Red Hat a annoncé la sortie prochaine de son serveur d’annuaires Red Hat Directory Server, accompagné de son code source sous la licence GPL (General Public Licence). Ce logiciel dédié à la gestion des noms d’utilisateurs et des politiques d’accès sera disponible « dans quelques semaines », a indiqué Mike Ferris, responsable marketing des logiciels de sécurité et de gestion des identités.
Red Hat Directory Server est certifié pour Red Hat Enterprise Linux, HP-UX sur serveurs HP Integrity et HP 9000, ainsi que pour Solaris et Sparc. Le logiciel est basé sur des composants issus de la division Netscape Security Solutions, rachetée par Red Hat à AOL en septembre 2004. A l’époque, Red Hat s’était engagée à divulguer le code source afin de permettre à chacun d’utiliser et de modifier le logiciel gratuitement.
Red Hat a également élargi son portefeuille de logiciels avec des middlewares. L’année dernière, l’éditeur a dévoilé un serveur d’applications en partie basé sur les logiciels Java Open Application Server et Tomcat d’Objectweb. « Nous poursuivons la construction d’une architecture open source », a déclaré Matthew Szulik, directeur de Red Hat. « Nous voulons continuer à apporter une large contribution à la communauté open source. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que l’open source est le modèle de développement du 21e siècle. »
L’éditeur souhaite rassembler une communauté de développeurs autour de la version Fedora afin de conduire les développements futurs. Il commercialisera une édition sous la marque Red Hat au prix de 15 000 dollars par serveur et par an, assistance comprise.
La certification du logiciel pour les systèmes Sparc sous Solaris est une manière pour Red Hat de satisfaire les anciens clients d’iPlanet, a indiqué Mike Ferris. iPlanet était une joint-venture formée entre Sun et Netscape dans le but de développer un logiciel pour les applications e-commerce, comme des serveurs d’applications ou d’annuaires. La société a été dissoute en 2001.
Sun a racheté les parts qu’AOL détenait dans cette société et a depuis continué le développement du logiciel, actuellement inclus dans Java Enterprise System. Red Hat a également racheté à AOL certaines technologies de la joint-venture l’année dernière. Le logiciel constitue la base de l’actuel Red Hat Directory Server.
« Bien que le logiciel de Red Hat puisse s’adresser à des organisations utilisant d’anciennes versions du produit d’iPlanet, peu de clients le préféreront à l’offre de Sun ou toute autre offre commerciale », souligne cependant Gary Hein, vice-président chargé des stratégies de plates-formes d’applications de Burton Group. « Si j’étais responsable IT, je me tournerais plutôt vers les offres commerciales. Il faudrait être vraiment un inconditionnel de l’open source ou des produits Red Hat pour adopter sa solution. »
Mais bien que Red Hat soit en retard par rapport aux alternatives commerciales, Gary Hein pense que la communauté open source se rassemblera derrière ce produit et lui permettra de les rattraper. « D’ici trois ans, le logiciel est susceptible de devenir un meilleur produit pour l’environnement Red Hat que certains de ses concurrents. »
Article traduit de VNUnet.com
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