Le groupe informatique Atos aurait procédé à l’acquisition de BlueKiwi.
L’information n’a pas encore été rendue officielle mais, selon Frenchweb qui a révélé l’info en exclusivité, cette opération de croissance externe avoisinerait les 20 millions d’euros.
Contacté par ITespresso.fr, Atos ne commente pas l’information en l’état actuel, tout comme le service de relation presse de la start-up 2.0.
BlueKiwi est un spécialiste des solutions de réseaux social pour entreprise exploitées en mode hébergé (Software-as-a-Service ou SaaS).
Sur Facebook, le co-fondateur Carlos Diaz vient de confirmer.
« Bon voilà maintenant c’est dit… La rumeur n’aura pas duré très longtemps, nous avons décidé d’accepter l’offre de rachat faîte par ATOS. Christophe Routhieau et moi-même sommes très fiers d’avoir mené l’entreprise jusqu’à cette belle conclusion », déclare-t-il.
« Cela a été une belle aventure, j’ai aujourd’hui une pensée pour le talent de l’équipe R&D qui a su créer une technologie dont ils peuvent être eux aussi très fiers. Adossé à un groupe comme ATOS la suite de l’aventure sera tout aussi passionnante. »
En cinq ans, BlueKiwi a réussi à percer dans le domaine des réseaux sociaux pour entreprise (RSE).
Des grands groupes du CAC 40 comme Allianz, BNP Paribas, Cap Gemini, Carrefour, Dassault Systèmes ou Total avaient adopté la solution BtoB en mode SaaS.
Dans la période 2008-2011, la société a été reconnue comme « Visionnaire » dans le « Magic Quadrant » du cabinet de consulting Gartner dans le domaine des RSE.
Dans le cadre de son développement, la société française, qui a contribué à insuffler un vent 2.0 sur le Net français, a levé environ 10 millions d’euros auprès du fonds Sofinnova Partners (4 millions d’euros) mais aussi Dassault Systèmes.
Malgré ce partenariat stratégique avec l’éditeur de solutions PLM-3D (filiale du groupe Dassault), c’est finalement la SSII Atos d’envergure mondiale dirigée par Thierry Breton qui prend finalement la main dessus.
L’an dernier, elle avait initié un rapprochement beaucoup plus stratégique avec son homologue allemande Siemens IT.
L’apport de BlueKiwi devait contribuer à la vision d’Atos qui souhaite balayer l’e-mail comme outil de workflow d’ici 2014, considérant que la messagerie nuit finalement à la productivité.
Les résultats financiers de BlueKiwi ne sont pas communiqués. Il y a un an, Jean-Luc Valente avait pris le poste de P-DG (« 25 ans d’expérience dans l’industrie du logiciel », ex-Senior Vice-Président chez InfoVista et Viasoft et VP des systèmes d’information chez Computer Associates).
Tandis que Carlos Diaz léguait ses fonctions pour celles de CSO (Chief Strategy Officer) aux Etats-Unis.
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