Réseau 3G : Free Mobile croit en ses capacités de déploiement

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Les discussions vont bon train entre Free Mobile, les équipementiers et les bailleurs privés pour l’implantation des antennes-relais. L’opérateur est aussi prêt à acquérir de nouvelles fréquences mobiles.

Titulaire depuis peu de la quatrième licence 3G, Free voit plus loin et s’imagine bien obtenir de nouvelles fréquences mobiles 3G que l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) devrait proposer en 2010.

Ainsi, les fréquences dans les bandes 2,1 GHz, 800 MHz et 2,6 GHz feront l’objet d’un appel à candidatures et d’une mise aux enchères par l’Autorité de régulation cette année, et Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad a assuré que Free se porterait candidat, « mais pas à n’importe quel prix », rapporte Reuters.

Les bandes de 800 MHz et 2,6 GHz, libérées grâce au passage de la télévision analogique au numérique et constituant le fameux dividende numérique, devraient permettre à leurs titulaires d’étendre leur couverture 3G et de déployer des réseaux pour le très haut débit mobile, à l’heure où l’Internet mobile connaît un développement sans précédent.

Selon les derniers chiffres de l’ARCEP, 5 millions de Français utilisent déjà l’Internet mobile.

Après l’obtention de sa licence 3G en décembre dernier, Free Mobile cherche à développer son réseau mobile et est donc parti à la chasse aux antennes-relais. Rappelons que selon le cahier des charges retenu par l’ARCEP, le nouvel opérateur se doit de couvrir au moins 25% de la population française au bout de deux ans, et 80% au bout de huit ans.

« Des bailleurs privés nous écrivent pour nous proposer des points haut »

Le groupe Iliad a déjà prévu d’investir un milliard d’euros pour développer son réseau mobile pour proposer ses premières offres mobiles à la mi-2011. Maxime Lombardini a expliqué, lors d’une conférence organisée par l’Association des journalistes médias, que les discussions « avec les détenteurs de points hauts » pour l’implantation d’antennes-relais étaient bien avancées.

« Le déploiement n’apparaît pas comme quelque chose de figé. Des bailleurs privés nous écrivent pour nous proposer des points hauts », a souligné le DG d’Iliad. « Les fournisseurs d’équipement nous proposent des solutions de financement intéressantes ».

Maxime Lombardini se veut donc rassurant quant aux capacités de Free Mobile de devenir un opérateur crédible. Virgin Mobile et Numericable avaient renoncé, à l’automne dernier, à poser leur candidature, expliquant notamment que la couverture 3G du territoire était impossible à garantir.

Virgin Mobile et Numericable pensent en effet que les opérateurs mobiles déjà présents sur le secteur de la 3G ont du mal à trouver de nouveaux endroits pour implanter leurs antennes-relais, surtout à l’heure où les problèmes sanitaires liés aux émissions d’ondes électromagnétiques occupent le devant de la scène…

Pour faciliter son déploiement, n’oublions pas que Free Mobile pourra passer des accords d’itinérance avec les trois opérateurs mobiles historiques après avoir réussi à couvrir 25% de la population.

D’ailleurs, Iliad semble avoir déjà pensé à tout. « On a commencé à en parler [de l’accord d’itinérance] avant même la licence. Il y a deux opérateurs intéressés, le troisième moins », a précisé Maxime Lombardini.

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