Essai clinique en collaboration avec l’alliance Merck-Pfizer
Premiers résultats attendus en 2018
STRASBOURG, France–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:
Transgene (Paris:TNG), société de biotechnologie qui conçoit et
développe des immunothérapies reposant sur des vecteurs viraux, annonce
le traitement, à l’Institut Curie, du premier patient de l’essai
clinique de Phase 1 b/2 associant TG4001 avec avelumab* dans le
traitement des cancers positifs au virus du papillome humain de type 16
(HPV-16+) récurrents ou métastatiques, tels que les carcinomes
oropharyngés épidermoïdes. Ce sous-type de cancer représente plus de
80 % des cancers de l’oropharynx.
Cet essai multicentrique, en ouvert, recrutera jusqu’à 50 patients
(NCT03260023). Il évaluera la sécurité et la tolérabilité de cette
combinaison d’immunothérapies, ainsi que son activité et son efficacité
antitumorale.
L’investigateur principal de cet essai est le Professeur Christophe Le
Tourneau, Responsable des essais précoces à l’Institut Curie et expert
reconnu des cancers ORL.
Pour plus d’informations sur l’essai : clinicaltrials.gov.
TG4001 : vaccin thérapeutique ayant montré son efficacité
TG4001 est une immunothérapie active conçue par Transgene pour exprimer
les séquences codant pour les antigènes tumoraux E6 et E7 du HPV-16 et
pour la cytokine IL-2. Ce vaccin thérapeutique repose sur un vecteur
viral non réplicatif issu de la vaccine (MVA). Il a été administré à
plus de 300 sujets dans plusieurs essais cliniques. TG4001 a montré une
bonne sécurité, une élimination du virus HPV significative et des
résultats d’efficacité prometteurs.
TG4001 + avelumab : une association d’immunothérapies prometteuse
Avelumab est un anticorps monoclonal anti-PD-L1 IgG1 humanisé. Avelumab
a été conçu pour mobiliser à la fois les réponses immunitaires
adaptative et innée. En se liant à PD-L1, avelumab empêcherait les
cellules tumorales d’utiliser leur protection PD-L1 contre les globules
blancs (tels que les lymphocytes T), les rendant ainsi repérables par la
réponse antitumorale.
Les immunothérapies, et en particulier le vaccin thérapeutique TG4001
associé avec l’inhibiteur de PD-L1 avelumab, pourraient, en ciblant deux
étapes distinctes de la réponse immunitaire, montrer une meilleure
efficacité pour les patients qui n’ont pas répondu à une première ligne
de traitement ou dont le cancer a progressé.
Maud Brandely, Directeur, Développement Clinique, Opérations Cliniques &
Affaires Réglementaires de Transgene, commente le potentiel de cette
combinaison d’immunothérapies : « Les données précliniques et
cliniques recueillies à ce jour par TG4001 indiquent clairement qu’un
vaccin thérapeutique peut induire une clairance du virus chez des
patients ayant des maladies associées au HPV-16. Avelumab a également
démontré une efficacité prometteuse en préclinique et en clinique dans
plusieurs types de tumeurs solides, ce qui permet de penser que sa
combinaison avec TG4001 pourrait avoir un effet synergique. Nous sommes
convaincus qu’une combinaison d’immunothérapies, comme celle de TG4001
et d’avelumab, est particulièrement prometteuse pour les patients ayant
un cancer oropharyngé HPV-16-positif présentant une récurrence locale
et/ou métastatique. Nous nous réjouissons du démarrage de cet essai de
Phase 1 b/2 avec Merck et Pfizer, pour évaluer le potentiel de cette
combinaison innovante d’immunothérapies afin d’améliorer le traitement
de ces patients. »
Le Professeur Christophe Le Tourneau, responsable des essais précoces à
l’Institut Curie, et investigateur principal de l’essai ajoute : «
Les patients ayant des cancers HPV-positifs souffrent du manque de
traitement spécifique à l’étiologie de leur maladie. J’ai confiance dans
la capacité d’une combinaison d’immunothérapies, comme celle reposant
sur TG4001, à représenter une avancée pour les patients dont les tumeurs
n’ont pas répondu ou ont progressé après une première ligne de
traitement. »
* Avelumab est en cours d’évaluation clinique pour le traitement des
cancers au HPV-16 positifs récurrents ou métastatiques, tels que les
SCCHN oropharyngés, en combinaison avec TG4001 ; sa sécurité et son
efficacité dans cette indication n’ont pas été démontrées. Il n’existe
aucune garantie qu’avelumab sera autorisé par une autorité de santé dans
le monde pour les cancers HPV-16+ récurrents ou métastatiques tels que
les SCCHN oropharyngés.
À propos de TG4001
TG4001 est un candidat vaccin
thérapeutique conçu à partir d’un vaccinia virus (MVA) hautement atténué
et non réplicatif qui exprime les antigènes E6 et E7 du virus HPV-16
(virus du papillome humain de type 16) et un adjuvant, l’interleukine 2
(IL-2). TG4001 a été élaboré pour agir contre le virus HPV selon une
double approche : alerter le système immunitaire spécifiquement contre
les cellules infectées par le HPV-16 en cours de transformation en
cellules précancéreuses (présentant les antigènes HPV-16 E6 et E7), et,
grâce à l’interleukine 2 (IL-2), stimuler l’activité de clairance virale
du système immunitaire. TG4001 a déjà été administré à plus de 300
sujets. Ce produit a montré une bonne sécurité, une élimination
(clairance) du virus HPV significative et des résultats d’efficacité
prometteurs. Son mécanisme d’action et son excellent profil de sécurité
font de TG4001 un candidat pertinent pour les combinaisons avec d’autres
thérapies contre les tumeurs solides.
À propos d’Avelumab
Avelumab est un anticorps
monoclonal anti-PD-L1 IgG1 humanisé. Avelumab a été conçu pour mobiliser
les réponses immunitaires adaptative et innée. En se liant à PD-L1,
avelumab empêcherait les cellules tumorales d’utiliser leur
protection PD-L1 contre les globules blancs (tels que les lymphocytes
T), les rendant ainsi repérables par la réponse antitumorale. In vitro,
avelumab a induit une cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps
(ADCC). En novembre 2014, Merck et Pfizer ont signé une alliance
stratégique visant à co-développer et co-commercialiser avelumab.
À propos des cancers de la tête et du cou HPV-positifs
Les
carcinomes de la tête et du cou épidermoïdes (Squamous cell carcinoma
of the head and neck – SCCHN) regroupent différents cancers qui
affectent la cavité buccale, le pharynx et le larynx. Il est maintenant
reconnu que l’infection par le virus HPV-16 participe au développement
d’une proportion significative de ces cancers. HPV-16 est associé à
plusieurs sous-groupes de SCCHN, en particulier les cancers de
l’oropharynx (pour plus de 80 %).
L’incidence des cancers de
la tête et du cou liés au HPV-16 a connu une augmentation significative
au cours des dernières années. Bien qu’il existe plus de 100 sous-types
de HPV, HPV-16 est à lui seul responsable de 90 % des cancers ORL liés
au HPV. En 2010, les dépenses mondiales dans les différentes indications
de cancers de la tête et du cou représentaient un milliard de dollars.
Les
traitements actuels comprennent la résection chirurgicale associée à la
radiothérapie, à la radio-chimiothérapie et/ou aux inhibiteurs de points
de contrôle immunitaires (ICIs). Toutefois, de meilleures options
thérapeutiques sont nécessaires, en particulier pour les stades avancés
et métastatiques des cancers de la tête et du cou associés au HPV. La
combinaison de l’immunothérapie avec des inhibiteurs de points de
contrôle immunitaire (ICIs) pourrait devenir une option thérapeutique
potentielle prometteuse en réponse à cet important besoin médical.
À propos de Transgene
Transgene (Euronext : TNG), qui
fait partie de l’Institut Mérieux, est une société de biotechnologie qui
conçoit et développe des produits d’immunothérapie ciblée contre les
cancers et les maladies infectieuses. Ces produits utilisent des
vecteurs viraux pour détruire directement ou indirectement les cellules
infectées ou cancéreuses.
Les principaux produits en développement
clinique de Transgene sont : TG4010, un vaccin thérapeutique contre le
cancer du poumon non à petites cellules, Pexa-Vec, un virus oncolytique
contre le cancer du foie et TG4001, un vaccin thérapeutique contre les
cancers positifs au HPV. La Société a également plusieurs autres
programmes en recherche et en développement préclinique et clinique,
dont TG1050 (hépatite B chronique) et TG6002 (tumeurs solides)
Transgene
est basée à Strasbourg et a des activités opérationnelles à Lyon et une
joint-venture en Chine. Plus d’informations sur www.transgene.fr.
Suivez-nous
sur Twitter : @TransgeneSA
Déclarations prospectives
Ce communiqué de presse
contient des informations et/ou déclarations prospectives de Transgene
concernant sa situation financière, y compris sa consommation de
trésorerie. Bien que la Société considère que ces informations et
projections sont fondées sur des hypothèses raisonnables, elles peuvent
être remises en cause par un certain nombre d’aléas et d’incertitudes,
de sorte que les résultats effectifs pourraient différer
significativement de ceux anticipés et pourraient avoir un impact
négatif significatif sur les activités de la Société, ses perspectives,
sa situation financière, ses résultats ou ses développements. La
capacité de la Société à commercialiser ses produits est soumise
notamment, mais pas exclusivement, aux facteurs suivants : la
reproduction chez l’homme de résultats précliniques positifs ; la
réussite d’essais cliniques, la capacité à obtenir des financements
et/ou des partenariats pour le développement et la commercialisation des
produits, et l’obtention des autorisations réglementaires de mise sur le
marché. Pour une description des risques et incertitudes de nature à
affecter les résultats, la situation financière, les performances ou les
réalisations de la Société et ainsi à entraîner une variation par
rapport aux déclarations prospectives, veuillez-vous référer à la
section « Facteurs de Risque » du Document de Référence déposé auprès de
l’AMF et disponible sur les sites internet de l’AMF (www.amf-france.org)
et de la Société (www.transgene.fr).
Contacts
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