Rachat Oracle/Sun : le président-cofondateur de Sun quitte le navire
Alors qu’Oracle vient d’être autorisé par Bruxelles à racheter Sun, le président-cofondateur de Sun, Scott McNealy, a annoncé sa démission. Son dirigeant Jonathan Schwartz pourrait suivre le même chemin.
Maintenant que les autorités européennes et américaines ont donné leur feu vert au rachat de Sun par Oracle, des changements vont probablement avoir lieu à la tête de Sun Microsystems.
Cette acquisition, initiée par Oracle en avril dernier pour 7,4 milliards de dollars, aurait notamment pour conséquence le départ du président-cofondateur de Sun, Scott McNealy. Dans un e-mail envoyé à l’ensemble de ses collaborateurs, que nos confrères d’EWeek.com se sont procurés, la figure emblématique de Sun a annoncé qu’il allait démissionner et quitter rapidement Sun.
Scott McNealy, dans son e-mail d’adieu, s’est dit fier du travail accompli au fil des années par Sun et des contributions que cette entreprise a apporté au domaine de l’IT. Son cofondateur préfère dont quitter le navire avant qu’Oracle n’achève ne mettre la main sur Sun.
Scott McNealy fait aussi part dans son e-mail de quelques regrets qui sont venus émaillés son parcours au sein de Sun, en soulignant que, parfois, son entreprise a été plus brillante pour inventer « des trucs » que pour générer de l’argent à partir de ses inventions comme Sparc, le langage de programmation Java ou le système d’exploitation Solaris.
Et d’ajouter, malicieux :« J’aime plus l’économie de marché et le capitalisme que je n’aime mon entreprise ». Il termine son e-mail en souhaitant bonne chance à Oracle et à son dirigeant Larry Ellison en précisant qu’Oracle avait désormais entre ses mains « un bijou de l’industrie technologique« .
Jonathan Schwartz ne survivrait pas à l’ère Oracle
La position de l’actuel dirigeant de Sun, Jonathan Schwartz, semble aussi être compromise. Aucune information n’a pour le moment filtré sur ses futures attributions au sein de la nouvelle entité. Toutefois, EWeek.com affirme qu’il serait lui aussi sur le départ, soulignant que, ces dernières années, Oracle n’avait jamais maintenu en poste les P-DG des entreprises que l’éditeur a rachetées. EWeek.com cite ainsi les exemples parlant de PeopleSoft, Siebel et BEA Systems.
De son côté, Larry Ellison a confié au Wall Street Journal qu’Oracle, suite au rachat de Sun, comptait recruter 2 000 personnes, principalement pour ses activités de ventes et d’ingénierie. Ces embauches devraient compenser les suppressions de postes attendues chez Sun suite à cette fusion.
Ces nouveaux recrutements devraient ainsi permettre à la nouvelle entité de se concentrer sur la vente de systèmes informatiques associant matériel et logiciel, a précisé le P-DG d’Oracle au Wall Street Journal.
—LIVRE BLANC ORACLE—
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