Lancée au printemps 2013 par un événement à New York, la conférence Inside 3D Printing a depuis lors fait le tour du monde, avec des étapes à Singapour, Berlin, Séoul, Melbourne ou encore Tokyo.
La dernière session en date – organisée cette semaine, du 21 au 23 octobre – a marqué un retour aux Etats-Unis, dans la pépinière high-tech de Santa Clara (Californie). Outre les interventions de Chris Anderson (CEO de 3D Robotics) et de Jeff Kowalski (CTO d’Autodesk), l’un des temps forts fut cette compétition mettant aux prises des entrepreneurs invités à convaincre jury, investisseurs et médias du potentiel de leur start-up dans l’univers de la fabrication additive.
Parmi les candidats figurait Tom Bielecki. Le CEO et fondateur de PrintToPeer (entreprise basée à Calgary, au Canada) est revenu sur le succès de sa campagne de financement menée entre mai et juin 2014 sur la plate-forme de crowdfunding Indiegogo, avec 37 165 dollars récoltés en 40 jours. Le palier des 35 000 dollars ayant été dépassé, Tom Bielecki a tenu la promesse émise auprès de ceux qui l’ont soutenu : une première version de sa plate-forme d’impression 3D est disponible en open source (licence Apache 2.0) et gratuite pour une utilisation personnelle.
Au coeur de cette solution, on retrouve un système d’exploitation dérivé de Raspbian, la principale distribution Linux dédiée au Raspberry Pi. PrintToPeer s’appuie sur ce nano-ordinateur pour permettre le pilotage d’imprimantes 3D à distance, depuis un simple navigateur Web. A la première connexion du Pi, le réseau est automatiquement configuré, les mises à jour de pilotes sont réalisées si nécessaire et l’imprimante est calibrée.
La plate-forme de PrintToPeer support le transfert de données à 250 Kbit/s. Elle gère nativement les imprimantes MakerBot et RepRap. Il est possible de suivre l’évolution d’un projet en ajoutant un module caméra sur le Pi, mais aussi de recevoir des alertes par e-mail ou par SMS pour signaler la fin d’une tâche ou tout problème d’impression.
La solution intègre un tableau de bord pour le suivi en temps réel, une veille sur l’état de l’imprimante et des consommables, la prise en charge des plateaux auto-ajustables et le support du branchement « à chaud ». Parmi les fonctionnalités en cours de développement, l’intégration du service SketchUp, le support des doubles extrudeurs… et une API.
Cette dernière doit permettre aux développeurs d’implémenter la plate-forme de PrintToPeer directement sur leurs sites Web, voire dans leurs applications. Ce qui permettra aux utilisateurs de lancer des tâches d’impression à distance, en choisissant simplement un fichier au format STL. Les fichiers sont traités sur une plate-forme cloud. Les connexions se font sur protocole SSL.
Autodesk propose lui aussi une plate-forme open source, baptisée Spark. Mais alors que l’éditeur américain base son modèle économique sur des partenariats avec des fabricants d’imprimantes 3D, PrintToPeer mise sur la possibilité d’imprimer depuis n’importe quelle machine. « Nous sommes au Chromecast ce que Spark est à Android », résume Tom Bielecki.
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Crédit photo : mariakraynova – Shutterstock.com
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