Évoquée depuis plusieurs semaines, la prise en compte du HTTPS par les robots d’indexation de Google est confirmée : les sites Web qui auront implémenté ce protocole sécurisé bénéficieront d’une meilleure visibilité dans le moteur de recherche.
Dans une contribution blog, le groupe Internet détaille les implications de ce nouveau critère de référencement qui s’ajoute aux quelque 200 signaux déjà interprétés par l’algorithme. Testée depuis plusieurs mois, l’intégration du HTTP sécurisé dans l’évaluation SEO n’aurait encore, à l’heure actuelle, qu’une influence minime, affectant « moins de 1% des requêtes », sans commune mesure avec des éléments comme la qualité du contenu.
Mais Google appelle clairement les éditeurs à faire le pas en annonçant la couleur : « Il n’est pas impossible que nous décidions, à terme, de donner davantage d’importance au HTTPS« . Un guide de bonnes pratiques destiné à favoriser la transition sera publié dans les prochaines semaines. Seront abordées les questions des certificats électroniques (quels types choisir, pour quel chiffrement opter), des URL relatives face aux URL absolues ou encore de la mise à jour du fichier robots.txt.
Assurant la combinaison du HTTP et d’une opération de chiffrement (SSL ou TLS), le HTTPS est exploité notamment dans le domaine du e-commerce pour sécuriser les échanges de coordonnées bancaires. Il permet aux internautes de vérifier l’identité et la fiabilité des sites Web qu’ils visitent.
Google franchit là une nouvelle étape dans sa stratégie visant à harmoniser le Web pour simplifier l’expérience utilisateur. La multinationale s’était déjà distinguée début juin en introduisant un nouveau type de pénalité SEO : un message d’avertissement à destination des utilisateurs finaux, directement dans les pages de résultats.
Cette mesure concerne les sites Web qui utilisent des URL distinctes pour gérer, d’une part, le trafic en provenance d’ordinateurs et de l’autre, celui émanant des terminaux mobiles. Au coeur du débat, les URL de redirection dites « incorrectes ». En l’occurrence, celles qui pointent vers des contenus non optimisés pour une consultation sur smartphone ou tablette… et qui, faute de compatibilité, conduisent les mobinautes vers une autre page du site mobile ne correspondant pas à leur requête (généralement la page d’accueil).
Une mesure similaire s’applique depuis la mi-juillet aux sites Web présentant certaines incompatibilités avec les smartphones et les tablettes. En première ligne, la technologie Adobe Flash, non disponible sur les terminaux Apple et – officiellement – plus prise en charge sur Android depuis la version 4.1 « Jelly Bean ».
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