Réalité virtuelle : Oculus tente un compromis avec le Rift S

Des améliorations, sans révolution. C’est ce qui ressort de la Game Developers Conference au sujet de l’Oculus Rift S.

Le casque de réalité virtuelle y a été officialisé, mettant fin à des mois de rumeurs. Le démarrage commercial est prévu au cours de l’été, à partir de 449 euros, contrôleurs inclus.

Le Rift premier du nom était affiché à 699 euros – hors contrôleurs – lors de son lancement il y a près de trois ans.

Depuis lors, Oculus a ajouté plusieurs casques à sa gamme. Parmi eux, des modèles autonomes : le Go (actuellement sur le marché) et le Quest (qui doit arriver au cours du printemps).

Certaines technologies intégrées dans ces produits le sont aussi dans le Rift S. Notamment le système Oculus Insight, qui offre 6 degrés de mouvement sans requérir de capteurs externes (contrairement au Rift).

Pas plus gourmand

D’une génération à l’autre, la définition d’écran augmente légèrement : de 2 160 x 1 200 pixels par œil sur le Rift, on passe à 2 560 x 1 440 sur le Rift S.

La fréquence de rafraîchissement baisse, en revanche, de 90 à 80 Hz. En conséquence, la configuration minimale du PC accompagnant le casque reste identique : un Core i3-6100 ou un AMD Ryzen 3 1200 avec 8 Go de RAM et une Nvidia GeForce GTX 960 ou une AMD Radeon R9 290.

La connexion ne passe plus par une interface HDMI, mais par un DisplayPort. L’ergonomie du casque évolue aussi : le partenariat avec Lenovo aboutit au remplacement des bandes velcro latérales par un arceau assorti d’une molette d’ajustement.

Deux caméras en façade permettent de visualiser l’environnement physique sans avoir à retirer le casque.

Photos d’illustration © Oculus