Un terrain d’expérimentation de plus pour les navettes autonomes d’EasyMile.
La start-up toulousaine, qui associe un constructeur automobile (Ligier) et un spécialiste de la robotique de services (Robosoft), fait rouler, depuis une semaine, deux modèles EZ10* à Gif-sur-Yvette (Essonne), sur l’un des sites du CEA Paris-Saclay.
Le projet est piloté par la RATP, en association avec Bureau Veritas (certification, formation, évaluation de conformité, Sherpa Engineering (société d’ingénierie) et BMCP (bureau d’études et de conseil).
Il est lancé avec près d’un an de retard sur la feuille de route initialement communiquée par la régie de transports en commun.
Les tests se déroulent jusqu’au 20 mars, tous les jours de 10 h à 16 h, « sur route ouverte », au sens où les navettes évolueront dans la circulation, quand bien même elles effectueront un trajet prédéfini. En l’occurrence, une boucle de 2,6 km jalonnée de 7 arrêts pour la desserte interne du site, fréquenté quotidiennement par 6 000 personnes.
L’Île-de-France a été le théâtre d’autres expérimentations avec la RATP, dont une toujours en cours entre le château de Vincennes et le Parc floral de Paris.
Dans ce cadre, a été mis en place un dispositif de « convoi » : les navettes – qui peuvent accueillir 12 personnes dont 6 assises – sont accolées les unes aux autres pour circuler de manière très rapprochée et répondre aux pics d’affluence.
Les berges de Seine avaient été, en septembre 2016, le théâtre d’un premier essai, sur un circuit de 130 m tracé voie Georges-Pompidou. Le pont Charles-de-Gaulle, entre les gares de Lyon et d’Austerlitz, avait suivi début 2017, ouvrant la voie à un projet pilote à Boulogne-sur-Mer.
EasyMile, dont Alstom et Continental sont actionnaires, dispose d’un relais à Singapour.
Sur place, elle expérimente ses navettes sous la marque Auto Rider, au sein du parc naturel Gardens by the Bay.
Au Texas, un contrat d’un an a été signé avec la municipalité d’Arlington pour accompagner, sous la marque Milo, la mobilité entre plusieurs parkings et stades.
* Modèle dévoilé en 2014 au Mondial de l’Automobile à Paris. Sa mise en circulation nécessite une infrastructure légère composée de bornes de recharges, de stations et éventuellement de bornes d’appel pour une exploitation « à la demande ».
Crédit photo : Bruno Marguerite – RATP
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…