Dans le business de la publicité en ligne de Google (90% du CA de Google, 23,6 milliards de dollars en 2009), le format display (affichage de bannières et vidéos sur PC et mobile) est une goutte d’eau par rapport aux liens sponsorisés (via ses programmes AdWords ou AdSense).
Cela pourrait changer. Le groupe Internet orienté recherche en ligne décèle un relais de croissance et serait susceptible de générer 2,5 milliards de dollars sur le display à la fin de son exercice fiscal (dont un milliard en exploitant la publicité sur mobile).
Par quel biais ? Google vient de confirmer ses liens avec VivaKi, un des filiales Internet du groupe Publicis (pôle du groupe français de publicité regroupant activités médias et numériques).
L’objectif est d’exploiter davantage les places de marchés de la publicité display (« ad exchanges »comme Ad Exchange DoubleClick, propriété de Google) auxquelles les agences médias ont recours.
Un premier partenariat entre la firme Internet et le groupe de publicité avait été signé début 2008.
Cette fois-ci, Google et VivaKi concluent un « accord stratégique » d’une durée de deux ans couvrant une large zone du monde : Etats-Unis, Europe, Moyen Orient et Afrique.
Concrètement, le groupe Internet d’Eric Schmidt va investir « de façon significative » dans la plate-forme technologique que VivaKi utilise pour l’achat d’espaces publicitaires sur les ad exchanges.
Tandis que VivaKi va adopter de nouveaux outils pour acheter de la publicité vidéo et mobile sur l’Ad Exchange de DoubleClick.
De son côté, Publicis poursuit son ascension dans les services numériques liés à la communication et la publicité.
Selon Les Echos, cela représente désormais 25% du chiffre d’affaires du groupe de Maurice Lévy à coup d’opérations de croissance externe (dont Razorfsih, ex-propriété de Microsoft).
Publicis développe d’ailleurs des relations de « business e-pub » avec le groupe de Steve Ballmer.
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