Publicité en ligne : le marché a pris une claque
Selon le Baromètre IAB-SRI, la croissance des investissements publicitaires sur Internet n’a augmenté que de 8,1% sur le premier semestre 2009. Avec une visibilité quasi-nulle.
La publicité Internet résiste à la crise mais les régies doivent étoffer leur offre voire changer de modèle pour se rapprocher des objectifs des annonceurs et se montrer plus flexibles.
C’est en substance le message que l’Interactive Advertising Bureau France (IAB) et le Syndicat des Régies Internet (SRI) voulaient faire passer lors de la présentation traditionnelle Baromètre sur les investissements publicitaires online du premier semestre 2009, réalisé en partenariat avec TNS Media Intelligence.
Un outil de retranscription de l’état du marché qui se concentre sur la publicité de type display (affichage de bannières) avec une présentation des données en brut.
La crise se ressent au niveau de l’évolution des investissements publicitaires plurimedia (télé, radio, Internet, presse…) : 12,1 milliards d’euros. Soit une baisse de 3,2% par rapport au premier semestre 2008. « On n’a jamais vu une baisse aussi importante », commente Eric Trousset, Directeur Marketing Pôle Investissements Publicitaires – TNS Media Intelligence.
Terminée la croissance à deux chiffres
Le segment Internet garde néanmoins la tête au-dessus de l’eau : les dépenses publicitaires en ligne s’élèvent à 1960 millions d’euros.
Cela représente une hausse de 8,1% mais on n’est loin du taux de croissance de 38,1% affiché lors du premier semestre 2008.
Mais de quoi l’Internet se plaint alors que la radio n’affiche qu’un petit 2,8% et que les autres médias sombrent : télé (-3,4%), presse (-8%), cineméa (-10,5%), publicité extérieure (comme l’affichage urbain) : – 10,9%.
En brut, l’Internet reste le troisième support favori des annonceurs. Sur les dix premiers secteurs qui annoncent, quatre d’entre eux fléchissent : tourisme, banque-assurance, distribution (la restructuration des vépécistes pèserait fortement) et hygiène-beauté (« un secteur pourtant en conquête »).
(lire la fin de l’article page 2)