« Imaginez que le plus petit des sites médias […] puisse en savoir autant sur ses lecteurs qu’Amazon et eBay en savent sur leurs utilisateurs »…
La comparaison est signée d’Adam Singolda, fondateur et principal dirigeant de Taboola. Elle est censée illustrer la proposition de valeur qui résultera d’une acquisition que la société israélo-américaine vient d’annoncer : celle de Commerce Sciences.
Le montant de l’opération n’est pas communiqué. À en croire TechCrunch, qui en réfère à une source dite « proche du dossier », Taboola n’a déboursé guère plus que les 6 millions de dollars que Commerce Sciences a cumulés en levées de fonds depuis le démarrage de ses activités en 2011 – avec le soutien notable de Joe Lonsdale, cofondateur de Palantir.
La douzaine d’employés de Commerce Sciences va rejoindre les bureaux de Taboola à Tel Aviv. Ils œuvreront à intégrer leur technologie dans le portefeuille de leur acquéreur.
Mais de quelle technologie parle-t-on au juste ? D’une plate-forme de personnalisation des sites Internet.
La « personnalisation » s’entend sur deux plans : d’une part, le contenu ; de l’autre, la présentation dudit contenu. « Cela revient à découvrir dans un premier temps que vous aimez Orange Is The New Black et Breaking Bad, puis à comprendre lequel vous regarderiez en premier et à quel moment » résume Adam Singolda.
Comme son nom l’indique, Commerce Sciences a fait des sites marchands son cœur de cible.
Taboola fait le pari d’appliquer cette approche aux sites médias, dans la lignée de son expérimentation « Full Page Personalization » lancée au printemps dernier et fondée sur le partage de segments d’audience.
L’objectif : convaincre les éditeurs d’aborder les problématiques de monétisation en allant au-delà du compteur d’impressions, dans une logique de fidélisation des lecteurs.
La technologie de Commerce Sciences doit permettre de mieux cibler les internautes à travers des éléments comme l’heure, la localisation, l’historique de navigation et l’appareil utilisé. Puis de définir des indicateurs de performance et d’organiser en conséquence des programmes d’A/B testing, jusqu’à pousser des contenus personnalisés en temps réel.
Un passage à la vitesse supérieure pour Taboola, dont la plate-forme de « marketing de contenu » sert aujourd’hui principalement à afficher, à la suite des articles sur les sites médias, des carrousels de vignettes incitatives (« À découvrir également ») présentant des éléments – éventuellement, mais pas nécessairement – à caractère publicitaire.
Taboola, dont le dernier tour de table remonte officiellement à début 2015 (près de 120 millions de dollars levés avec, entre autres, la participation de LVMH via le groupe Arnault), se dit rentable et vise le milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2017, contre 500 millions en 2016.
Crédit photo : page Facebook Taboola
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