Recrutement : le « collectif anti-chômage » GoJob lève 1,4 million d’euros
La plate-forme Web GoJob, mettant en relation sur recommandations des salariés (intérim, CDI) à la recherche d’une mission et des entreprises, a levé 1,4 million d’euros pour étendre son service en France.
GoJob, plate-forme Web française qui met en relation des entreprises et des postulants à la recherche d’un emploi sur le principe, a bouclé un tour de table de 1,4 million d’euros, avec le concours du fonds d’entrepreneurs Bregal Capital et du belge Kois Invest,
Des business angels comme Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister-Rakuten), Frédéric Mazzella (BlaBlaCar) et Jean-Baptise Rudelle (Criteo) avaient participé au lancement de la plate-forme en apportant un précédent financement de 200 000 euros.
Fondé par l’entrepreneur Pascal Lorne et Benoît Charpentier en 2015 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), GoJob repose sur un concept original : sur le principe d’une agence d’intérim, il connecte ses propres employés à la recherche d’une mission avec des entreprises à la recherche d’un collaborateur motivé, pour des contrats d’intérim ou en CDI. Pas de CV en vue, les candidats mettent en avant leurs savoir-faire, leurs compétences et des recommandations.
Le candidat, appelé GoJobber, s’inscrit sur la plate-forme, en complétant ses compétences et ses dates de disponibilité. Il peut ensuite choisir les missions qui l’intéressent, et est assuré d’être payés au SMIC par GoJob pour toute mission acceptée. Le contrat de travail envoyé par la start-up peut être complété en ligne.
A l’issue de sa mission dans l’entreprise, le GoJobber perçoit son salaire, versé par GoJob.
De leurs côtés, les recruteurs peuvent déposer leurs offres de missions sur le site Web. GoJob se charge de l’embauche effective, en prenant en charge la partie administrative et comptable en échange refacturant ces coûts auprès de l’entreprise, avec une commission de 10% pour couvrir ses frais de gestion.
Cette levée de fonds de 1,4 million d’euros permettra la start-up de déployer sa plate-forme Web de recrutement dans plusieurs autres villes, en dehors d’Aix-en-Provence, comme Marseille, Lille, Brest, Grenoble et Bruxelles.
D’ici la fin de l’année, GoJob espère rassembler 10 000 travailleurs pour une centaine d’entreprises recruteuses, à l’image d’Habitat, du groupe Vinci, de STMicroelectronics et de la Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse.
Crédit image : GoJob