Réseaux : Akamai est-il en froid avec les FAI français ?

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Selon Light Reading, les relations se tendent entre les FAI et les réseaux de diffusion de contenus (CDN). Illustration avec le leader du marché (Akamai) et les opérateurs français (Orange, SFR, Free). Enquete.

CDN – FAI : des pratiques opaques

De son côté, ITespresso.fr a mené une enquête concernant des changements éventuels de liens entre Akamai et les FAI français.

Force est de constater qu’il est difficile d’y voir clair dans un segment de marché relativement opaque…

Joint par téléphone, la direction de la communication de France Telecom – Orange dément formellement un changement.

Les relations avec Akamai qui perdurent depuis plusieurs années n’ont pas été modifiées, assure-t-elle.

Mais des avis contradictoires d’observateurs indépendants montrent qu’il subsiste une certaine confusion.

Un premier expert « issue de la communauté des opérateurs » assure sous le sceau de l’anonymat qu’un accord historique entre Akamai et France Telecom – Orange aurait pris fin (mais sans être en mesure de préciser l’échéance exacte).

Tandis qu’un second abonde dans le sens d’Orange : cela « fonctionne bien entre Orange et Akamai ».

En revanche, dans la vérification des informations de Light Reading réalisées par nos soins, les autres accords historiques d’Akamai – en particulier ceux signés avec Free et SFR – seraient bel et bien terminés depuis plusieurs années.

Ce qui aurait contraint Akamai à enclencher le plan B : diffuser les contenus par le biais de ses propres serveurs hébergés hors des réseaux d’accès.

Contactée par ITespresso.fr, la branche française d’Akamai a apporté une réponse jeudi après-midi.

« Les informations contenues dans cet article [Light Reading] sont inexactes », assure-t-elle. « En France, Akamai sert plus du 2/3 de son trafic à partir de ses serveurs installés en France, fournissant à ses clients un bon niveau de performance ».

Tout en poursuivant : « Pour obtenir un tel niveau de performance, nous nous reposons sur notre réseau de FAI et d’opérateurs français avec lesquels nous avons de bonnes relations. »

Akamai refuse de dévoiler toutes les recettes de cuisine. « Nous ne pouvons pas dévoiler le nombre de serveurs installés en France, ainsi que le pourcentage de trafic diffusé par les opérateurs, car ce sont des données stratégiques qui doivent rester confidentielles pour assurer la pérennité de nos relations avec nos partenaires et notre avantage compétitif. Nous assurons la diffusion de notre trafic de cette manière depuis plusieurs années, c’était donc déjà le cas à la période dont fait référence l’article. »

(lire la fin de l’enquête page 3)

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