Réseau social : Google ne « Buzz » plus
Précurseur du projet Google+, le réseau social Buzz tirera sa révérence le 15 janvier prochain. Son intronisation avait été sujette à une plainte collective déposée par les organisations de défense de la vie privée sur Internet.
Google Buzz aura à peine eu le temps de souffler sa première bougie. Il s’éteindra le 15 janvier 2012, et son API avec lui. Le réseau social Google+, dont il matérialisait l’un des prémices, prend définitivement sa succession et poursuit une démarche de centralisation des contenus initiée notamment avec les Profils.
Le projet n’avait pas manqué de susciter le courroux des organisations de défense de la vie privée sur Internet.
Il en avait résulté une « class action » à l’encontre d’un système de sécurité dit inefficace. Google s’était proposé de verser 8,5 millions de dollars aux plaignants pour étouffer l’affaire et se lancer sur le terrain de Facebook.
Pour autant, Google Buzz ne connaîtra pas son deuxième printemps. Ses utilisateurs les plus chevronnés ont un peu plus de trois mois pour reporter son usage sur Google+.
L’échéance venue, la publication deviendra inactive, mais toute information postée au préalable apparaîtra sur l’interface de Google Profiles, sous la forme d’un historique apparenté à la Timeline de Facebook.
Comme le précise sur son blog la firme de Mountain View, c’est un écosystème limité qui tire sa révérence. Il permettait d’automatiser le partage de données avec ces listes d’amis qui se présentaient comme les ancêtres des Cercles désormais en vigueur.
Des galeries Flickr aux flux RSS en passant par les dernières nouvelles en provenance de Twitter, l’ensemble se trouvait agrégé sur une page aux airs de fil d’actualités. Gmail se chargeait de rapatrier régulièrement des notifications récapitulatives d’activité.
D’autres fonctions similaires tirées d’iGoogle (accueil personnalisé) passeront l’arme à gauche à la même date, à la faveur de la toute-puissance d’un réseau social qui bat pourtant de l’aile.
Code Search (aide à la recherche de code open source) fermera aussi ses portes en parallèle.