Les utilisateurs des services Google Search et Gmail peuvent désormais réguler à leur convenance l’affichage d’encarts publicitaires.
En contrepartie, cette démarche qui requiert une redéfinition de profil via un gestionnaire dédié fournit à Google des informations supplémentaires, cruciales dans l’optique de rentabiliser les annonces ciblées.
La firme Internet de Mountain View, qui résume la situation sur son blog, évoque la ferme volonté d’instaurer un semblant de « transparence« .
Sans préciser si la concession aux internautes de cette liberté relative aura un impact sur des partenaires qui pourraient y perdre au change.
Mais la tergiversation est de mise pour Google, partagé entre deux feux : l’intérêt de générer une forte audience (un milliard de visiteurs uniques par mois sur ses services selon ComScore) et, de l’autre, ceux d’annonceurs dont dépendent 97% de ses revenus.
A la clé pour le public connecté, un subterfuge qui n’en est pas un, tant il résultera d’un processus volontaire et natif, applicable indépendamment de la plate-forme logicielle et du navigateur utilisé pour accéder au Web.
Aux antipodes d’extensions et modules complémentaires tels qu’Adblock (disponible sur Chrome et Firefox), la démarche nécessite un compte Google et s’effectue par le biais du gestionnaire dénommé Ads Preferences Manager.
A des années-lumière d’un blocage logiciel, sa résultante n’est théoriquement fonction que de paramètres définis par l’utilisateur.
Une approche censée influer sur la pertinence de la diffusion de publicité ciblée, selon Google.
S’y adjoindra un outil pédagogique qui offrira aux usagers du service un aperçu du procédé de sélection robotisée des contenus qui lui sont adressés.
En échange, toutefois, de sa prédisposition à fournir les renseignements nécessaires pour obtenir des bannières et des réclames interactives à son image, comme le rappelle TheInquirer.net.
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