Renseignements Google : la France joue un rôle moteur

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6ème édition du Google Transparency Report : le volume de requêtes émanant d’organismes gouvernementaux progresse. La France est active.

Pour la sixième publication de son Transparency Report (diffusion tous les 6 mois), Google observe une nette augmentation du nombre de requêtes gouvernementales relatives aux données des utilisateurs.

Ce rapport comporte généralement des statistiques sur les demandes en lien avec des enquêtes criminelles.

Au premier semestre 2012, le groupe Internet recense 20 938 demandes émanant d’organismes gouvernementaux du monde entier. Ces requêtes visaient à obtenir des informations sur 34 614 comptes d’utilisateurs.

Le nombre de requêtes visant à retirer des contenus des services Google (moteur, YouTube…) s’est considérablement accru : 1789 requêtes gouvernementales visant à retirer 17 746 éléments de contenu.

Quid pour le cas de la France ? Sur la période janvier – juin 2012, Google recense 1546 demandes de renseignements sur les utilisateurs (4ème pays derrière les Etats-Unis, l’Inde et le Brésil).

Plus précisément, il s’agit de « demandes d’organismes gouvernementaux concernant la divulgation de renseignements sur les utilisateurs de services ou comptes Google ».

Par comparaison, sur la période précédente d’analyse du Transparency Report (juillet 2011 – décembre 2011), on en comptabilisait 1404.

Sur le baromètre le plus récent, 42 % des demandes de renseignements émanant de la France sont « satisfaites intégralement ou partiellement ».

Les requêtes visaient 1880 comptes Google ou utilisateurs.

Via cet outil fourni par Google, il est possible de consulter pays par pays l’évolution des demandes de renseignements sur les utilisateurs et de suppression de contenu.

Désormais, l’intégralité du Transparency Report est traduit en 40 langues, et la page de questions-réponses a été enrichie.

« Le fait que des entreprises comme Dropbox, LinkedIn, Sonic.net et Twitter aient commencé, elles aussi, à publier leurs statistiques nous rassure et nous encourage énormément », explique Dorothy Chou, Senior Policy Analyst chez Google dans une contribution blog.

A travers le Google Transparency Report, il est également possible de scruter le nombre de demandes de suppression de contenu des services reçus par Google de la part de titulaires de droits d’auteur et de gouvernements et des informations sur le trafic enregistré vers les services Google à travers le monde (susceptible de confirmer un blocage gouvernemental au nom de la censure).

Crédit photo : Shutterstock.com

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