Press release

Women’s Brain Project et Altoida annoncent des résultats soulignant des différences entre les sexes à l’aide d’un biomarqueur numérique prédictif dans la maladie d’Alzheimer

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Le Women’s Brain Project, une organisation internationale à but non lucratif étudiant les déterminants de genre et de sexe en rapport avec le cerveau et la santé mentale, et Altoida, une société de neurologie de précision à l’avant-garde des diagnostics de santé mentale non invasifs à l’aide de l’IA et de la réalité augmentée (RA), annoncent les résultats d’une étude montrant des différences entre les sexes à l’aide de données de biomarqueur numérique recueillies via la plateforme d’évaluation cognitive numérique d’Altoida.

Ce communiqué de presse contient des éléments multimédias. Voir le communiqué complet ici : https://www.businesswire.com/news/home/20220615005540/fr/

Publiée dans l’ EPMA Journal, l’étude a exploré les différences entre les sexes dans la plateforme d’évaluation cognitive numérique d’Altoida auprès d’un échantillon de 568 sujets, constitué d’un ensemble de données cliniques (déficit cognitif léger et démence causés par la maladie d’Alzheimer) et d’une population en bonne santé. Les résultats de l’étude montrent qu’un classificateur de sexe biologique conçu à partir de fonctions de biomarqueur numérique, enregistrées à l’aide de l’application d’Altoida, a atteint un taux de performance de 75% dans la prédiction du sexe biologique chez les personnes en bonne santé, indiquant des différences significatives au niveau des signatures de performance neurocognitive entre les sujets de sexe masculin et de sexe féminin.

Les différences perceptibles semblent s’atténuer chez les sujets atteints d’un déficit cognitif léger ou d’une maladie d’Alzheimer déclarée, indépendamment de l’âge. Dans la population en bonne santé, les principales fonctions différenciatrices sont les microgestes de la main détectables avec un dispositif portatif, qui a mesuré les données accélérométriques. Dans ce domaine d’évaluation, la précision a atteint 80 pour cent par rapport à la performance neurocognitive globale mesurée par Altoida. L’étude a trouvé que les différences entre les sexes peuvent être observées via des biomarqueurs numériques, une conclusion qui a le potentiel d’influer sur le diagnostic et le traitement de la maladie d’Alzheimer.

« Notre étude montre comment les biomarqueurs numériques peuvent détecter des différences basées sur le sexe, qui passent souvent inaperçues avec une évaluation neuropsychologique cognitive standard », déclare Antonella Santuccione Chadha, M.D., PDG et cofondatrice de Women’s Brain Project et directrice médicale d’Altoida. « Ces conclusions soutiennent la nécessité pour les chercheurs et le développeurs de médicaments de prendre en compte les caractéristiques propres à chaque sexe au moment d’étudier des traitements potentiels pour la maladie d’Alzheimer. »

« Notre objectif ultime est d’élaborer un cadre de travail intégré pour une évaluation cognitive basée sur le sexe afin de prédire, surveiller et proposer un traitement précis de la maladie neurodégénérative », déclare Travis Bond, PDG, Altoida. « Un tel cadre de travail pourrait être utilisé pour une détection précoce de la maladie, et permet à la fois des stratégies préventives ciblées et un traitement personnalisé de la maladie d’Alzheimer. Intégrer le sexe à la stratification des risques basée sur la génétique et les facteurs de risques individuels à l’utilisation d’applications de surveillance de biomarqueurs numériques permettra la détection et le traitement anticipés des symptômes de déficit cognitif léger, avant que le patient ne développe la maladie d’Alzheimer. »

Les conclusions de l’étude mettent en lumière des différences en fonction du sexe

Le diagnostic de déficit cognitif léger est souvent posé plus tardivement chez la femme. Cette étude suggère qu’il pourrait être nécessaire d’utiliser des outils diagnostiques (ou des jalons) ajustés en fonction du sexe pour améliorer la précision du diagnostic. Les diagnostics prédictifs utilisant les biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer dans la phase de déficit cognitif léger présymptomatique ou oligosymptomatique, suivis par des préventions ciblées et des traitements personnalisés pour les personnes considérées à haut risque, sont de plus en plus perçus comme la meilleure option pour une gestion réussie de la maladie d’Alzheimer.

La performance a baissé lorsque ce classificateur a été appliqué à des stades plus avancés de l’évolution de la maladie d’Alzheimer, y compris le déficit cognitif léger et la démence, suggérant ainsi que les différences entre les sexes pourraient dépendre de la phase de la maladie. Les résultats indiquent que les signatures de performance neurocognitive reposant sur les données des fonctions de biomarqueur numérique sont différents entre les hommes et les femmes. Ces résultats rappellent la nécessité d’intégrer aux approches traditionnelles de la recherche sur la démence des technologies de biomarqueur numérique et des perspectives de médecine personnalisée afin d’obtenir des diagnostics prédictifs plus précis, une prévention ciblée, et un traitement personnalisé du déclin cognitif.

Ces résultats pourraient également permettre aux chercheurs de mieux comprendre les mécanismes pathophysiologiques de la maladie, qui pourraient varier d’un sexe à l’autre, avec des opportunités de traitement personnalisé. Du point de vue de la médecine prédictive, inclure les différences entre les sexes pourrait rendre les prédictions plus précises, en particulier avec des algorithmes dotés de multiples variables. Prendre en considération les différences entre les sexes pourrait améliorer la capacité à prédire les facteurs de déclin rapide chez les patients atteints de déficit cognitif léger, un élément clé dans la planification thérapeutique et les options de soins. Du point de vue de la médecine de précision, le sexe du patient joue un rôle d’après les données de l’étude. De nouvelles données sur les différences entre les sexes pourraient orienter la future pratique clinique et éclairer les décisions pour une prévention, un diagnostic et un traitement ad hoc.

Ces résultats devraient être inclus dans les avancées les plus récentes de la médecine numérique pour construire des modèles de développement pathologique capables d’intégrer pleinement la caractéristique du sexe, la technologie de biomarqueur numérique étant un des outils les plus prometteurs dans le développement de médicaments ou de thérapies numériques contre la maladie d’Alzheimer. L’étude a été réalisée pour montrer à la communauté des chercheurs qu’il existe des différences potentielles entre les sexes lors des tests cognitifs d’Alzheimer, dans l’optique de déployer des mesures visant à limiter toute décision potentiellement biaisée au niveau de l’application clinique.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.