Les effectifs associés au programme de cybersécurité du Bureau fédéral d’investigation (FBI) sont insuffisants.
C’est le principal constat établi dans un rapport du département américain de la Justice (U.S. DoJ).
L’autorité gouvernementale basée à Washington revient notamment sur le lancement, en 2012, de l’initiative Next Generation Cyber, qui a bénéficié, pour l’année fiscale 2013, d’un budget global de 400 millions de dollars.
A l’heure actuelle, le programme emploie 1 333 personnes à temps plein, dont 756 agents fédéraux. Mais le FBI, tout comme la NSA, peine à recruter des candidats pour renforcer ses équipes établies.
Illustration avec ces 52 postes d’ingénieurs non encore pourvus en janvier 2015, sur un total de 134 ouverts dans le cadre du Next Generation Cyber. A cette même échéance, 5 des 56 bureaux concernés n’avaient toujours pas accueilli un seul informaticien.
En cause : des rémunérations moins élevées que dans le secteur privé, ainsi que des règles strictes en matière de recrutement… dont cette interdiction d’avoir consommé de la marijuana dans les trois ans ayant précédé une candidature.
Le FBI éprouve également des difficultés à nouer une collaboration forte avec le secteur privé, dans lequel les organisations redoutent de partager une information dont elles ignorent l’usage qui en sera fait. Une crainte accentuée par les révélations d’Edward Snowden sur une autre pièce maîtresse du renseignement : la NSA.
Comme le note Silicon.fr, le rapport du DoJ sur l’initiative Next Generation Cyber intervient quelques mois après le piratage de l’autorité chargée de la gestion du personnel fédéral américain (OPM).
L’impact de cette attaque vient d’être révisé à la hausse : il est désormais question de 21,5 millions de données dérobées, parmi lesquelles 19,7 millions relatives à des personnes sollicitant un emploi dans la fonction publique.
Crédit photo : Evlakhov Valeriy – Shutterstock.com
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