Bouleversement chez Microsoft.
Steve Ballmer, qui occupait le poste de directeur général depuis janvier 2000, va « quitter ses fonctions » d’ici un an.
Il restera aux commandes du groupe jusqu’à ce que son successeur ait été désigné.
« Il n’y a jamais de timing parfait pour passer le témoin […], mais nous avons désormais besoin d’un CEO qui prenne les rênes sur le long terme pour perpétuer la stratégie ‘terminaux et services’« , résume Microsoft dans son communiqué officiel.
Durant son mandat, Steve Ballmer aura connu plusieurs déconvenues, notamment la difficile absorption financière d’aQuantive (6 milliards de dollars en 2007), les milliards perdus sur le segment de la recherche en ligne avec le moteur Bing ou encore le départ – en novembre 2012 – du directeur de la division Windows Steven Sinofsky.
Entre rationalisation et extension des prérogatives, il aura tenté de fédérer les ressources de l’entreprise sous le binôme d’activités « devices & services ».
Cette refonte structurelle, qui vise à gagner en performance, flexibilité et rapidité d’exécution, s’est récemment traduite par un remaniement profond des fonctions opérationnelles.
La nouvelle organisation est aussi censée favoriser une stratégie à noyau unique, sur le modèle de « fonctions coordonnées » : ingénierie, marketing, business développement, finance, ressources humaines, juridique…
En construisant sur ces bases, le successeur de Steve Ballmer devra notamment intégrer la dimension de la mobilité face au déclin du marché des PC.
Les travaux sur le dossier Windows Phone (qui reste loin derrière Android et iOS) se conjugueront au dossier des tablettes numériques, un segment sur lequel Microsoft a reconnu « [être] arrivé en retard ».
Autre axe stratégique : le cloud, médiateur de synergies entre les différents services et produits technologiques de l’écosystème Microsoft, destinés au grand public et aux entreprises : Office 365, Outlook.com, Skype, Azure, Xbox Live, la gamme Dynamics…
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