Publicité en ligne : un marché à 3,3 milliards d’euros avec 5000 annonceurs
Il règne un certain optimisme sur le marché de « l’e-pub ». Selon le Baromètre IAB-SRI -Kantar Media en 2010, les investissements publicitaires bruts online (display) représentent 12,5% du marché global tous supports confondus.
En France, la publicité en ligne a passé le cap 2010 sans embûches malgré un contexte économique global qui reste fragile.
En présentant le Baromètre Kantar Media des investissements publicitaires bruts online, l’Interactive Advertising Bureau France (IAB) et le Syndicat des Régies Internet (SRI) ont affiché un certaine sérénité.
Le montant des investissements publicitaires bruts sur Internet s’élèvent à 3,318 milliards d’euros, ce qui correspond à 12,5% des investissements publicitaires français.
On ne peut pas effectuer de comparaisons par rapport à l’an dernier car les paramètres de l’étude ont été changés courant 2010.
Le « display Internet » (bannières graphique de publicité) serait le quatrième support de publicité le plus exploité.
En sachant que les données du marché des liens sponsorisés sur les moteurs (comme Google AdWords) ne sont pas pris en compte dans ce Baromètre (consultez l’indicateur SRI – UDECAM – Capgemini dans ce cas).
Les cinq annonceurs du display les plus actifs sont : Orange, Microsoft, Renault, SFR et FDJ. Le montant par marque investit varie entre 110,6 millions d’euros et 55,6 millions d’euro.
L’IAB se déclare « optimiste » au regard des nouveaux modèles, en particulier dans les « social medias » et le mobile.
Au-delà de ses tendances, le Web attire de plus en plus d’annonceurs : le cap symbolique des 5000 marques ou enseignes a été atteint (5069 exactement selon le Baromètre).
Preuve de l’ancrage du Web dans l’esprit des média-planneurs organisant les campagnes : 63% des annonceurs présents sur le Web ont une stratégie plurimédia.
Dans le classement des principaux secteurs d’activité qui exploitent la publicité en ligne pour promouvoir leurs produits ou services, on trouve le duo Banque-assurance (352,1 millions d’euros bruts investis), la culture et les loisirs (347,3 millions d’euros) et la grande consommation (alimentation, boisson, hygiène/beauté…) monte sur le podium pour la première fois (321,2 millions d’euros).
Les télécoms arrivent en quatrième position (320,7 millions d’euros) tandis que le secteur informatique pointe à la neuvième place (181,6 millions d’euros)