Microsoft et Yahoo rafraîchissent leur accord technologique et publicitaire relatif à la recherche sur Internet, dont la signature remonte à 2009.
La nouvelle mouture du partenariat permettra de consolider l’alliance et d’assurer sa compétitivité selon les parties concernées.
Initialement, il s’agissait d’associer les liens sponsorisés Bing dans les recherches effectuées via le portail Yahoo. Et Yahoo disposait en échange de la technologie moteur Bing pour améliorer la pertinence des résultats.
La nouvelle version du deal semble davantage profiter à Yahoo, estime TechWeekEurope UK.
Même si Microsoft continuera d’alimenter les réponses du moteur Yahoo à travers la technologie Bing et en publicité jusqu’en 2020 (échéance contractuelle du deal signé en 2009). Mais on note quelques changements, selon le communiqué.
Tout d’abord, les clauses exclusives du partenariat sur la fonction recherche sont levées, que ce soit sur un PC que via un téléphone mobile.
Néanmoins, le groupe Internet de Marissa Mayer devra être capable d’associer des liens sponsorisés Bing sur la majeure partie du trafic générée (au moins 51%) via le moteur de son portail.
Et ce, en cas d’une recherche effectuée depuis un poste fixe. A contrario, cela veut dire que Yahoo dispose d’une marge de manoeuvre plus importante (49% maximum) pour exploiter ses propres technologies publicitaires (comme la nouvelle plateforme Gemini).
La répartition des tâches par équipes commerciales des groupes évoluera en juillet.
Microsoft prend en charge excluvisement la vente de publicité via sa plateforme Bing Ads associée aux recherches sur Yahoo Search. Tandis que Yahoo se concentrera sur l’exploitation commerciale de son propre outil adtech Gemini.
Une répartition plus logique et plus stimulante pour les deux parties : avant, les équipes vente de Yahoo devaient gérer 100% du dispositif publicitaire autour du search.
Mais le cœur du modèle économique ne change pas : partage des revenus générés par les liens sponsorisés Bing Ads diffusés sur le moteur de Yahoo.
Cela reste un deal structurant pour Yahoo, qui réalise 35% de son chiffre d’affaires à partir de la publicité affichée sur son moteur. Mais sa marge de manœuvre est plus grande.
Rappelons pour la petite histoire que l’accord initial mi-technologique mi-publicitaire avait été signé en juillet 2009 entre Steve Ballmer (CEO de Microsoft) et Carol Bartz (homologue chez Yahoo à l’époque) remonte à juillet 2009. A l’époque, il s’agissait de contrer la puissance de Google (Microsoft avait même failli croquer Yahoo).
Presque six ans plus tard, la situation a-t-elle vraiment changé ? Certes, la génération des top managers a changé : Satya Nadella pour Microsoft, Marissa Mayer pour Yahoo. Mais les parts de marché restent inégales en termes de recherches sur Internet effectuées depuis un poste fixe.
Sur le mois de mars 2015 (source Comscore), Google reste au-dessus de la mêlée (64,4%) tandis que Microsoft (Bing) constitue loin derrière le principal challenger (20,1%). Yahoo arrive en troisième position avec 12,7%.
Néanmoins, en matière de prise de position dans le search, les lignes bougent. Ainsi, fin 2014, Yahoo est devenu le moteur de référence de Firefox (Fondation Mozilla).
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