RedHat cumule les bonnes nouvelles
Le premier distributeur du système d’exploitation Linux, Red Hat, présente pour la première fois un chiffre d’affaires positif. Preuve s’il en est de la bonne santé de l’Open source et de la crédibilité d’un tel système. Au-delà de cette annonce, Red Hat confirme la suprématie de son serveur Web Tux, alors que la société doit annoncer dans les prochains jours son nouveau logiciel de base de données.
Alors que deux enquêtes de Netcraft et de Sky Events confirmaient, en août 2000, la position de leader de Red Hat comme fournisseur de solutions Linux à travers le monde avec 72 % de parts de marché, le spécialiste de solutions logicielles et de services Open source ne parvenait pourtant pas à dégager de bénéfices. Désormais, c’est chose faite. Le premier distributeur du système d’exploitation Linux annonce avoir dégagé, pour son premier trimestre clos au 31 mai, les premiers bénéfices de son histoire, qui s’élèvent à 600 000 dollars. Une belle performance sachant qu’un an plus tôt, la société affichait des pertes de 3,7 millions de dollars. Son chiffre d’affaires a ainsi progressé de 18 % sur un an pour atteindre 25,6 millions de dollars.
Le serveur Web Tux surclasse ses concurrents
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, des tests effectués en laboratoire attestent des très bonnes performances de l’application serveur Web Tux. Ce serveur, intégré au noyau 2.4 de Red Hat Linux 7.1, a en effet surclassé des serveurs pourtant réputés comme Apache ou IIS. Les tests ont montré que Tux tourne trois fois plus vite qu’Apache sous le noyau 2.4 et deux fois et demi plus vite que le serveur IIS 5.0 de Microsoft. Les tests ont également montré que le noyau 2.4 est plus rapide que la version 2.2 pour les serveurs Web. Tux a tout de même une faiblesse, il n’est pas encore compatible avec le protocole de sécurisation SSL.
Ne manquant pas de projet, Red Hat devrait par ailleurs annoncer en début de semaine prochaine son nouveau logiciel de base de données, Red Hat Database. Certains analystes estiment que le logiciel pourrait attirer davantage les petites entreprises que les grandes sociétés, ces dernières étant quasi chasse gardée pour dés géants comme Oracle ou IBM/Informix…