribution des marchés industriels
– Activité soutenue des traitements et des services    
         

Bonne tenue des résultats opérationnels

     
– Rentabilité brute d’exploitation solide :

EBE à 20,3% CA contributif (vs. 20,0% en 2015)

(périmètre historique à données comparables(1))
– Performance opérationnelle courante maintenue :

ROC à 8,3% CA contributif (vs. 8,3% en 2015)

(périmètre historique à données comparables(1))

Contribution au ROC consolidé encore négative des activités
nouvellement intégrées : (3,1) M€

Bénéfice net impacté, à hauteur de 10 M€, par des charges
fiscales

 

Structure financière au service des investissements industriels
de développement

– Cash flows opérationnels nets récurrents finançant la hausse des
CAPEX industriels et financiers
– Ratios bilanciels maitrisés
 

Dividende 2016 inchangé par rapport à 2015 : 0,95 €
par action

 

Perspectives 2017

– Légère croissance du CA consolidé contributif à périmètre
historique1
– Investissements industriels stabilisés autour de 55 M€
– Maintien de la rentabilité opérationnelle courante sur le
périmètre historique1

1 Pour une meilleure comparabilité avec l’exercice 2015,
la lecture des résultats 2016 doit être effectuée au regard d’un
« périmètre historique à données comparables » retraitant (cf. annexes 1
et 2) :

les effets de périmètre en 2015 et 2016 ;

le changement d’assiette de la taxe foncière sur certains sites de
traitement ;

l’impact des facteurs ponctuels positifs
de l’exercice 2015.

Lors du Conseil d’administration qui s’est réuni le 1er mars
2017, pour arrêter les comptes consolidés au 31 décembre 2016, Joël
Séché, Président-Directeur général, a déclaré :

« Au cours de l’exercice 2016, Séché Environnement a confirmé sa
stratégie de développement sur ses marchés de l’Economie Circulaire et
du Développement Durable en affichant une croissance organique solide de
la plupart de ses activités et en entrant, par croissance externe, sur
les marchés prometteurs, à moyen terme, des services au nucléaire et
plus précisément, sur les métiers de la radioprotection.

La croissance a ainsi été particulièrement forte sur les activités de
déchets dangereux, portées par la bonne tenue des marchés industriels,
tandis que les marchés avec les Collectivités, qui représentent près du
tiers du chiffre d’affaires, ont confirmé leur solidité.

Positionné sur ses métiers à forte valeur ajoutée, Séché
Environnement a affiché cette année encore, un bon niveau de rentabilité
opérationnelle sur ses activités historiques. La capacité bénéficiaire
de l’exercice a été fortement pénalisée par des charges exogènes,
essentiellement fiscales, et dans une moindre mesure, par la
contribution encore négative des activités nouvellement intégrées au
périmètre.

En 2017, Séché Environnement poursuivra son développement sur les
marchés des déchets en France et à l’International, en poursuivant sa
politique d’investissements de capacité et de productivité ainsi que sa
stratégie de croissance externe. Déjà, l’acquisition de 3 sociétés
spécialisées dans la valorisation et le traitement de déchets, réalisée
en ce début d’année, conforte ses positions industrielles et
commerciales dans l’Ouest de la France.

La maîtrise accrue de ses charges d’exploitation et le renforcement
de son efficacité industrielle permettent d’anticiper le maintien de la
rentabilité opérationnelle courante sur le périmètre historique ;
l’exercice 2017 devrait également bénéficier de la disparition des
charges non récurrentes de l’exercice 2016.

Fort de ses solides fondamentaux, Séché Environnement est confiant
dans ses perspectives de croissance et de rentabilité».

Commentaires sur les comptes consolidés au 31 décembre 2016

En 2016, la croissance s’est avérée solide sur l’ensemble de l’exercice
et la rentabilité opérationnelle courante, à périmètre historique et à
charges identiques, s’est maintenue par rapport à l’exercice 2015.

L’évolution de la capacité bénéficiaire reflète l’impact de charges
essentiellement fiscales, et dans une moindre mesure, la contribution
encore négative du périmètre d’activités nouvellement intégré.

Le chiffre d’affaires consolidé contributif2 s’inscrit
en progression de +4,6%, à 460,1 M€ au 31 décembre 2016
(vs. 440,0 M€ un an plus tôt). Il intègre, pour 6,7 M€, la contribution
des acquisitions réalisées au 2nd semestre 2015 dans le
secteur des DASRI et de la société HPS Nuclear Services acquise en mars
2016. Sur le périmètre historique, la croissance du
chiffre d’affaires consolidé ressort à +3,3% sur l’exercice.

L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) atteint 89,1 M€, en légère
hausse par rapport au 31 décembre 2015 : +1,1% en données brutes et +4,4%
sur le périmètre historique
(à données comparables). Cette évolution
reflète notamment les effets positifs de la croissance organique,
l’impact du changement en 2016 de l’assiette de la taxe foncière sur
certains sites de traitement, et la contribution encore négative des
activités récemment entrées au périmètre.

La rentabilité brute d’exploitation atteint ainsi 19,4% du chiffre
d’affaires contributif en données brutes et 20,3% du CA contributif
sur le périmètre historique et à données comparables
(vs. 20,0% en
2015).

Le Résultat Opérationnel Courant (ROC) enregistre un recul
facial, à 34,4 M€. Rappelons que le ROC 2015 enregistrait des effets
ponctuels positifs liés notamment à l’évaluation affinée des charges de
GER3 et à l’absence d’effet de périmètre.

En 2016, sur le périmètre historique et à données comparables, il
s’inscrit en hausse de +2,7%, à 8,3% du chiffre d’affaires contributif,
soit un taux de rentabilité courante équivalent à celui de 2015.

Le Résultat Financier, à (10,7) M€ vs. (12,1) M€, confirme son
amélioration, sous l’effet de la baisse du coût de la dette (effets des
refinancements opérés en 2014 et 2015), et plus ponctuellement sur la
période, de la disparition des charges non récurrentes liées au
refinancement anticipé de 2015.

Après comptabilisation d’une charge d’IS sensiblement alourdie en raison
de la baisse du taux d’impôt sur les sociétés en France à horizon 2019
(baisse de la position nette active d’impôts différés à hauteur de
5,0 M€), le Résultat Net part du Groupe s’affiche à 3,9 M€
(vs. 16,8 M€).

Hors éléments non récurrents comptabilisés dans le RO et retraité de
l’impact du changement de taux d’IS, le résultat net courant
consolidé se serait établi à 13,0 M€ en 2016
(vs. 14,1 M€ en
2015).

La structure financière permet d’autofinancer une politique
d’investissements industriels soutenus, destinés à accroître certaines
de ses capacités dans son cœur de métier, à s’implanter sur de nouveaux
marchés prometteurs et à améliorer la productivité de ses outils. Le
Groupe affiche fin 2016 des ratios bilanciels maîtrisés avec un gearing
(DFN/FP) de 1,2x et un leverage (DFN/EBE) de 3,1x.

2 Chiffre d’affaires consolidé publié diminué du CA IFRIC
12 et des indemnités ou compensations, nettes des charges variables,
perçues pour couvrir les coûts engagés pour assurer la continuité du
service public pendant les travaux de désamiantage de l’incinérateur de
Strasbourg-Sénerval

3 GER : Grand Entretien
Réparations

Analyse des comptes consolidés au 31 décembre 2016

Au 31 décembre

En M€

  2015   En %   2016   En %  

Variation
brute

 

Variation
périmètre
historique

CA contributif

  440,0   100%   460,1   100%   +4,6%   +3,3%
EBE 88,1 20,0% 89,1 19,4% +1,1%

EBE retraité *

  88,0   20,0%   91,9   20,3%       +4,4%
ROC 40,6 9,2% 34,4 7,5% -15,3%

ROC retraité **

  36,5   8,3%   37,5   8,3%       +2,7%
RO 38,5 8,8% 26,2 5,7% -32,0% -25,1%
Résultat financier (12,1) (10,7)
Impôt (8,5) (10,5)
RN des Stés Intégrées 17,9 4,1% 4,9 1,1% -72,8% -64,6%

RN (pdG)

  16,8   3,8%   3,9   0,9%   -76,7%   -57,7%

*périmètre historique hors effet taxe foncière –cf. annexe 1 et 2
**périmètre
historique et hors éléments ponctuels positifs 2015 – cf. annexe 1 et 2

Croissance solide de l’activité

  • CA contributif : +3,3% à périmètre historique
  • Bonne tenue de l’activité au sein des filières

Au 31 décembre 2016, Séché Environnement publie un chiffre d’affaires
consolidé de 478,3 M€, en progression de 3,8% par rapport au chiffre
d’affaires publié au 31 décembre 2015 (460,9 M€).

Le chiffre d’affaires consolidé publié intègre un « chiffre d’affaires
IFRIC 12 », représentant le montant des investissements réalisés pour le
compte des collectivités sur les actifs concédés, soit 4,2 M€ en 2016
(vs. 6,6 M€ en 2015).

Il intègre également des indemnités relatives à la prise en charge, par
Eurométropole Strasbourg, des pertes d’exploitation et surcoûts de
détournement occasionnés pour Séché Environnement par les travaux de
désamiantage de l’incinérateur de Strasbourg-Sénerval. Au
31 décembre 2016, ces indemnités non contributives à la marge s’élèvent
à 13,9 M€ (vs. 14,3 M€ en 2015).

Calculé hors « chiffre d’affaires IFRIC 12 » et hors indemnités de
détournement, le chiffre d’affaires contributif de Séché
Environnement au 31 décembre 2016 s’établit donc à 460,1 M€
(vs. 440,0 M€ en 2015) marquant une progression de 4,6% en
données brutes.

Notons que cette progression tient compte de la contribution des
activités intégrées en cours d’exercice 2015 (DASRI) et en début d’année
2016 (Séché Energies), ainsi que de l’effet de change.

Sur le périmètre historique, la progression du chiffre d’affaires
contributif s’établit à +3,3% en 2016 par rapport à 2015.

Ventilation du chiffre d’affaires par filière

En M€ et %   2015   2016
    M€   %

CA

  M€   %

CA

 

Variation
brute

 

Variation
périmètre
historique

Filière DD 265,7   57,8% 296,5   62,0%   +11,6%   +9,9%
Filière DND (hors IFRIC 12 et indemnités)   174,3   37,8%   163,6   34,2%   -6,2%   -6,2%
Total CA contributif   440,0   95,6%   460,1   96,2%   +4,6%   +3,3%
CA IFRIC 12 6,6 1,3% 4,2 0,9%
CA indemnités de détournement   14,3   3,1%   13,9   2,9%    
Total CA consolidé   460,9   100,0%   478,3   100,0%   +3,8%   +2,5%

Au cours de l’exercice 2016, les filières de valorisation et de
traitement de déchets ont connu des évolutions différenciées,
caractérisées par le dynamisme de la filière DD notamment en France et
par la stabilité de la filière DND (hors contrats « spot » de
dépollution) :

  • La filière Déchet Dangereux (DD) réalise au 31 décembre 2016 un
    chiffre d’affaires de 296,5 M€, en progression de 11,6%
    par rapport à 2015 (265,7 M€).

    Cette progression
    intègre la contribution en année pleine des croissances externes
    réalisées courant 2015 dans les métiers de DASRI, et en 2016 (sur 10
    mois), de l’acquisition de HPS Nuclear Services, soit un chiffre
    d’affaires total de 6,7 M€.
    Hors croissance externe, le
    chiffre d’affaires de la filière s’établit à 289,8 M€, en hausse de
    9,5% par rapport à 2015 (264,7 M€). Après prise en compte de l’effet
    de change, la croissance organique de la filière s’établit à +9,9%.

  • En France, le chiffre d’affaires de la filière DD s’établit à
    275,4 M€, marquant une vive hausse (+13,7%) par rapport à 2015
    (242,3 M€). Après prise en compte de l’effet de périmètre, la croissance
    organique
    de la filière s’avère solide et atteint +11,4% sur
    la période.

    Les activités de la filière ont été
    soutenues par la bonne tenue des marchés industriels dans les métiers
    de traitement et le démarrage de nouvelles offres innovantes dans les
    métiers de valorisation (distillation à façon, régénération du brome
    …) tandis que la filière a confirmé le dynamisme de ses activités de
    services, portées notamment, par le rattrapage attendu des métiers de
    dépollution et la contribution des activités de services d’urgence
    environnementale (à travers sa nouvelle marque « Séché Urgence
    Interventions »). A noter que les activités de stockage ont bénéficié
    de la reprise par le Groupe, au 4ème trimestre 2016, du
    site de classe 1 d’Umicore à Viviez (Aveyron).

  • A l’international, le chiffre d’affaires s’établit à 21,1 M€ en
    2016 (vs. 23,4 M€ en 2015), marquant une contraction de
    8,9% à change courant et de 5,9% à change constant.

    En
    Espagne, la filiale Valls Quimica a réduit ses activités de négoce de
    déchets dangereux dans une stratégie de recentrage vers les métiers à
    plus forte valeur ajoutée de régénération, tandis qu’en Amérique
    Latine, les activités PCB ont affiché un recul non représentatif
    (marchés « spot »).

  • La filière Déchets non Dangereux (DND) affiche un chiffre
    d’affaires de 181,7 M€ au 31 décembre 2016, soit un recul de 6,9% par
    rapport à 2015 (195,2 M€). Retraité du chiffre d’affaires IFRIC 12
    (4,2 M€ vs. 6,6 M€ en 2015) et des indemnités liées à la situation de
    l’incinérateur de Strasbourg-Sénerval (13,9 M€ vs. 14,3 M€ en 2015),
    le chiffre d’affaires contributif de la filière s’établit à 163,6 M€
    en 2016 (vs. 174,3 M€ en 2015) soit un recul de 6,2% par
    rapport à l’an passé.

    Alors que les activités de traitement
    et de valorisation ont confirmé leur bonne tenue sur la période, les
    activités de services ont connu un moindre niveau d’activité spot dans
    les métiers de dépollution qui avaient, à l’inverse, fortement
    contribué à l’activité de la filière en 2015.

Excédent brut d’exploitation

  • Impact des charges de structure en accompagnement de la croissance
  • Rentabilité brute d’exploitation solide sur le périmètre historique

L’Excédent Brut d’Exploitation du Groupe (EBE) s’établit à 89,1 M€
pour l’exercice 2016 (19,4% du chiffre d’affaires contributif), soit une
variation de +1,0 M€ par rapport à 2015 (88,1 M€, soit 20,0% du chiffre
d’affaires contributif).

La contribution sensible de la croissance organique (effets mix
positifs) a été obérée par les effets d’intégration du nouveau périmètre
d’activité, pour (2,8) M€ et par la constatation d’une charge tenant à
la fiscalité locale (modification de l’assiette de la taxe foncière sur
le site de Changé), pour (0,9) M€.

Ainsi, sur le périmètre historique et à taxe foncière comparable,
l’EBE progresse à 91,9 M€
en 2016 (vs. 88,0 M€ en 2015), soit +4,4%
sur la période.

Cette évolution reflète à hauteur de :

  • + 11,3 M€ : la contribution de la marge brute à périmètre constant ;
  • (4,0) M€ : l’évolution des coûts de structures accompagnant le
    développement de l’activité ;
  • (2,0) M€ : l’impact d’éléments propres à l’exercice, tels que des
    maintenances non programmées sur certains outils de traitement
    thermique ;
  • (1,4) M€ : l’impact d’éléments favorables de l’exercice précédent et
    principalement l’effet de la renégociation du calendrier des
    rétrocessions de vente d’énergie réalisée par Nantes-Alcea.

Le périmètre France contribue à hauteur de 86,8 M€ à l’EBE consolidé,
soit 97,5% de ce dernier. Le périmètre International extériorise une
contribution de 2,2 M€ (inchangée par rapport à 2015 malgré le recul du
chiffre d’affaires), soit 2,5% de l’EBE consolidé 2016.

Résultat opérationnel courant

  • Rentabilité opérationnelle courante confirmée sur le périmètre
    historique
  • Contribution négative des activités nouvellement intégrées

Le résultat opérationnel courant (ROC) ressort à 34,4 M€
pour l’exercice 2016 (soit 7,5% du chiffre d’affaires
contributif), vs. 40,6 M€ (9,2% du chiffre d’affaires contributif) en
2015.

Ce recul est essentiellement imputable à la contribution négative des
activités nouvellement intégrées, et sur le périmètre historique, à la
base de comparaison forte, le ROC 2015 ayant bénéficié d’effets
ponctuels favorables.

De fait, l’évolution du ROC (- 6,2 M€) reflète à hauteur de :

  • (4,1) M€ : les effets positifs ponctuels qui avaient bénéficié au ROC
    en 2015
  • + 3,9 M€ : la progression de l’EBE à périmètre historique ;
  • (0,9) M€ : l’évolution des amortissements ;
  • (2,0) M€ : la hausse des provisions pour réhabilitation de sites et
    suivi trentenaire, dont (1,3) M€ en lien avec la reprise du site de
    classe 1 de Umicore-Viviez ;
  • (3,1) M€ : la contribution du périmètre d’activités acquis en 2015 et
    2016.

Sur la base du périmètre historique, et à données comparables, le
ROC 2016 ressort donc à 37,5 M€, soit 8,3% du CA contributif
vs. 36,5 M€ en 2015 (8,3% du CA contributif).

Résultat opérationnel

  • Poids de la fiscalité
  • Prise en compte de charges propres à l’exercice

Le Résultat opérationnel (RO) s’établit à 26,2 M€ (5,5% du
chiffre d’affaires contributif)
, vs. 38,5 M€ en 2015 (8,8% du
chiffre d’affaires contributif), marquant un recul de 12,3 M€.

Cette évolution est imputable pour :

  • (6,2) M€, au recul du résultat opérationnel courant ;
  • (6,1) M€, à la variation des charges non courantes : soit, à hauteur
    de 2,0 M€, les coûts engagés dans le cadre de l’organisation des
    fonctions d’encadrement visant à assurer le développement du Groupe
    et, à hauteur de 4,1 M€, la provision pour charge au titre de la
    partie contestée d’un redressement fiscal portant sur la taxe foncière
    des sites d’enfouissement.

Résultat financier en amélioration

  • Effets des refinancements anticipés de 2014 et 2015
  • Prise en compte de la progression de la dette financière nette

Le résultat financier s’établit en 2016 à (10,7) M€, pour (12,1) M€
en 2015
, soit une amélioration de +1,4 M€.

Rappelons que sur l’exercice 2015, le Groupe enregistrait pour (1,2) M€,
l’impact ponctuel du refinancement de son crédit senior.

Hors ces éléments ponctuels, le résultat financier s’améliore de +
0,2 M€, sous l’effet de :

  • l’évolution du taux annualisé de la dette nette (qui passe de 3,86% en
    2015 à 3,23% en 2016), avec un impact positif sur le résultat
    financier de 1,7 M€ ;
  • l’augmentation de la dette financière nette moyenne avec un effet
    négatif sur le résultat financier de (1,5) M€.

Résultat des sociétés intégrées (RSI) en recul

  • Progression sensible de la charge d’impôt

Compte tenu des éléments précédents, et de la charge d’impôt qui
s’établit en 2016 à (10,5) M€ contre (8,5) M€ en 2015
, le
résultat des sociétés intégrées (RSI) s’établit à 4,9 M€ en 2016, vs.
18,0 M€ en 2015.

La charge d’impôt évolue défavorablement en raison de la réduction du
taux d’impôt sur les sociétés, de 34,43% à 28,92% à horizon 2019,
conduisant à une baisse de 5,0 M€ de la position nette active d’impôts
différés (effet non cash).

Résultat net consolidé part du Groupe

  • Impact des charges fiscales sur le périmètre historique
  • Contribution négative des activités nouvellement intégrées

Compte tenu de l’évolution du RSI d’une part, et de la quote-part
inchangée du résultat des sociétés associées d’autre part, Séché
Environnement affiche sur l’exercice 2016 un bénéfice net des activités
poursuivies de 4,2 M€ (vs. 17,3 M€ en 2015).

Le résultat net des activités abandonnées s’établit à (0,3) M€ contre
(0,4) M€ en 2015.

Le résultat net de l’ensemble consolidé (pdG) ressort à 3,9 M€ en 2016,
vs. 16,9 M€ en 2015.

Hors éléments non récurrents comptabilisés dans le RO et retraité de
l’impact du changement de taux d’IS, le résultat net courant
consolidé se serait établi à 13,0 M€ en 2016
(vs. 14,1 M€ en
2015).

Solidité financière maintenue

  • Cash flows opérationnels récurrents absorbant la hausse des Capex
  • Ratios bilanciels maîtrisés

Les investissements industriels comptabilisés représentent 56,5 M€,
dont 4,2 M€ au titre des investissements IFRIC 12, contre respectivement
49,5 M€ et 6,7 M€ en 2015.

Cette progression reflète principalement la hausse des investissements
de développement portés à 21,5 M€ en 2016, vs. 18,9 M€ en 2015, ainsi
que la progression des investissements de maintenance.

Hors investissements IFRIC 12, les investissements industriels
comptabilisés
totalisent ainsi 11,4% du chiffre d’affaires
contributif
(vs. 9,7% un an plus tôt).

La MBA s’affiche en léger retrait, à 74,5 M€ (vs. 75,7 M€ en
2015) et représente 150% des investissements nets décaissés –hors IFRIC-
(49,6 M€ dont 2,3 M€ d’investissements financiers).

L’endettement net bancaire4 s’établit à
279,0 M€
au 31 décembre 2016 (vs. 258,8 M€ au
31 décembre 2015). L’évolution de l’endettement net bancaire reflète
essentiellement la variation non récurrente du BFR sur la période, en
lien avec des contrats Collectivités.

Les ratios bilanciels sont maîtrisés, avec un gearing
(Dettes Financières Nettes/Fonds Propres) à 1,2x (vs. 1,1x au 31
décembre 2015) et un leverage (Dettes Financières Nettes /
Excédent brut d’exploitation) à 3,1x (vs. 2,9x il y a un an).

4 Endettement net bancaire calculé selon les modalités du
contrat bancaire senior

Perspectives 2017

Séché Environnement bénéficie à la fois de marchés résilients
soutenus par des réglementations porteuses et d’opportunités de
développement
.

Dans ce contexte solide, le Groupe poursuit une stratégie de
croissance autour de 4 axes majeurs : les Traitements
spécialisés sur les déchets les plus complexes, les Valorisations
de ressources rares (métiers de l’économie circulaire), les Services
aux industriels et aux collectivités, et le développement à l’International.

La mise en œuvre de cette stratégie s’appuie sur des investissements
industriels ciblés
complétés, le cas échéant, par des croissances
externes
, pour adapter l’offre en anticipation des évolutions
réglementaires et des besoins de ses clients, dans une perspective de
prises de parts de marché et de développement des capacités.

Poursuite de la stratégie de croissance externe

En début d’exercice 2017, Séché Environnement a procédé au rachat du
pôle Environnement du groupe familial Charier
.

Cet ensemble est composé de 3 sociétés représentant une cinquantaine de
collaborateurs, spécialisées dans la gestion de déchets industriels et
domestiques dans le Grand Ouest, et partageant des valeurs communes et
une même vision des métiers de l’Environnement. L’accord porte également
sur plusieurs sites exploités dans le cadre de contrats de délégation.

Par cette opération, Séché Environnement poursuit son développement
territorial et consolide son positionnement en Bretagne et Pays de Loire
en renforçant son offre de proximité sur ses métiers de :

  • valorisation matières, avec de nouveaux centres de tri des emballages,
    un centre de transfert des déchets ménagers, une plateforme de
    valorisation de mâchefers, une plateforme de valorisation bois, un
    centre de compostage de déchets verts et un centre de tri-regroupement
    de déchets des activités économiques ;
  • valorisation énergétique avec la société Energécie (valorisation du
    biogaz sous forme d’eau chaude et d’électricité) ;
  • traitement de déchets ultimes à travers 5 nouvelles installations de
    stockage.

Ces installations offrent des complémentarités industrielles et
commerciales avec les offres de services que propose déjà Séché
Environnement aux acteurs économiques de l’Ouest de la France.

Le périmètre d’acquisition représente un chiffre d’affaires de l’ordre
de 14 M€ pour un EBE de l’ordre de 3 M€ en 2016. Il est intégré au
périmètre de consolidation à compter du 1er janvier 2017.

2017 : maintien d’un niveau soutenu d’investissements industriels et
maintien de la rentabilité sur le périmètre historique

Séché Environnement anticipe pour 2017 un plan d’investissements
industriels de l’ordre de 55 M€ -hors IFRIC-
, qui portera
principalement sur le développement de ses capacités dans les métiers de
valorisation et de traitement, et sur l’amélioration de sa productivité.

Sur l’exercice 2017, le Groupe devrait afficher une légère croissance
de son chiffre d’affaires contributif sur son périmètre historique
5.

5 Cf. annexe 1

Sur son périmètre historique, Séché Environnement con

Contacts

Séché Environnement
Manuel Andersen, +33 (0)1 53 21 53 60
Directeur
des Relations Investisseurs
m.andersen@groupe-seche.com

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