Renseignements : les nouveaux numéros traitent 10% des requêtes
En deux mois d’exploitation, les acteurs entrant sur ce marché ont enregistré environ 3,5 millions d’appels. Côté tarifs, c’est toujours la jungle.
L’effet « découverte » des nouveaux services de renseignements téléphoniques n’est pas négligeable. Selon un pointage effectué par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), les services de type 118XYZ ont capté 9,02% des 37,5 d’appels vers les services de renseignement (soit 3,45 millions en valeur absolue) au cours de leurs deux premiers mois d’exploitation effective (entre novembre et décembre 2005). A mi-février, 19 numéros sous cette forme seraient activés si l’on en croit le site dédié de l’Arcep (www.appel118.fr).
Ce premier bilan récompense un peu les premiers efforts de communication des entrants sur ce marché comme LeNuméro (filiale du groupe britannique The Number) et son « toutouyoutou » et malgré la pression publicitaire de PagesJaunes (groupe France Télécom) qui vante aussi son nouveau numéro.
Parallèlement, près de 91% des appels restent transmis vers les anciens numéros de services dédiés : le 12 de France Télécom, ceux rattachés aux opérateurs mobiles (222 d’Orange , 612 de Bouygues Télécom et 712 de SFR) et ceux exploités par les « opérateurs alternatifs première génération » (Scoot avec le 3200 et 3912 pour l’Annuaire Universel).
La jungle des tarifs perdure
La période de cohabitation entre les anciens et les nouveaux numéros va bientôt disparaître. Le 3 avril 2006, tous les anciens numéros vont cesser de fournir cette prestation. Un message sera diffusé sur ces numéros pour inviter les consommateurs à se ré-orienter vers les 118XYZ.
En dehors de la notoriété, les services devraient également faire attention à la « jungle des tarifs ». UFC-Que Choisir a établi sur son site Internet un tableau comparant les prix des communications par numéro 118XYZ si l’on appelle à partir d’un fixe sur le réseau France Télécom ou à partir d’un mobile en fonction de l’opérateur Orange, SFR ou Bouygues Télécom. Verdict : « les consommateurs ne s’y retrouvent pas ».