Au-delà de son activité historique de recherche sur le Web, Google s’est donné l’ambitieux objectif d’élargir la couverture Internet dans le monde.
Parmi les initiatives prises dans ce sens figure le Projet Loon, qui implique le déploiement d’une ceinture de ballons volant autour du globe grâce aux vents stratosphériques. Alimentés à l’énergie solaire, ces dispositifs sont conçus pour être opérationnels à plus de 20 kilomètres au-dessus du sol, où aucun aéronef ne peut gêner leur course.
Les équipes de Google sont à même de moduler cette altitude via une pompe à air afin de s’adapter aux conditions météorologiques tout en saisissant des vents particuliers pour mieux diriger les ballons. A mesure que ce réseau s’étendra, sa gestion sera assurée par un nombre croissant de supercalculateurs exécutant des algorithmes complexes spécialement conçus pour le projet, à partir de nombreux modèles prédictifs.
Les trente premiers ballons ont été déployés il y a tout juste un an depuis la Nouvelle-Zélande, avec l’objectif de fournir un accès Internet à une vitesse équivalente à celle du réseau 3G. Les tests se sont succédé depuis lors, à plus grande échelle. En avril dernier, un ballon baptisé Ibis-167 bouclait pour la première fois le tour du monde, en 22 jours, après avoir survolé notamment l’océan Pacifique.
Un premier cas pratique est aujourd’hui expérimenté au Brésil, à proximité de la ville de Campo Maior, dans une zone rurale où la connectivité réseau est quasi inexistante. Toutes les salles de classe de l’école Linoca Gayoso sont désormais connectées à Internet. Google a choisi cet endroit situé près de l’équateur pour se confronter à des conditions climatiques difficiles (de fortes chaleurs et beaucoup d’humidité).
La multinationale a profité de l’occasion pour tenter une montée en débit avec la 4G LTE. Un an après le lancement officiel du projet Loon, elle estime que ses ballons sont « dix fois plus endurants », qu’ils peuvent être « dix fois mieux contrôlés » et qu’ils délivrent « dix fois plus de bande passante ».
Mais ce n’est qu’une partie de l’équation. Google compte aussi déployer, en parallèle, une flotte de satellites en basse orbite… avec un investissement initial de plus d’un milliard d’euros. La mise en place serait progressive afin d’éviter les écueils technologiques et financiers qui ont compromis les tentatives déjà effectuées par certains sociétés télécoms.
Autre option : les drones, confirmée en avril avec l’acquisition de Titan Aerospace, un fabricant d’appareils volants solaires dont le profil rappelle un avion aux allures de planeur doté d’une hélice à l’avant. Ces derniers pourraient offrir une meilleure qualité de service dans les foyers de population, les satellites étant privilégiés pour élargir la couverture dans les zones moins denses où la bande passante est moins cruciale.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : la 4G, vous connaissez ?
Crédit photo : Crédit photo : Google/LoonProject
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…