Vingt-quatre groupes Internet parmi lesquels Google, Yahoo, Microsoft, mais aussi des exploitants de moteurs verticaux et de comparateurs de prix, vont devoir distinguer plus clairement, dans leurs services respectifs de recherche en ligne, les contenus publicitaires.
La FTC leur a adressé, ce 23 juin, une lettre en ce sens.
L’agence fédérale chargée de contrôler les pratiques commerciales anticoncurrentielles sur le marché américain avait émis, voici onze ans, une première série de recommandations en la matière.
Mais depuis lors, la recherche en ligne a évolué, déclinée sur mobile, avec des technologies de reconnaissance vocale et des applications dédiées.
Si bien que la frontière entre liens publicitaires et contenu à valeur ajoutée s’est estompée.
Marquée notamment, selon les grandes lignes de la charte graphique suggérée en 2002 induit, par l’affichage d’un ombrage en arrière-plan, elle « n’est plus assez visible sur les petits écrans des smartphones« , à en croire la FTC.
Les polices de caractère, elles aussi définies sur la base des ordinateurs de bureau, sont aujourd’hui « difficilement lisibles » sur certains terminaux mobiles.
C’est encore plus flou dans le domaine de la recherche vocale. Le régulateur recommande aux acteurs du Net d’identifier les publicités via un message explicite, dicté à une cadence et un volume sonore adéquats.
Premier concerné, Google, qui traite environ 90% des requêtes Web en Europe et près des trois quarts aux États-Unis, pour 73,8% d’un marché de la publicité en ligne à 17,3 milliards de dollars (étude eMarketer).
Le groupe Internet de Mountain View est déjà dans le collimateur de certaines associations de défense des consommateurs, montées au créneau pour dénoncer « une manipulation des liens dans les résultats de recherche ».
En Europe, Google est toujours accusé d’abuser de sa position dominante pour déstabiliser le marché en priorisant, dans son moteur, ses propres services.
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