Référencement : vers un éclairage des pratiques et des fonctionnements
Après l’affaire des désindexations de sites sur Google, des agences de référencements Web prônent une nouvelle charte de déontologie. Un livre blanc et une étude sur les meilleures pratiques sont aussi prévus.
La désindexation de sites Internet d’agences de référencement, décidée par Google (voir édition du 21 octobre 2004), a suscité un débat au sein de la communauté des prestataires concernés. Au cours d’une réunion qui s’est déroulée le 23 septembre, l’Ipea-Search Marketing Association, qui regroupe des acteurs comme NetBooster, Ad’Oc et Webformance, ont pris plusieurs initiatives en vue d’une plus grande « professionnalisation ».
L’association des professionnels du référencement lance un appel à tous les acteurs concernés (moteurs de recherche, référenceurs, experts, associations de consommateurs…) afin d’établir de nouvelles règles en vue de refondre la charte de déontologie du secteur, élaborée il y a trois ans.
Cet appel fédérateur concerne également les autres associations de référenceurs qui se sont constituées parallèlement à l’Ipea. En guise de réponse, Raphaël Richard, Directeur de l’agence CVFM et porte-parole du groupement Sema7, accepte l’idée de constituer un groupe de travail « commun mais non labellisé » pour discuter avec les moteurs de recherche.
Des contributions écrites
Pour accompagner cette réflexion, Ipea-Search Marketing Association souhaite élaborer un livre blanc pour établir des règles claires de fonctionnement sur le référencement. Ce document sera présenté ultérieurement à l’occasion d’une réunion publique.
De son côté, Sema7 souhaite mettre l’accent sur les meilleures pratiques dans le secteur. L’association lance un appel à participation pour sa prochaine étude « SEM Best Practices ». Ce rapport devrait être illustré d’une trentaine de campagnes de référencement réalisés pour le compte de clients qui serviraient de modèles à suivre. Il devrait être rendu public fin octobre.