Nimbé d’une aura médiatique depuis son inauguration la semaine passée, le moteur de recherche français Qwant, signé de la start-up parisienne du même nom, connaît un premier imbroglio.
La situation s’est envenimée depuis qu’un blogueur a mis en lumière des similitudes flagrantes avec les résultats délivrés par Microsoft Bing.
Resté anonyme, cet internaute évoque à demi-mot une copie carbone : « Le ‘Google-killer […] made in France’ ne fait qu’utiliser et resservir les résultats de Bing« .
Position confirmée, mais tempérée par Stéphane Madelano, chef de projet chez Qwant : une entente cordiale avec Microsoft est bien d’actualité, mais elle n’a pas vocation à se prolonger dans le temps.
Le P-DG Jean-Manuel Rozan, qui s’est confié au Figaro, entrevoit en cet accord – noué moyennant compensation financière – une simple étape transitoire dans la consolidation d’un moteur nouveau-né qui a enregistré plus de 15 millions de requêtes en une semaine.
Sollicitée pour enrichir la colonne de résultats Web et les actualités (« live »), la base de données de Bing s’effacera progressivement pour laisser place à des composantes et algorithmes développées en interne.
C’est déjà le cas pour l’outil de recherche sociale et le module d’affichage des « tendances », qui agrègent des milliards d’éléments.
Un premier basculement devrait intervenir dans quelques jours pour la rubrique « live », à en croire le directeur général Éric Léandri.
Les requêtes des premiers milliers d’utilisateur devraient suffire à rendre autonome le moteur interne, basé sur des technologies développées par Pertimm, principal actionnaire de la société et déjà impliqué dans l’architecture de Meetic ou encore PagesJaunes.
Ouvert la semaine passée dans 35 pays et en 15 langues, Qwant condense en une seule fenêtre l’expérience de navigation sur Internet, tout en intégrant différents types de médias ainsi que les dimensions de l’e-commerce et des réseaux sociaux.
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Crédit photo : discpicture – Shutterstock.com
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