Réseaux 4G : la norme LTE-Advanced s’imposera selon Qualcomm
L’avenir de la 4G est en train de se jouer à l’UIT. Qualcomm France a exposé sa vision sur un marché dont il veut en tirer un profit.
Cet « avant-4G » pourrait déjà ainsi permettre de davantage démocratiser les usages des données mobiles. La norme LTE est plus appropriée que la 3G ou la 3G+ pour tirer profit de nouvelles bandes spectrales plus larges, c’est à dire supérieures à 10 MHz.
L’arrivée de la 4G ne signera pas l’arrêt de mort de la 3G
En outre, le LTE, et la future norme 4G qui se basera sur ses avancées technologies, « devra co-exister avec les technologies mobiles existantes, comme la 3G », précise Laurent Fournier.
Les chipset intégrés aux appareils mobiles, sur lesquels travaillent Qualcomm, devront donc être capables de basculer d’un mode à l’autre en toute fluidité. L’instauration de la 4G basé sur un standard LTE-Advanced ne fera pas disparaître la 3G, mais permettra, au contraire, de continuer à la faire évoluer.
Un argument de poids pour les constructeurs de mobiles, quant on sait « qu’une technologie mobile standardisée n’est réellement adoptée par les utilisateurs que 6 à 7 ans après son apparition », précise Laurent Fournier.
Et les performances de la future 4G ne pourront être bien exploitées que si le taux de couverture augmente, grâce notamment à la multiplication des antennes, pour ainsi densifier les réseaux et « fournir un service uniforme en tous lieux ».
Le WiMax dépassé ?
A en croire les prévisions de Qualcomm, l’extension de la couverture 4G passera par l’implantation d’antennes multiples, avec quatre antennes émettrices placées sur une même antenne, mais aussi par l’installation de boîtiers picocells, et surtout femtocells.
Ceux-ci permettent d’installer des petits réseaux mobiles en intérieur, et principalement dans les entreprises, sur des zones d’une cinquantaine de mètres. Ces femtocells offriront alors de lancer de nouvelles topologies d’architecture de réseaux permettant des performances optimales en utilisant tous les spectres de l’opérateur et en réduisant l’impact des interférences.
Selon Qualcomm, ces développements liés au LTE se feront au détriment d’une technologie concurrente : le WiMax. Aux Etats-Unis, l’opérateur Clearwire qui a parié sur cette technologie Internet haut débit (pour poste fixe et PC portable) a du mal à convaincre. Et Nokia a récemment indiqué son intention de stopper la commercialisation de son unique terminal mobile WiMax. Aux oubliettes ?
« IMT évoluées », de quoi parle-t-on ? |
Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), les systèmes de télécommunications mobiles internationales évolués (IMT évoluées) donnent accès à un large éventail de services de télécommunication, y compris les services mobiles évolués, pris en charge par les réseaux mobiles et les réseaux fixes, qui sont de plus en plus fondés sur la transmission par paquets. Toujours selon le jargon UIT, les systèmes IMT évolués prennent en charge des applications de mobilité faible à élevée et une large gamme de débits de données, conformément aux demandes des utilisateurs et des services dans des environnements multi-utilisateurs. Ils peuvent aussi prendre en charge des applications multimédias de haute qualité dans une large gamme de services et de plates-formes, ce qui améliore sensiblement la qualité de fonctionnement et la qualité de service. |