Début août, la FCC (Federal Communications Commission), l’autorité américaine de régulation des télécoms, avait demandé à Apple et à l’opérateur AT&T, le distributeur exclusif de l’iPhone aux Etats-Unis, d’expliquer leur refus d’intégrer l’application de téléphonie sur IP Google Voice à l’AppStore, la boutique d’applications dédiée à l’iPhone et à l’iPod Touch.
Apple vient de répondre à la FCC, en expliquant que « contrairement à ce qui a pu être publié, Apple n’a pas rejeté l’application Google Voice et continue de l’étudier », explique Catherine Novelli, la vice-présidente d’Apple.
La firme de Cupertino a également tenu à préciser qu’elle ne s’était pas entendue avec AT&T pour empêcher l’arrivée de Google Voice sur l’iPhone. Ce logiciel de VoIP représente en effet une menace pour les opérateurs, en raison des prix attractifs, voire de la gratuité, des communications proposées par les éditeurs de logiciels de téléphonie sur IP. Ainsi, « Apple prend seul la décision d’approuver ou non les nouvelles applications destinées à l’iPhone », précise le rapport.
Toutefois, la marque à la Pomme explique qu’il existe une clause dans le contrat la liant à AT&T l’obligeant à ne pas inclure une application qui permettrait à un mobinaute à utiliser le réseau de l’opérateur grâce à un logiciel de VoIP.
Pour ne pas être accusé d’entente avec son opérateur mobile vedette et d’entrave au principe de la libre concurrence, Apple rappelle que d’autres applications de VoIP, comme Skype, sont d’ores et déjà disponibles sur l’iPhone, mais à une condition : elles ne peuvent être utilisées qu’à partir de bornes Wi-Fi, et non sur le réseau 3G d’AT&T.
Si Google Voice ne trouve pas toute de suite sa place sur l’iPhone, c’est qu’il existe deux bonnes raisons, selon Apple. Premièrement, les fonctionnalités proposées par le logiciel de VoIP de Google feraient doublons avec celles présentes nativement dans le smartphone, comme le Visual Voice Mail (messagerie visuelle) et la gestion des SMS. Deuxièmement, selon Apple, l’utilisation de Google Voice par les possesseurs d’un iPhone permettrait de faire basculer et de stocker sur les serveurs de Google des données comme la liste de contact et les SMS.
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