Double réjouissance pour Google, qui obtient, après maintes tergiversations, le feu vert de la Commission européenne et des autorités américaines pour finaliser le rachat de Motorola Mobility.
Annoncée en août dernier, cette opération d’envergure estimée à 12,5 milliards de dollars implique notamment un transfert de propriété intellectuelle sur quelque 17 000 brevets déposés et 7 500 en cours de validation auprès des instances compétentes.
Dans le collimateur des autorités anti-trust, Google s’était vu imposer un frein dans le cadre de ces démarches en lesquelles les élus européens entrevoyaient une issue nuisible à la concurrence.
Aussi, les intéressés ont à plusieurs reprises exigé des précisions à ce sujet, sollicitant des documents jugés « essentiels pour l’évaluation d’une telle transaction » et retardant d’autant le processus.
Leurs conclusions sont néanmoins sans équivoque : à l’unisson, la Commission européenne et le département américain de la justice entérinent à l’unisson cette acquisition « qui ne modifiera pas sensiblement la donne sur le marché« , aux antipodes des soupçons qui pesaient jusqu’alors sur Google.
La firme de Mountain View était soupçonné de vouloir privilégier, dans le cadre du déploiement de son OS mobile Android, les smartphones Motorola, mais la percée négligeable de ces derniers a écarté toute éventualité d’une telle échéance.
Comme le rappelle l’AFP, les législateurs s’engagent à « surveiller de près le comportement de l’ensemble des acteurs du marché actifs dans le secteur en cause. »
Fort de ce rachat (et de 78 autres en 2011, pour près de 2 milliards de dollars), Google étoffe son portefeuille de brevets et s’attaque désormais à l’épineux dilemme des licences FRAND.
A la peine sur le front des tablettes tactiles, Motorola pourrait tout autant tirer parti de cette relation gagnant-gagnant, dont il se murmure qu’il pourrait résulter une ardoise numérique estampillée Google.
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