Publicité comparative : Bouygues Telecom esquive l’assaut de SFR devant la justice

Nouvel épisode dans la  bataille judiciaire engagée  à la suite de la publicité comparative 4G initiée par Bouygues Telecom.

Vendredi 11 octobre, SFR a été débouté de sa plainte, selon Les Echos.

La filiale télécoms française du groupe Vivendi voulait faire interdire la communication de Bouygues Telecom portant spécifiquement sur la couverture par ville de chacun des réseaux des opérateurs mobiles.

Considérant que les données 4G attribuées à SFR étaient biaisées.

En fonction du critère de comparaison  par villes et en prenant comme source de référence « les sites Internet des opérateurs » concernés, Bouygues Telecom affirme dans sa communication qu’il est en mesure de couvrir 2000 villes, contre 500 pour Orange et 286 pour SFR.

En fait, avant l’action en justice, Bouygues Telecom avait revu la couverture de SFR à la hausse.

Dans la première version de sa campagne initiée début octobre simultanément au lancement de ses offres commerciales très haut débit mobile, la filiale télécoms du groupe Bouygues affirmait que son « concurrent au carré rouge »  ne détenait que…11 villes couvertes par la 4G ».

Même topo pour Orange dont la proportion de villes en 4G est passée de 390 villes à 500 villes dans la publicité rafraîchie.

Parallèlement, Orange avait trouvé un autre angle d’attaque en justice pour viser la communication de Bouygues Telecom : la couverture de la population en 4G.

La publicité comparative avait été établie à partir de « projections pour fin 2013 ».

Orange a attaqué ce pan de publicité en référé devant le tribunal de commerce de Paris. Le 4 octobre, il a obtenu gain de cause. Bouygues Telecom a dû retirer ce volet dans sa communication sur les supports papier.

Une astreinte de 20 000 euros avait été mise en place en cas de constatation d’infraction.

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