Processeurs : Intel compte associer Ivy Bridge et ultrabook
IDF 2011 : Intel n’a pas tari d’éloges sur sa prochaine architecture processeur Ivy Bridge. Au programme : gravure à 22 nm, GPU puissant, économies d’énergie et résorption de failles.
Paul Otellini, P-DG d’Intel, en avait à peine terminé de la présentation de la nouvelle architecture pour processeur au nom de code « Ivy Bridge » qu’un sourire se dessiner déjà sur son visage.
Et pour cause : Intel a fait forte impression en misant sur les économies d’énergie sans nuire aux performances et à la sécurité de l’ensemble.
Si l’avenir se lit sous l’égide « d’Airmont » et sa gravure en 14 nanomètres, l’intermédiaire « Haswell« , pressenti pour 2013, laisse la part belle à « Saltwell », premier représentant d’un « Ivy Bridge » en tête d’affiche lors de ce forum IDF, consacré au développement.
Intel promet une consommation moindre associé à des options avancées de paramétrage, pour un fonctionnement optimal qui prenne en compte l’émergence de l’informatique nomade et la diversité consécutive des usages.
La mystérieuse « Ivy » bénéficie ainsi de composants à 22 nm et d’un circuit graphique (GPU) doté d’un cache permettant de minimiser la charge processeur.
Selon le P-DG d’Intel, « Ivy Bridge » va accélérer l’innovation autour de l’ultrabook dès le début de l’année prochaine avec l’aide des transistors « révolutionnaires » 3-D Tri-gate.
Il se murmure par ailleurs que chacun des coeurs fonctionnera désormais à un régime minimal s’il n’est pas sollicité.
L’optimisation de la tension électrique nécessaire à leur fonctionnement renforcerait notamment l’autonomie des terminaux mobiles.
S’y adjoindra une fonctionnalité d’ajustement du TDP ou « enveloppe thermique ». Il s’agira de réguler, via une interface logicielle graphique, les échanges thermiques entre les semi-conducteurs et leur environnement.
A la clé, une maximisation des performances dans le cadre d’une utilisation sédentaire avec branchement sur secteur. Et vice-versa, avec un bridage sur batterie.
Intel y ajoute également un système plus évolué de prévention contre l’exploitation de failles de bas niveau, contre lesquelles les solutions de protection restent muettes.
Un espoir à l’heure où les menaces virales se multiplient.
Consultez la keynote de Paul Otellini à l’IDF 2011 :