LONDRES–(BUSINESS WIRE)–Les plus grandes cédantes en France ont affiché une stabilité dans leur
achat de réassurance, d’après une nouvelle recherche réalisée par A.M.
Best. L’analyse des pratiques d’achat de réassurance et de
rétrocession des 20 plus grandes cédantes en France démontre que l’achat
de réassurance a augmenté plus rapidement que les primes brutes, une
tendance portée essentiellement par les quatre principaux acteurs du
marché. Cette tendance a été partiellement contrebalancée par un léger
déclin dans les réassurances cédées par les 16 autres sociétés
(plusieurs d’entre elles étant des mutuelles ou des sociétés
spécialisées dans l’assurance maladie), reflétant les caractéristiques
spécifiques de leurs modèles commerciaux.
La nouvelle synthèse d’A.M. Best, intitulée « France’s Largest Cedants
Demonstrate Stable Reinsurance Purchasing » démontre que les
réassurances cédées ont augmenté de 5,1 %, selon les dernières données
disponibles. La demande pour les réassurances a été plus rapide que la
croissance des primes brutes en assurance non-vie, lesquelles ont
augmenté de 4,4 % à 82.4 milliards EUR.
« La demande en réassurance est légèrement plus élevée que la croissance
des primes brutes, reflétant une tendance similaire en Europe
continentale, quoique dans une mesure moindre qu’en France » explique
Carlos Wong-Fupuy, directeur senior au sein d’A.M. Best, « en Europe
continentale, la demande croissante en matière de réassurance a été la
conséquence d’un assouplissement des conditions de marché, des exigences
réglementaires sous Solvabilité 2 et du besoin de soutenir la
diversification. En France, les habitudes d’achat des 20 plus grandes
cédantes reflètent la spécificité des acteurs du marché et, de façon
générale, leur approche plus conservatrice en matière de risque. »
Selon l’analyse d’A.M. Best, les quatre principales cédantes (AXA,
Société de Groupe d’Assurance Mutuelles Covéa, SCOR et Groupama),
avaient des ratios de rétention élevés, compris entre 88,4% et 93,0%.
Ces compagnies sont bien capitalisées. Elles ont la capacité d’absorber
les risques et de développer de nouveaux produits avec un élément de
réassurance relativement faible. En dehors de ces acteurs, bon nombre
des assureurs restants sont des mutuelles, des compagnies offrant des
régimes de retraite et de santé, et des sociétés d’assurance-crédit (ex.
Coface). Ces compagnies ont tendance à recourir fortement à la
réassurance et leurs niveaux d’exposition restent confortables. Dès
lors, l’une des principales caractéristiques du marché français réside
dans l’amplitude de ses ratios de rétention, avec des assureurs
souscrivant d’importants volumes d’affaires dans le domaine médical, une
forte dépendance à la réassurance et des ratios de rétention descendant
jusqu’à 32,8 %.
« Les assureurs médicaux transfèrent généralement la partie risque aux
marchés de la réassurance, ce qui leur permet de se concentrer sur la
distribution et les relations avec leurs clients et intermédiaires, au
lieu d’être des porteurs de risques », souligne Yvette Essen, directrice
de la recherche et de la communication au sein d’A.M. Best, « les
bénéfices sont habituellement générés sur la base du service qu’ils
fournissent, plutôt que sur les résultats de souscription. De même, les
mutuelles sont restées prudentes à l’égard de la volatilité des risques
et adoptent des stratégies très conservatrices, en raison de la
nécessité inhérente de protéger leurs bilans. Il leur est donc
particulièrement important de conserver des résultats stables, les
mutuelles étant limitées dans la levée de nouveaux capitaux. »
A l’avenir, et tandis que les taux de réassurance restent souples sur le
marché mondial, reflétant la concurrence des fournisseurs alternatifs de
capital, A.M. Best prévoit des pressions tarifaires baissières
insoutenables à moyen et long terme, à l’heure où les réassureurs
luttent pour couvrir leur coût du capital. Les principaux assureurs
primaires notés par A.M. Best sont très bien capitalisés et diversifiés
et devraient être capables de gérer tout type de changement sur le
marché de la réassurance sans impact significatif sur leurs bilans. Pour
les assureurs médicaux et les mutuelles de plus petite taille et avec
des taux de rétention plus bas, A.M. Best prévoit une aversion au risque
et une approche prudente. L’achat de réassurance reflétera la nature des
risques souscrits, ainsi que l’objectif premier de l’assureur.
Pour obtenir une copie gratuite de la synthèse, rendez-vous sur http://www3.ambest.com/bestweek/purchase.asp?record_code=259907.
A.M. Best est la source la plus ancienne et la plus respectée de
notation et d’information du secteur de l’assurance. Pour de plus amples
informations, rendez-vous sur le site www.ambest.com.
Copyright © 2017 par A.M. Best Rating Services, Inc. et/ou ses
filiales. TOUS DROITS RÉSERVÉS.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
Contacts
A.M. Best
Carlos Wong-Fupuy, +44 20 7397 0287
Directeur
principal
carlos.wong-fupuy@ambest.com
ou
Yvette
Essen, +44 20 7397 0322
Directrice, recherche et
communication – Europe et marchés émergents
yvette.essen@ambest.com
ou
Edem
Kuenyehia, +44 20 7397 0280
Directeur, développement des
marchés et communication
edem.kuenyehia@ambest.com
ou
Jim
Peavy, +1 908 439 2200, ext. 5644
Directeur, relations
publiques
james.peavy@ambest.com