Les cordonniers sont décidément les plus mal chaussés. En début de semaine, The New York Times a révélé que Hillary Clinton n’utilisait pas une messagerie électronique professionnelle pour envoyer et recevoir ses e-mails, mais faisait appel à sa boîte mail privée lorsqu’elle occupait le poste de secrétaire d’Etat de l’administration Obama, entre 2009 et 2013.
Et pour cause, ses conseillers n’ont jamais demandé la création d’une messagerie professionnelle gouvernementale pour que les e-mails, dont beaucoup devaient être sensibles, puissent être stockés sur des serveurs (sur)protégés.
Une initiative pourtant rendue obligatoire par le Federal Records Act, prévoyant que les correspondances des personnalités officielles soient conservées sur les serveurs du département d’Etat.
En faisant appel à une e-messagerie « grand public » facilement accessible et piratable, Hillary Clinton aurait pu permettre à des cyber-criminels ou à des services d’espionnage étrangers d’accéder à des échanges d’e-mails officiels mais placés sous le sceau de la confidentialité.
Pour couper court à la polémique, l’ancienne secrétaire d’Etat souhaite que l’intégralité de ses e-mails soient publiés et rendus publics
« Je veux que le public voit mes courriels » a-t-elle posté sur Twitter le 5 mars. « J’ai demandé au département d’Etat de les publier. Ils m’ont dit qu’ils allaient les examiner pour les publier aussi vite que possible. »
Une réaction qui intervient alors que les Républicains élus au Congrès ont déposé une assignation pour obtenir l’ensemble des e-mails officiels reçus et envoyés sur la messagerie personnelle de Hillary Clinton.
Crédit image : JStone – Shutterstock.com
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