Apple devrait bénéficier des derniers développements de ses partenaires fondeurs de la puce PowerPC, qui fait tourner ses Mac, pour annoncer que ses machines fonctionnent au-delà de 1 000 MHz (un seuil passé voici près de deux ans par la concurrence de la plate-forme PC). L’impact du passage de ce cap, d’abord brocardé par Cupertino, a tout de même nécessité que la firme développe une stratégie de communication sur le mythe du mégahertz. Les responsables d’Apple ont tous tâché de faire passer le message (voir édition du 19 juillet 2001). Si techniquement, la fréquence d’un processeur ne se présente pas comme un élément de différenciation net (un ordinateur repose essentiellement sur l’équilibre de ses différents composants, la vitesse de la carte mère, la mémoire…), en termes de communication, la présence d’ordinateurs tournant au-dessus de 1 GHz attire le chaland. Une fois l’effet d’annonce passé, on s’aperçoit alors du désintérêt engendré par la présence de cette vitesse dans une machine pour Monsieur Tout-le-monde. Qui sait faire la comparaison entre une machine tournant à 1,3, 1,4 et 1,7 GHz, quand la différence est bien visible entre 300, 400 et 700 MHz ? Pour Apple, les presque deux ans passés à stagner au-dessous du gigahertz ont sérieusement freiné son plan de développement, déjà ralenti par le retard de Mac OS X. L’arrivée de nouvelles machines qui passeraient le cap du gigahertz n’est donc pas un événement mineur, à l’instar de ce qu’il a pu être pour le PC. Pour le moment, seules les machines de bureau seront affectées par ce changement : l’iMac et le PowerMac. Mais lequel des deux avant l’autre ? Apple peut-elle sortir les deux machines en même temps ?
Un vrai/faux G5 ?
Si l’iBook et le PowerBook ont bien été les vedettes de 2001, un retour des machines de bureau est prévisible en 2002. Apple peut s’appuyer pour cela sur trois versions de processeurs passant le gigahertz : le PowerPC G3 750 FX, présenté par IBM et dérivé du 750 CX (voir édition du 27 février 2001), qui devrait être intégré à l’intérieur de l’iMac. Le PowerPC G4 7460 de Motorola dépasse lui aussi légèrement le gigahertz (voir édition du 14 novembre 2001). Il peut tout aussi bien être introduit ou non, car son remplaçant, le PowerPC G5 (voir édition du 13 novembre 2001), est censé tourner entre 1 000 et 1 600 MHz. Si l’apparition d’un PowerMac G5 est sujette à controverse, il ne fait toutefois presque pas de doute que le PowerMac dispose de deux solutions pour un passage du cap du gigahertz : un G4 éventuellement renommé G5 pour l’occasion, ou le vrai G5 qui n’est attendu pourtant que l’été prochain. Une série de rumeurs permet d’être quasiment assuré qu’autant l’iMac que le PowerMac vont entrer en production avec lesdites puces. Seules des questions liées à la dissipation thermique des puces dans un nouvel iMac doté d’un écran plat pourraient freiner son adoption rapide.
Une seule question demeure en fait : quelle machine avant l’autre ? Il serait logique qu’Apple présente un PowerMac cadencé au gigahertz avant qu’un iMac ne sorte. Le PowerMac, machine professionnelle par excellence, fleuron des gammes d’Apple, génère des revenus et des marges unitaires substantielles que ne dégage pas l’iMac. Mais celui-ci se présente comme le porte-étendard de la firme. Il est le plus visible des ordinateurs d’Apple, ce qui pose problème pour la commercialisation (voir édition du 18 décembre 2001) de l’ensemble des gammes. C’est donc sur lui que pèse essentiellement le fardeau de faire savoir qu’Apple est passée au gigahertz !
Une annonce simultanée des deux produits ?« Aujourd’hui, Apple annonce qu’elle fait passer l’ensemble de sa ligne de machines de bureau au-dessus du gigahertz. » Ces mots seront-ils ceux utilisés par Steve Jobs pour réaliser l’introduction des deux nouvelles stars de l’année 2002, l’iMac et le PowerMac ? Une annonce simultanée des deux produits résoudrait le paradoxe : elle permettrait de focaliser l’attention sur Apple au début de l’année et éviterait un casse-tête marketing sur fond de mythe de la vitesse. La firme ne peut pas se permettre d’introduire une machine de bureau grand public plus rapide que ses machines professionnelles. Elle ne l’a d’ailleurs pas fait pour l’instant alors qu’elle en avait les moyens. Dans le même temps, il ne lui est pas possible de retarder à plus tard que février ou mars le lancement d’un nouvel iMac radicalement différent : les ventes de la machine se sont affaissées. Alors ? Aussi bien la mise à disposition de processeurs que les questions marketing militent pour une transition plus sournoise : l’iMac pourrait être présenté en version bonbon indigo en dessous du gigahertz et en version plate « Graphite » à 1 GHz ou moins. Aussi bien pour satisfaire les marchés – où le prix est important – que pour dynamiser à nouveau les ventes. De même, du côté du PowerMac, on pourrait bien voir deux niveaux de machines : entrée de gamme avec un G4 à près de 1 GHz et haut de gamme doté du G5 à 1,4 ou 1,6 GHz. Les écarts de prix et les fonctionnalités pourraient être ainsi justifiés. Le tout sous le nom de G5 et sous une nouvelle forme (voir édition du 11 mai 2001). Ah, vivement le 7 janvier !
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