La RATP invite la 3G dans le métro parisien
La RATP lance un appel d’offres à destination des opérateurs de téléphonie mobile, invités à se manifester dans le cadre du déploiement des réseaux 3G dans les transports parisiens.
Dans un courrier en date du 5 octobre, la RATP sollicite les quatre opérateurs mobiles (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile) dans le cadre d’un appel d’offres qui déboucherait sur le déploiement, dans les souterrains de Paris, d’infrastructures d’accès au réseau 3G.
Aux dépens d’une alliance, un temps entrevue, des connexions 2G et du Wi-Fi, le partenariat exclusif qui en découlerait permettrait à l’élu de fournir ses services aux 5 millions de voyageurs quotidiens qui transitent dans les couloirs du métro et du RER.
Comme le laisse entendre Libération dans son édition du 26-27 novembre, ces négociations devraient mener à une entreprise collaborative matérialisée par la création d’une entité commune avec la RATP, laquelle se désengage toutefois de la procédure de mise en place des infrastructures.
Si la régie des transports parisiens n’a pas souhaité s’exprimer au sujet du chapitre des sommes mises en jeu, il se murmure que l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes), est sur les rangs, la faute à des pratiques possiblement anti-concurrentielles.
Intronisé par Alcatel-Lucent en parallèle à l’automatisation de la ligne 1, il semble que le Wi-Fi soit destiné à se cantonner à la gamme de fréquences de 5,2 à 5,4 GHz, inaccessible pour les terminaux mobiles traditionnels.
Et à procurer ses services (écrans connectés) à 725 000 passagers quotidiens, sur les 18 kilomètres qui relient La Défense (Hauts-de-Seine) à Vincennes (Val-de-Marne).
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