TG6002 détruit directement et sélectivement les cellules tumorales
par oncolyse et production de chimiothérapie locale
Premiers résultats de l’essai Oncovirac attendus au S2 2018
STRASBOURG, France–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:
Transgene (Paris:TNG) (Euronext Paris : TNG), société de biotechnologie
qui conçoit et développe des immunothérapies reposant sur des vecteurs
viraux, annonce le traitement du premier patient de l’essai Oncovirac à
l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP (Paris). Cet essai évalue, pour
la première fois chez l’Homme, le virus oncolytique TG6002 chez des
patients atteints de glioblastome récurrent. TG6002 est une nouvelle
génération de virus oncolytique multifonctionnel, administré par voie
intraveineuse. Il a été conçu pour combiner le mécanisme d’oncolyse
(destruction de la cellule cancéreuse) avec la production locale de
chimiothérapie (5-FU), directement dans la tumeur. L’induction d’une
réponse immunitaire, suite à la libération d’antigènes lors de
l’oncolyse, est un autre effet attendu.
TG6002 : un virus oncolytique innovant pour produire une
chimiothérapie dans la tumeur
Nouvelle génération d’immunothérapie, TG6002 a un double mécanisme
d’action. Il a été conçu par Transgene pour :
1. Détruire directement et sélectivement les cellules cancéreuses par la
réplication intracellulaire du virus oncolytique (oncolyse). TG6002 a
démontré, en préclinique, sa capacité à induire une réponse complète
dans la tumeur primaire ainsi qu’un effet à distance sur les tumeurs par
médiation immunitaire (en provoquant une mort cellulaire immunogène) ;
2. Permettre la production d’une chimiothérapie couramment utilisée
(5-FU), directement dans la tumeur. Pour ce faire, TG6002 exprime le
gène breveté Fcu1 dans les cellules tumorales qu’il a infectées, ce qui
conduit à la conversion locale de 5-FC en 5-FU.
Un premier essai chez l’homme dont les premiers résultats sont
attendus au S2 2018
Oncovirac est un essai ouvert de Phase 1/2a, évaluant la sécurité et la
tolérabilité de doses multiples et croissantes de TG6002, administré par
voie intraveineuse, en combinaison avec du 5-FC (flucytosine) en prise
orale (le 5-FC est un précurseur non cytotoxique qui peut être converti
en 5-FU). L’essai mesurera aussi l’effet antitumoral de ce virus
oncolytique innovant. Oncovirac inclura des patients atteints de
glioblastome récurrent, après échec des traitements standards.
Le Dr Ahmed Idbaih, M.D., Ph. D., neuro-oncologue à l’hôpital de la
Pitié-Salpêtrière AP-HP (Paris) est l’investigateur principal de
l’essai. Il est associé à plusieurs essais cliniques ouverts à des
patients atteints de tumeurs cérébrales primaires. Il coordonne
également « GlioTex », un groupe de recherche dédié au glioblastome et
aux thérapies expérimentales à l’ICM (Institut du Cerveau et de la
Moelle épinière). L’AP-HP est le promoteur de l’essai Oncovirac, qui
bénéficie aussi du soutien de l’INCa (Institut National du Cancer). Des
informations supplémentaires sur l’essai sont disponibles sur
clinicaltrials.gov (NCT03294486).
Les premiers résultats de l’étude sont attendus au second semestre de
2018.
Maud Brandely, M.D., Ph. D., Directeur, Développement Clinique,
Opérations Cliniques & Affaires Réglementaires de Transgene, ajoute : «
TG6002 est une nouvelle génération de virus oncolytiques
particulièrement prometteurs, notamment parce qu’il peut être administré
par voie intraveineuse. Le dossier préclinique nous a permis d’obtenir
des données solides démontrant r que la réplication de TG6002 induit une
lyse immunogène des cellules et entraîne une production locale de
chimiothérapie. Nous sommes ravis de voir cette immunothérapie
multifonctionnelle entrer en clinique et nous sommes impatients
d’obtenir des résultats qui permettront le développement ultérieur de
TG6002 dans plusieurs types de tumeurs solides. »
Le Dr Ahmed Idbaih, M.D., Ph. D, neuro-oncologue à l’hôpital de la
Pitié-Salpêtrière AP-HP et investigateur principal de l’essai,
commente : « Les traitements actuels du glioblastome récurrent
sont insuffisants. En combinant la lyse immunogène des cellules
cancéreuses avec la production locale de chimiothérapie dans la tumeur,
TG6002 a le potentiel de montrer une efficacité antitumorale tout en
évitant les effets secondaires systémiques de la chimiothérapie. Nous
sommes très heureux de mener ce premier essai clinique humain de cette
immunothérapie innovante qui, selon nous, pourrait améliorer la survie
globale des patients atteints de glioblastome récurrent tout en
préservant leur qualité de vie. »
À propos de TG6002
Nouvelle génération
d’immunothérapie oncolytique, TG6002 a été conçu pour induire la
destruction des cellules cancéreuses (oncolyse) et pour permettre la
production, directement dans la tumeur, de 5-FU. TG6002 est un Vaccinia
virus modifié, double-délété (TK-RR-), exprimant le gène breveté Fcu1
dans les cellules tumorales qu’il a infectées afin de convertir
localement le 5-FC (flucytosine), un pro-médicament non cytotoxique, en
5-FU, une chimiothérapie couramment utilisée. Le virus
oncolytique TG6002 a montré son efficacité et son bon profil de
tolérabilité dans plusieurs modèles précliniques de glioblastome in
vitro (lignées cellulaires) et in vivo (xénogreffes sur
souris immunodéficientes). Pour Transgene, TG6002 représente une
nouvelle option thérapeutique pour les patients atteints de glioblastome
récurrent. TG6002 pourrait aussi être évalué dans d’autres tumeurs
solides.
À propos du glioblastome
Le glioblastome est le
cancer du cerveau primitif le plus courant et le plus agressif chez
l’adulte. Environ 70 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année
dans l’Union européenne et aux États-Unis (Globocan 2012). Malgré des
traitements très intensifs (chirurgie, radiothérapie et plusieurs lignes
de chimiothérapies), induisant des événements indésirables sévères, le
pronostic des patients atteints de glioblastome reste médiocre. Pour
améliorer la survie et la qualité de vie des patients atteints de
glioblastome, il est urgent et nécessaire de développer des thérapies
plus efficaces et moins toxiques.
À propos de Transgene
Transgene (Euronext : TNG), qui
fait partie de l’Institut Mérieux, est une société de biotechnologie qui
conçoit et développe des produits d’immunothérapie ciblée contre les
cancers et les maladies infectieuses. Ces produits utilisent des
vecteurs viraux pour détruire directement ou indirectement les cellules
infectées ou cancéreuses.
Les principaux produits en développement
clinique de Transgene sont : TG4010, un vaccin thérapeutique contre le
cancer du poumon non à petites cellules, Pexa-Vec, un virus oncolytique
contre le cancer du foie et TG4001, un vaccin thérapeutique contre les
cancers positifs au HPV. La Société a également plusieurs autres
programmes en recherche et en développement clinique, dont TG1050
(hépatite B chronique) et TG6002 (tumeurs solides).
Transgene est
basée à Strasbourg et a des activités opérationnelles à Lyon et une
joint-venture en Chine. Plus d’informations sur www.transgene.fr.
Suivez-nous
sur Twitter : @TransgeneSA
Déclarations prospectives
Ce communiqué de presse
contient des informations et/ou déclarations prospectives de Transgene
concernant sa situation financière, y compris sa consommation de
trésorerie. Bien que la Société considère que ces informations et
projections sont fondées sur des hypothèses raisonnables, elles peuvent
être remises en cause par un certain nombre d’aléas et d’incertitudes,
de sorte que les résultats effectifs pourraient différer
significativement de ceux anticipés et pourraient avoir un impact
négatif significatif sur les activités de la Société, ses perspectives,
sa situation financière, ses résultats ou ses développements. La
capacité de la Société à commercialiser ses produits est soumise
notamment, mais pas exclusivement, aux facteurs suivants : la
reproduction chez l’homme de résultats précliniques positifs ; la
réussite d’essais cliniques, la capacité à obtenir des financements
et/ou des partenariats pour le développement et la commercialisation des
produits, et l’obtention des autorisations réglementaires de mise sur le
marché. Pour une description des risques et incertitudes de nature à
affecter les résultats, la situation financière, les performances ou les
réalisations de la Société et ainsi à entraîner une variation par
rapport aux déclarations prospectives, veuillez vous référer à la
section « Facteurs de Risque » du Document de Référence, disponible sur
les sites internet de l’AMF (www.amf-france.org)
et de la Société (www.transgene.fr).
À propos de l’AP-HP
L’AP-HP est un centre hospitalier
universitaire à dimension européenne mondialement reconnu. Ses 39
hôpitaux accueillent chaque année 10 millions de personnes malades : en
consultation, en urgence, lors d’hospitalisations programmées ou en
hospitalisation à domicile. Elle assure un service public de santé pour
tous, 24h/24, et c’est pour elle à la fois un devoir et une fierté.
L’AP-HP est le premier employeur d’Île de France : 100 000 personnes –
médecins, chercheurs, paramédicaux, personnels administratifs et
ouvriers – y travaillent.
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