Avec son moteur de recherche éponyme, lancé officiellement ce 4 juillet, la start-up française* Qwant veut condenser, en une seule fenêtre, l’expérience de navigation sur Internet, en intégrant différents types de médias, mais aussi les dimensions de l’e-commerce et des réseaux sociaux.
Cette vision « à 360 degrés » constitue le principal argument d’une offre positionnée sur un segment de marché dominé par des acteurs internationaux, en tête desquels Google, Microsoft et Yahoo.
Depuis son ouverture, le 12 février dernier, en version bêta, Qwant a enregistré 3,5 millions de visiteurs uniques (taux de rebond : 5,7%) et 225 millions de requêtes.
Décliné en 15 langues, il est hébergé chez Telecity, opérateur de data centers indépendants qui dispose d’une implantation en Seine-Saint-Denis.
Si ses index reposent encore pour partie sur la base de données de Bing, des composantes et algorithmes s’y substitueront progressivement, développés notamment par Pertimm, principal actionnaire de la société et déjà impliqué dans l’architecture de Meetic ou encore PagesJaunes.
Jean Manuel Rozan et Eric Leandri, respectivement président et directeur général de Qwant, mettent également l’accent sur la protection des données personnelles : avec le « Freedom Qookie », les fichiers témoins de connexion ne servent qu’à optimiser l’expérience utilisateur.
Pour apporter de la transversalité aux requêtes, les résultats sont contextualisés en temps réel, sur le principe de la curation, à l’aide du « Qnowledge Graph », proche cousin du « Knowledge Graph » de Google.
Tout élément doit en l’occurrence pouvoir être rattaché à diverses sources provenant de plusieurs univers.
Au delà du Web, des images et des vidéos, les termes de la recherche sont systématiquement mis en relation avec un flux d’actualités, mais aussi les listings de plusieurs sites e-commerce.
Les contenus publics récemment postés sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Google+) sont eux aussi indexés, avec la possibilité de restreindre le périmètre géographique parmi une sélection de près de 40 pays.
Avec le mécanisme du défilement infini, les données se chargent progressivement, sans que l’internaute ait à changer de page.
L’encart qui s’ouvre en surimpression pour commenter en direct sur les plates-formes communautaires s’inscrit dans cette même logique d’expérience unifiée.
Par défaut, le contenu se présente en colonnes : sur la gauche, les résultats piochés sur la Toile et le Live (actualités chaudes) ; sur la droite, les flux sociaux et le shopping. Images et vidéos s’affichent dans un bandeau supérieur ; les sources du Qnowledge Graph, en plein centre.
L’ensemble peut s’organiser, à la demande, sous la forme d’une mosaïque qui combine pêle-mêle les différentes rubriques, repérées par un code-couleur (vert pour le Web, orange pour les actualités, bleu pour les réseaux sociaux, le shopping en jaune et l’audio-vidéo en rouge).
L’interface graphique joue sur des tons contrastés pour rendre la navigation plus plaisante et mettre en avant quelques fonctionnalités supplémentaires, comme l’onglets « people », assimilable à la rubrique #Découvrir de Twitter.
* Basé depuis 2011 dans le 8e arrondissement de Paris, Qwant est une SAS au capital de 11 450 euros.
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Crédit photo : Qwant
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