Promotion de Madonna : France Télécom et Warner Music assignent VirginMega
La plate-forme de musique est accusée de « parasitisme » après une polémique liée au téléchargement du dernier single de la pop-star.
La bisbille entre acteurs de la musique en ligne autour de la promotion du dernier album de Madonna prend une tournure judiciaire. A la suite d’informations parues dans l’édition du 15 octobre du Figaro, France Télécom et Warner Music France ont confirmé qu’ils avaient assigné VirginMega devant le tribunal de commerce de Paris pour « concurrence déloyale et parasitisme ».
L’affaire avait éclaté à la rentrée. Avec la collaboration de Warner Music, la maison de production de Madonna, France Télécom avait monté un dispositif multicanal sur ses services (Internet, mobile, vidéo et téléphonie fixe) pour promouvoir le nouvel album (Confession on a dancefloor) de la pop-star américaine, disponible dans les bacs à disques depuis le début de la semaine.
En guise de teasing, France Télécom avait notamment obtenu le droit de proposer en téléchargement le premier single (Hung up) à partir du 17 octobre et six autres titres en streaming. « Cette exclusivité commerciale réduit la diversité culturelle », avait protesté VirginMega à travers un communiqué de presse en date du 18 octobre.
VirginMega la joue en alternatif
La plate-forme de téléchargement de musique, co-exploitée par les groupes Virgin et Lagardère, passe de la parole aux actes. Elle décide de mettre en place un dispositif alternatif pour proposer à son tour le single de Madonna à ses clients.
Une initiative atypique aussitôt dénoncée par France Télécom, Warner Music et le Syndicat national des éditeurs phonographiques (Snep). Contacté par Vnunet.fr dans la journée de mardi, VirginMega n’a pas souhaité s’exprimer sur ce dernier épisode.
Depuis le 14 novembre, jour officiel de la sortie de l’album de Madonna, le service de musique en ligne peut commercialiser en toute légalité l’album de Madonna, à l’instar de son principal concurrent Fnac.com.