Le groupe Bottin, qui exploite le service de renseignement téléphonique Allô Bottin (118 007), réfûte les allégations selon lesquelles le groupe Iliad/Free a fermé ses portes de son propre service dédié 118 818 à cause de la procédure judiciaire qu’il a initiée. « Nous n’avons jamais demandé la suspension du service de renseignement téléphonique de Free mais seulement que la communication autour de la notion de gratuité cesse », explique un porte-parole du groupe Bottin. « On ne peut pas attribuer à Allô Bottin la responsabilité de la fermeture du service de renseignements téléphoniques du groupe Iliad/Free. C’est uniquement une décision stratégique attribuée à la direction du groupe Iliad », assure-t-il.
Pour quelle(s) raison(s) le groupe Iliad a interrompu son service 118 818 depuis vendredi matin ? Officiellement, la réponse est dans la voix de l’automate que l’on peut écouter en composant le numéro. « A la veille de la libéralisation du marché des renseignements téléphoniques intervenue le 3 avril 2006, le groupe Iliad, dans un souci constant d’oeuvrer en vue de faire bénéficier les consommateurs des meilleurs services au meilleur prix a décidé de proposer le seul service de renseignements téléphoniques intégralement gratuit. Moins de deux mois après le lancement de ce service gratuit, une société d’édition d’annuaires exploitant un service de renseignement payant a sollicité judiciairement la fermeture de ce service. Nous sommes navrés de ne pouvoir donner suite à votre appel. » Contacté dans la journée de lundi, le groupe Iliad a refusé d’apporter des commentaires supplémentaires sur le sujet.
Le service gratuit n’est pas gratuit, estime la justice
Il est vrai qu’Allo Bottin a traîné en justice le groupe Iliad/Free en se fondant sur le communiqué de presse diffusé le 1er avril dernier annonçant l’ouverture du 118 818, « 1er service d’annuaire gratuit pour remplacer le 12″ (un communiqué de presse qui n’est plus disponible sur le site d’Iliad d’ailleurs). La maison-mère d’Allô Bottin avait initié une action en référé pour » concurrence déloyale » et « publicité mensongère » en vertu de l’article L. 121-l du Code de la consommation.
Dans une ordonnance rendue le 27 septembre 2006, le tribunal de commerce de Paris donne en partie raison au plaignant. Le fait de considérer le 118 818 comme un « service gratuit » est une publicité mensongère, a estimé le juge. « Ce n’est pas un service gratuit. Derrière, on trouve des systèmes de refacturation entre opérateurs. De plus, cela nécessite des ressources humaines comme des téléopérateurs à rémunérer », explique ce porte-parole. Malgré les précautions prises par Iliad/Free qui signalait dans son communiqué que ce service était gratuit « à partir d’une Freebox et d’une ligne fixe France Télécom », ces explications n’étaient visiblement pas suffisantes.
Après la signification de l’ordonnance, le groupe télécoms disposait d’un mois pour faire appel de ce jugement. « Free ne l’a pas fait dans les délais impartis », assure Allo Bôttin.
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