Comme Apple avec Siri, Google mise tout d’abord sur la recherche vocale avec l’application Google Now, disponible sur iOS et Android, et qui permet de consulter des informations sur son smartphone ou réaliser des recherches sur le web.
« Il est parfois difficile de taper sur un clavier. Si vous conduisez votre voiture ou que vous cuisinez, vous préférez réaliser une recherche vocale depuis votre tablette, votre smartphone voire votre smartwatch », explique Behshad Behzadi, chercheur au Google Lab de Zurich.
L’application s’appuie bien évidemment sur une brique « Voice to Text » pour transformer la requête vocale en phrase écrite mais bénéficie également de toute la R&D de Google dans le web sémantique, avec notamment le knowledge graph, pour fournir des réponses plus structurées et adaptées à une synthèse vocale.
Google met également beaucoup d’énergie à réduire la barrière linguistique avec une application de traduction de plus en plus sophistiquée. Celle-ci est non seulement capable de traduire une phrase dans une langue étrangère, de générer une synthèse vocale de cette traduction, mais également de reconnaître des mots, par exemple des idéogrammes chinois, et de fournir une traduction directe.
Ce type d’application devrait permettre aux porteurs de Google Glass de lire dans leur langue, des panneaux s’affichant pourtant en langue étrangère dans leur champs de vision et peut-être un jour d’assurer une traduction vocale instantanée, un sujet sur lequel travaille également Microsoft.
Même si Google France a fait l’impasse sur les Google Glass (toujours en cours de développement), le géant américain a néanmoins pu présenter Cardboard, un concept de casque de réalité virtuelle, dévoilé en juin dernier lors de dernière session Google I/O réservée aux développeurs.
Fruit des travaux de David Coz et Damien Henry, deux chercheurs français de l’Institut culturel de Google France, CardBoard combine une petite boîte en carton, équipée de deux lentilles, et une application, que l’on installe sur son smartphone Android, et qui permet de recréer l’expérience immersive d’un casque de réalité virtuelle comme l’Oculus Rift, racheté en mars par Facebook.
Un casque en carton particulièrement bon marché mais qui permet un nouvel usage de son smartphone, et surtout la redécouverte d’applications comme Street Vision, Google Earth ou encore PhotoSphere.
Recherche vocale, recherche visuelle, recherche sémantique, traduction automatique… Les équipes de Google travaillent en tout cas d’arrache-pied pour rester un pôle position dans le « search », un secteur où se positionne également Facebook avec son Graph Search, Apple avec Siri ou Microsoft avec Bing.
Reste toutefois à savoir si Google saura également décliner son modèle de liens sponsorisés, véritable vache à lait sur le Web (environ 50 milliards de revenus en 2013!) mais qui devra également sans doute être réinventé pour s’adapter à ces nouvelles interfaces.
—
Quiz : A part Google et Yahoo, connaissez-vous les autres moteurs ?
—
Les dernières migrations de Windows 10 vers Windows 11 vont accélérer l'adoption des PC IA. Mais des…
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…
Au CES 2025, les principaux constructeurs ont annoncé l'arrivée des ordinateurs de bureau dotés de…